LES PRIX DES TRANSPORTS AERIENS POUR LE SENEGAL BAISSENT.
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Vol Bordeaux - Dakar Iberia Aller/retour du 06 au 20 Novembre Il y a 3 jours 307€
Vol Marseille - Dakar Air Mediterranee Aller/retour du 08 au 29 Janvier Il y a 4 jours 335€
Vols Marseille - Dakar : Principales compagnies aériennes
Dominique Josse
QUELQUES PRIX ACTUELS POUR DAKAR...
LES CRAINTES SE CONFIRMENT A L'AIBD
Rien ne va plus à Diass
le groupe aéroportuaire Fraport sur le départ
L'opérateur allemand, qui dispose d'une concession de 22 ans pour la gestion de l'aéroport international Blaise-Diagne, craint les effets de la réforme de la fiscalité aéroportuaire sur sa rentabilité. Explications.
C’est par le biais d’une correspondance datée du mercredi 26 août et adressée à la direction de l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) que Daport S.A., la filiale sénégalaise de l’opérateur aéroportuaire allemand Fraport, détenteur de 51 % des droits d’exploitation commerciale et de gestion du futur aéroport (contre 49% pour État du Sénégal), a fait connaître son intention de jeter l’éponge. C’est en 2012, que Daport a reçu une concession de 22 ans pour la gestion de l’AIBD.
Réduction de taxes
Selon certaines sources, la décision de l’opérateur aéroportuaire obéirait à des motifs économiques. En effet, la réduction par l’État sénégalais d’une batterie de taxes dont les redevances aéroportuaires sûreté et passager dans le cadre de sa politique de relance du tourisme aurait douché les ardeurs de Fraport qui verrait s’amenuiser les perspectives de rentabilité de l’exploitation.
Et même s’il souhaite une rupture à l’amiable, l’opérateur aéroportuaire réclame pas moins de 650 millions de F CFA (991 000 euros) à titre de dédommagement. L’État du Sénégal dispose de cinq semaines pour donner sa réponse.
Résultats
Créé en 1947, Fraport AG Frankfurt Airport Services assure la gestion de l’aéroport de Francfort en Allemagne, hub de la compagnie aérienne Lufthansa et 3e aéroport le plus fréquenté d’Europe, avec 59,6 millions de passagers en 2014.
Le groupe allemand compte une quarantaine de filiales et dispose d’une dizaine de concessions d’exploitation aéroportuaires à travers le monde. Si Fraport a assuré pendant neuf ans (jusqu’à la fin janvier 2014) la gestion de l’aéroport international du Caire, sa filiale de Dakar est aujourd’hui sa seule concession en Afrique.
En 2014, le groupe allemand a enregistré un chiffre d’affaires de 2,39 milliards d’euros (+0,8 %), pour un bénéfice net part du groupe de 234,7 millions d’euros (+6,2 %)
bras de fer entre Binladin Group et l’État autour de l’aéroport Blaise-Diagne
Chargé de la construction de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) situé à Diass, dans la région de Thiès, le groupe saoudien Saudi Binladin Group en a momentanément arrêté les travaux. En cause : un désaccord autour du montant d’un avenant au contrat.
Décidément, rien ne va plus à l’Aéroport international Blaise-Diagne de Diass (AIBD). Outre le départ annoncé du groupe allemand Fraport censé gérer le site, la construction de l’aéroport est elle aussi en difficulté : les travaux y sont quasiment à l’arrêt depuis un moment.
Ceci est dû au fait que la société saoudienne de construction Saudi Binladin Group (SBG) réclame à l’État du Sénégal un cinquième avenant d’un montant de 63,84 milliards de F CFA (97,32 millions d’euros) aux fins de l’exécution des travaux nécessaires pour la relocalisation de la population de l’ancien village de Mbadatt, situé dans le périmètre du site aéroportuaire. Le groupe de BTP exige aussi le versement de pénalités en raison de paiements en retard et de modifications de certaines dispositions du contrat.
Mise en demeure
De son côté, l’État du Sénégal, qui contrôle 100 % de l’AIBD depuis le rachat en 2007 des 55 % détenus par le secteur privé, rejette les demandes du groupe saoudien et estime que le montant de l’avenant se chiffre, en réalité, à 6,5 milliards de F CFA (9,97 millions d’euros).
« La direction de l’AIBD et son conseil d’administration sont très clairs, martèle Abou Lo, le président dudit conseil, dans un entretien accordé au quotidien sénégalais L’Enquête. Nous avons rejeté cette demande. Nous disons que tout ce qui a été réclamé par SBG n’est pas fondé. La faute leur incombe ». Pour Abou Lo, l’État du Sénégal ne doit que 131 millions de F CFA (200 000 euros) au groupe de BTP au titre des pénalités de retard en question.
Si, aux dernières nouvelles, des négociations entre les différents protagonistes ne sont pas exclues, l’État du Sénégal, qui assure avoir le droit de son côté, a adressé une mise en demeure au constructeur saoudien, l’enjoignant à reprendre les travaux sous peine de résiliation du contrat pour non-exécution.
Chantier
Un des grands chantiers lancés par l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, l’aéroport international Blaise-Diagne, dont les premiers coups de pioche ont été donnés en décembre 2007, devrait disposer d’une capacité d’accueil initiale de 3 millions de passagers, pour un coût estimé à 400 milliards de F CFA (environ 600 millions d’euros).
Sa livraison, prévue initialement en 2012, a été reportée à plusieurs reprises.
Officiellement, le taux d’exécution des travaux tourne aujourd’hui autour de 85 %. Tout récemment, les services du ministère sénégalais du Transport aérien promettaient leur finalisation en juillet 2016. En l’état actuel des choses, on peut en douter.
Amadou Oury Diallo/Jeune Afrique
Le Directeur de l’aéroport International Blaise Diagne de Diamniadio, Abdoulaye Mbodj Rechercher Abdoulaye Mbodj à déclaré qu’il lui est impossible de dire aux Sénégalais quand est-ce que l’aéroport Blaise Diagne sera achevé par la société Saudi Ben Laden qui réclame 63 milliards plus pour l’achèvement de ce joyaux unique en Afrique de l’Ouest. « Nous ne pouvons pas nous prononcer sur notre date de fin » a-t-il martelé avant de confier que les réclamations financières « ne sont pas justifiables » et par conséquent «rejetables».
Inviter à l’émission Le Grand Jury, le Dg de l’AIBD a appelé la société Saoudienne à la raison. « Elle gagnerait à finir ce travail dans les meilleurs délais ». Tout de même, le directeur signifie que le taux d’achèvement de l’édifice est à 85%. Espérant que les négociations aboutiront, Abdoulaye Mbodj Rechercher Abdoulaye Mbodj estime que le Sénégal s’est suffisamment préparé à toutes les éventualités, notamment à celle de la rupture des contrats. « Si l’arbitrage n’aboutit pas, ils peuvent aller en justice » a t’il dit
Et Abdoulaye Mbodj Rechercher Abdoulaye Mbodj d’ajouter, « Nous sommes prêts à aller à la résiliation des contrats ». Le cas échéant, le directeur trouve que les entreprises Sénégalaises sont assez outillées pour achever le travail. « Les entreprises Sénégalaises sont en mesure de continuer. Saudi Ben Laden utilise beaucoup de sous-traitants Sénégalais. Beaucoup d’entreprises Sénégalaises sont donc outillées pour cela »
Du coté des Saoudiens, la poursuite des travaux de la construction de l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd) est une priorité. Les principaux investisseurs qui manifestement souhaitent arrondir les angles avec l'Etat du Sénégal après avoir menacé de se retirer du projet ont en entamé.
D’ailleurs le big boss de Ben Ladin group, Cheikh Sad Rechercher Cheikh Sad était en visite à Dakar la semaine passée. Il a rencontre les autorités sénégalaises "aux fins de négociations".
KOACI
LA MER FRACASSE LES CÔTES SENEGALAISES
AVANCEE DE LA MER, HOULES DANGEREUSES SUR LE LITTORAL
LE DIKTAT DES VAGUES AUX POPULATIONS DES ZONES COTIERES
La météo l’avait prédit, la mer était très agité ces derniers 48h, notamment le long de la petite côte. La furie des vagues n’a épargné aucune zone côtière de la presqu’ile du Cap-Vert à Mbour ou presque. Dans la capitale, de la corniche Est (petite corniche) à Bargny, en passant par Rufisque où Thiawlène a encore subi les aléas de la mer agitée, Grand Mbao où environ une soixantaine de maisons ont été envahies par l’eau de mer, Thiaroye sur Mer, Yarakh, et Gorée où la liaison maritime (Dakar-Gorée) a été perturbée obligeant certains visiteurs à passer la nuit de dimanche à lundi sur l’Ile, c’est le même constat. Des maisons totalement envahies par les eaux ou endommagées, des matériels de pêche emportés ou jetés sur la terre ferme, s’ils ne sont pas tout simplement détruits. Les populations sinistrées et les autorités administratives et locales n’avaient que leurs yeux pour constater les dégâts et prendre des mesures préventives en attendant une solution définitive à la menace naturelle.
La mer a encore fait parler d’elle à Dakar ces derniers 48h en envahissant les habitations, détruisant des maisons, route et matériels de pêche et perturbant la navigation maritime. A Dakar-Plateau, sur la corniche Est, la route a été endommagée obligeant les autorités à interdire l’accès à la chaussée aussi bien aux automobilistes qu’aux piétons pour les prévenir de tout risque. Car, ici, jusqu’à hier lundi, se sont de fortes vagues qui s’élevaient et s’abattaient sur la digue de protection érigée. Cette houle, du fait la mer qui est très agitée, fait très peur. Pour certains pêcheurs qui ont tout perdu, c’est du jamais vu.
Le sous préfet de Dakar-Plateau, Djibril Diallo, qui a effectué le déplacement pour constater les dégâts, dévoile les dispositions prises par l’Etat pour circonscrire tout mal au niveau de cette corniche endommagée. «D’abord, c’est d’isoler, empêcher l’utilisation de la route. Nous avons barré les deux extrémités en amont pour éviter aux véhicules de se déplacer et les usagers. Pour le moment, nous avons pris des mesures préventives. Même la liaison maritime Dakar-Gorée a été interrompue en attendant de trouver des solutions ou une issue heureuse à ce problème», a-t-il expliqué.
Dans les autres localités côtières, notamment Yarakh, Thiaroye sur Mer, Grand Mbao, Rufisque et Bargny, les dégâts sont énormes. Quid de Mbour où les vagues ont également causées d’énormes préjudices aux populations et acteurs de la pêche. (Voir par ailleurs). La météo qui avait sonné l’alerte le week-end, avec l’avis de houles dangereuses lancé, prévoyait un retour à la normale dans la soirée d’hier, lundi.
MER AGITEE ET HOULES DANGEREUSES : SOUMBEDIOUNE A QUAI
Les pêcheurs de Soumbédioune n’ont pas bravé la mer, ces derniers jours. Les houles dangereuses les ont obligés à ranger filets et autres matériels de pêche.
Des pirogues à quai, des étals rangés, un marché quasi désert, voilà le décor qui régnait à Soumbédioune, hier lundi 31 août. Les vagues déferlantes ont stoppé toute activité. «Si vous cherchez du poisson, vous risquez de ne pas en trouver. Depuis hier (avant-hier, ndlr) aucun pêcheur n’est allé en mer», lance un jeune homme tapis sous un étal à cause des rayons solaires qui, en cette matinée, règnent en maître sur les lieux. Au lieu de poissons et autres produits halieutiques, filets et pirogues ornent la place du marché. Accostés le long du rivage, les pirogues rivalisent de couleurs et d’écritures dont les plus en vue restent les noms des chefs religieux et ceux des autorités coutumières. Juste à côté, les filets de pêche débarrassés de leurs butins sont étalés sur une plage sale.
Discutant sur l’actualité ou pris dans les bras de Morphée, les pêcheurs de Soumbédioune suivent les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie du Sénégal (Anacim) et désertent ainsi la mer. «Dés que la météo a fait état de la houle, on a pris la décision qu’aucun pêcheur n’aille en mer. Il y va de notre sécurité», indique Daouda, les mots coupés par une bouffée de fumée venant de sa cigarette.
A Soumbédioune la force des vagues de ces derniers jours est perceptible. Les stigmates sont visibles à même le sol. Seule la saleté n’a pu être emportée par ces eaux. «On a eu peur pour nos pirogues. Hier (avant-hier, ndlr) les vagues venaient jusqu’à la rive», soutient Malick, trop pris dans son séchage de moules. «Les vagues ont frappé fort. Les eaux trouvent même les pêcheurs dans leur refuge. Hier (avant-hier, ndlr), à un certain moment, on était obligé de se déplacer. Les eaux nous ont rejoints jusqu’ici», ajoute le vieux Ibrahima, assis à l’ombre d’un arbre au milieu des pirogues à quai.
D’ailleurs, à Soumbédioune, les vagues effrénées continuent de s’écraser sur la plage. Comme des gazouillements d’oiseaux au milieu d’une prairie verte, ils dominent tout autre vacarme qui devient insignifiant du fait de la furie des eaux. Cette mer agitée est aussi perceptible sur la corniche Ouest. Des vagues violentes terminent leurs courses sur le parcours sportif et les espaces de repos aménagés sur les lieux.
Souvent craintifs, sportifs et autres badauds à la quête d’une fraîcheur s’éloignent de la plage. L’odeur de la mer envahit l’espace. Les va-et-vient de la mer chargent l’atmosphère qui s’alourdit et laisse présager l’arrivée des orages. Les désagréments causés par la houle ont été perceptibles sur toute la corniche mais aussi à Bel-Air. Des centaines de visiteurs à Gorée étaient bloqués sur l’île dans la nuit du dimanche au lundi 31 août à cause du mauvais temps qui a empêché la rotation de la chaloupe.
YARAKH, THIAROYE SUR MER, MBAO : Des centaines de maisons englouties, un bateau échoue à la plage de Mbattal
La houle a fait des ravages avant-hier et hier dans les villages traditionnels lébous de Thiaroye sur Mer, Yarakh et Mbao. Des centaines de maisons sont endommages par la furie des vagues haute de plusieurs mètres. Les vagues n’ont pas aussi épargné les pirogues des pécheurs qui sont endommagées. Des bateaux amarrés au large n’ont pas résisté à la houle et finalement, des navires ont d’ailleurs échoué à la plage de thiaroye azur.
D’après Khoudia Samb, habitant le quartier Sambéne de Thiaroye sur Mer, c’est une première de mémoire d’habitante de thiaroye sur Mer. «La houle nous a surpris hier (avant-hier, ndlr) soir, nous n’avons pas pu sauver beaucoup de bagages. La mer a englouti la maison familiale. Vous voyez vu, les maisons étaient à 3 m. Nous avons tout perdu», lance la dame Khoudia. Et de poursuivre, pour solliciter de l’aide: «nous voulons de l’aide, nous avons passé la nuit à la belle étoile. Nous demandons au président de nous venir en aide».
Dans le lieu du sinistre des opérations de soutien menées par les voisins s’intensifient .les populations par groupe tentent de redresser les pans de mur qui tanguent au ramassent les briques sur la plage pour les replacer au sec. Même les femmes des quartiers s’investissent pour la solidarité. De l’autre côté des pêcheurs aidés par des menuisiers recollent le bois cassé des pirogues. «Nous n’aurons plus de quoi travailler pendant tout ce temps. Il me faut réparer mes pirogues sinon je n’aurai plus avec quoi travailler», s’inquiète le pêcheur.
Un bateau a échoué sur la plage de Mbattal, derrière la SAR du fait de l’effet de la houle, ce qui a suscité la curiosité des populations qui se sont déplacées en masse pour ne pas se faire raconter la scène. Un autre navire a également échoué à Thiaroye Sur Mer.
L’avancé de la mer inquiète aussi le maire de la commune de Mbao qui a fait le déplacement. «Nous remercions le bon dieu car ça pouvait être pire. Plus de cent maisons sont détruites dans la commune.L’Etat est interpelé sur l’avenir des plages. Nous voulons des brise-lame ou des digues pour sauver les populations de la localité», a indiqué Abdoulaye Pouye, maire de la commune.
Le phénomène des inondations a accentué la situation à Thiaroye sur Mer et Mbao. Dans ces deux localités, les inondations n’ont pas fini de faire aussi des dégâts car un grand nombre de quartiers dans ces communes sont sous les eaux.
RUFISQUE - WEEK-END HOULEUX SUR LE LITTORAL : Les riverains demandent des solutions définitives au problème
La forte houle enregistrée ce week-end à Dakar, a réveillé les angoisses des populations de Diokoul, Bargny et Thiawlène. Des maisons ont été détruites, des cimetières et des populations sinistrées après le passage des vagues. Celles-ci demandent des sites de relogement et la construction de barrages.
La houle a encore causé des dégâts matériels importants sur le littoral, dans le département de Rufisque. De Diokoul à Bargny, c’est le même constat de désolation et le sentiment d’impuissance qui animent les riverains. Même si les dégâts ne sont pas aussi importants que lors des précédentes houles, des sinistres ont été quand même enregistrés.
Des pans de maisons par terre et des cimetières envahies par les eaux à Diokoul, une mosquée détruite. Le même spectacle est observé à Bargny Guedji où, comme en 2006, une dizaine de maisons et les cimetières ont encore fait les frais de la furie des vagues. Selon les victimes les choses ont commencé depuis samedi soir, les vagues ont commencé à s’élever pour s’abattre sur leurs maisons, leurs lieux de cultes et autres cimetières.
Au centre ville de Rufisque, les eaux marines ont traversé le barrage pour s’écouler vers le marché, dans les quartiers Keury-Souf et Keury Kao passant devant la grande mosquée et l’église. Mais de ce côté, c’est le réseau d’évacuation de l’ONAS qui a permis d’atténuer les effets de la mer.
Ndiol Diop, un pêcheur riverain de la plage, lance un cri de détresse à l’endroit des autorités. «Il y a quelques années, le rivage était à deux kilomètres. Aujourd’hui l’eau arrive jusque dans les maisons, bientôt elle arrivera à la route nationale. De grâce que les autorités fassent quelque chose pour nous venir en aide. On a tout perdu, qu’on règle le problème ou qu’on nous trouve un site de recasement comme on l’a fait pour les gens de la banlieue.» A en croire Ndiol Diop, «depuis deux jours les pêcheurs ne sont pas partis en mer avec leurs pirogues qui chavirent ou sont écrasées par les vagues».
A Bargny Nguedj, les sinistrés ont commencé à faire leurs bagages pour aller trouver un hébergement chez les parents. Quelques mètres plus loin chez une vieille femme septuagénaire, Aminata Kadame, une veuve, le passage de l’eau a laissé des stigmates: lits, matelas et armoires rien n’a été épargné. Au bord des larmes, elle exprime son malaise et embouche la même trompette pour demander un site de relogement.
A ce sujet, les populations de Bargny se désolent de voir, le site qui était prévu pour les accueillir consacré à la construction de la centrale à charbon «qui constitue une menace pour leur environnement et leur santé.» En attendant de trouver une solution radicale, Ousseynou Pouye estime que les autorités doivent penser à leur installer des brise-lames pour au moins atténuer les effets des vagues sur les maisons.
A Diokoul, le maire présent à côté des victimes, a exprimé sa vive préoccupation par rapport à la situation. «C’est une situation dramatique qui ne date pas d’aujourd’hui. Elle est là depuis avant les indépendances et jusqu’à présent aucun régime n’y a trouvé une solution», a dit Alioune Mar sur un ton quelque peu frustré.
Pour lui, l’Etat a le devoir de trouver une solution définitive à cette situation qui se répète à chaque hivernage. A l’en croire une solution est en gestation au niveau des autorités centrales, mais il les appelle à accélérer le pas car il s’agit de vies humaines à sauver, en mettant en œuvre les dispositions idoines pour doter Diokoul d’un barrage digne de ce nom. Car «il n’y a aucune autre solution possible».
A Bargny, le maire ne demande pas autre chose. Gaye Abou Ahmet Seck, invite l’Etat à mettre en œuvre les «vrais solutions». A son avis, les solutions doivent porter sur des propositions de relogement et la construction de digues au niveau de Bargny.
MBOUR - BILAN DU RAZ DE MAREE DEVASTATEUR : Des dizaines de maisons et de pirogues détruites
Un raz de marée dévastateur a sévi dans la petite côte et le long de ce littoral sénégalais faisant des dégâts très graves dans la nuit du dimanche au lundi et au petit matin de la journée d’hier. Les villes de Mbour et Saly-Portudal n’ont pas été épargnées. La houle, accompagnée d’un vent violent, des vagues de plusieurs mètres de haut ont emporté tout sur leur passage, cassant et détruisant des dizaines de pirogues et des maisons. La station balnéaire de Saly-Portudal, rudement éprouvée par l’érosion côtière, a perdu le peu de plage qui lui restait. Des cocotiers arrachés à l’affection des quelques touristes et promoteurs hôteliers qui constatent impuissants les pertes. Ces derniers risquent de mettre la clé sous le paillasson, au rythme de l’avancée de la mer, et avec l’intensification de l’érosion côtière.
El hadji Ibrahima Sembène, un professionnel de la pêche est revenu sur les faits. Désolé, il rappelle les avis du bulletin météo défavorable pour des sorties en mer. Pourtant, certains récalcitrants ont osé braver les flots pour vite rebrousser chemin. Lorsque le vent a commencé à rugir. La furie des vagues a suivi. L’alerte sonnée, raconte-t-il, «chacun a cherché à parer au plus pressé». Malgré les secours organisés, des câbles de pirogues amarrées ont cédé pour buter sur d’autres. Le résultat est désolant. Le tangage des pirogues, l’élan des éperons des embarcations ont fini par constituer un grand danger pour les personnes. Finalement, des pirogues ont chaviré avec leurs filets.
D’autres ont volé en éclats. La furie dévastatrice a continué sa procession pour effondrer des maisons. Après le récit de sa mésaventure, celle de tout un quartier de pêcheurs, soldée par la perte de plusieurs dizaines de pirogues, l’heure a été de recoller les morceaux. Des Caterpillar et des grues ont été commis pour tirer ce qui restait des embarcations affectées par la houle. El Hadji Samb évoque des souvenirs avec le passage du vortex ou de l’ouragan Cindy il y a dix-sept ans dans la petite côte causant des dégâts du même genre. A cette période, les pécheurs sinistrés sous le régime des socialistes ont reçu de l’aide pour faire face à certaines exigences, des vivres et des fonds pour des réparations de leurs outils de travail.
Le spectacle désolant n’a pas pour seul cadre le quartier Téfess et les abords immédiats du quai de pêche de Mbour. Au quartier Golfe, les choses sont plus corsées avec des maisons détruites. Affectées dans un premier temps par l’avancée de la mer, l’érosion côtière, un fait d’une récurrence sans merci, la houle et ses vagues dévoreuses sont venues englouitir des murs de clôture et des maisons. Ici, le maître-mot c’est la demande d’aide aux autorités administratives locales et gouvernementales. Plusieurs solutions ont été préconisées contre l’avancée de la mer. Des parcelles d’habitation ont été de par le passé distribuées à des sinistrés. Certains ont quitté le quartier pour aller se réfugier loin de la mer. D’autres sont restés pour revivre les mêmes affres. Interrogés, ils avancent: ’’il est très bon d’avoir des parcelles, d’en disposer. Mais, le plus important est d’avoir de quoi construire, une chose dure pour quelqu’un qui a des difficultés pour trouver à manger’’.
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS
M. BEYE, HABITANT DE LA LOCALITE DE BARGNY : «Si rien n’est fait …cette zone va disparaitre»
Interrogé par nos confrères de la radio Sud FM, M. Beye, habitant de la localité de Bargny, revient sur les désagréments causés par l’avancée de la mer avec les vagues qui ont envahi avant-hier dans la nuit, de nombreuses concessions. «Depuis, hier (avant-hier, ndlr) nous n’avons pas dormi à cause de l’avancée de la mer. Les eaux ont envahi nos maisons qui sont par conséquent totalement détruites. Nous sommes très inquiets, car nous habitons entre la mer et le bras de mer. Les dégâts sont énormes, les mosquées sont impraticables depuis dimanche, et les cimetières aussi sont envahis par les eaux».
Il poursuit en pointant des doigts l’Etat qui, selon lui a l’obligation d’éclairer la lanterne de ces populations sur les sites de recasements qui leur étaient attribués. «Nous interpellons l’Etat, car il se trouve que les sites de recasements qui nous étaient attribués par la commune, ont été, ensuite, remis à des sociétés pour la construction de centrales à charbon. Nous n’avions même pas d’autorisation de construire bien que certains avaient pris le risque d’entamer des chantiers mais en vain. L’Etat nous a promis d’autres sites mais, pour l’instant, nous somme dans le désarroi».
Monsieur Beye constate, par ailleurs, que l’Etat débourse des milliards pour régler le problème des inondations, alors que, pour quelques centaines de millions seulement, un brise-lame pourrait être construit, comme celle érigée à Sendou, pour contrer ce fléau. «Ici, la majorité de la population est lébou et la mer est leur principale source de revenus. Et si rien n’est fait pour stopper l’avancée de la mer, cette zone va disparaitre et que deviendront nos familles», se demande-t-il ?
NDIAGA NDOYE, UN HABITANT DE GRAND MBAO : «… plus de soixante-dix toits sont sous les eaux»
C’est le même constat à Grand Mbao. Ici, la mer a aussi fait des ravages. D’après les informations reçues, les eaux de mer ont envahi des maisons et près de soixante-dix habitations sont endommagées. Les riverains ne savent plus quoi faire et sont plus qu’inquiets sur leur sort. Ndiaga Ndoye, un habitant de la localité joint par nos confrères de Sen Radio, décrit la situation à Grand Mbao:
«La situation est triste et la population est en train de vivre un véritable calvaire. Depuis plus d’une semaine les vagues ont commencés à encombrer nos maisons et on peut dire que plus de soixante-dix toits sont sous les eaux. Les dégâts matériels sont énormes. Nous avons essayé de faire sortir quelques matériels des eaux, mais malheureusement beaucoup ont été endommagés. Les occupants étaient obligés de prendre leurs bagages et quitter les lieux à la recherche d’autres endroits où ils pourront loger», dit-il.
A l’en croire, Il y a des tas de pierres déposés, un peu partout dans les rues. «Il y a de cela six ans, ces pierres sont là, depuis le démarrage de la construction du barrage, qui a été inauguré par le président de la République Macky Sall, alors Premier ministre sous le régime de Wade». Ainsi, les habitants de cette localité sollicitent l’aide de la municipalité, «même si elle n’a rien fait pour la population», selon Ndiaga Ndoye. Elles veulent que la mairie vienne à leur secours en étalant ces pierres devant leurs habitations car, «cela pourrait réduire les dégâts», propose-t-il.
Ndèye Binta SECK, Ibrahima Diallo, Fatou NDIAYE, Moussa THIAM, Daouda GUEYE et Samba Niébé BA/Sudonline
PARTOUT LA DESOLATION
Thiaroye sur mer, Yarakh et Mbao, victimes de la houle : Des centaines de maisons détruites
C’est le désarroi total à Thiaroye sur mer, Yarakh ou encore Mbao. Et pour cause, les vagues maritimes se sont férocement frottées aux maisons à proximité. Visages renfrognés, la mine triste, toutes inquiètes, les victimes de cette houle n’ont que leurs yeux pour pleurer, puisque leurs maisons ont été détruites.
Les populations de Yarakh, Mbao et Thiaroye sur mer n’oublieront jamais la houle qui s’est abattue, dans la nuit du dimanche à lundi, sur leurs maisons. D'après Le Quotidien, c’est vers 3 heures du matin que les vagues féroces, déchaînées, ont perturbé le sommeil de ces populations habitant en bordure de mer. Résultat : plus d’une centaine de familles, hors de leurs domiciles, regardent, impuissantes, les vagues qui détruisent leurs concessions. « Durant 3 tours d’horloge, les vagues n’ont pas arrêté de s’abattre avec force, sur nos bâtiments. Des centaines de maisons se sont effondrées. Nous n’avons pas dormi toute la nuit, car la situation était compliquée, surtout à cette heure de la nuit », raconte difficilement Adji Ndoye, victime habitant Thiaroye. Versant de chaudes larmes, elle ramasse péniblement le reste des objets perdus la veille. Plus loin, des groupes se forment pour récupérer les morceaux de briques qui se sont retrouvés dans les eaux. Des murs de maisons, presque au sol, sont ceinturés à l'aide de grosses cordes par les populations pour limiter les dégâts. « Nous sommes obligés de le faire, sinon quand le mur tombe, forcément, c’est tout le bâtiment qui s’écroule », explique Pape Mbengue, la sueur dégoulinant sur le visage.
A Yarakh, Mbao et Thiaroye sur mer, les dégâts sont nombreux. Toutes les maisons qui se retrouvent en bordure de mer ont été rudement secouées par la houle.
LERAL.NET
FREINS AU TOURISME
La mendicité des enfants et le manque d’aires de repos : Un frein au tourisme
Bien que le Sénégal ait été l’un des premiers pays de la sous région à avoir compris l’importance du tourisme dès le début des années 1970, il n’a fait depuis lors qu’accumuler du retard par rapport à ses voisins alors qu’il dispose pourtant d'énormes atouts indéniables et d’avantages comparatifs et compétitifs tant sur le marché régional et international. Face à ce décrochage constant, les autorités parapubliques semblent vraisemblablement vouloir accorder une grande importance au secteur touristique mais en dépit de certaines mesures incitatives phares, destinées à favoriser le secteur du tourisme, à savoir la suppression du visa biométrique , la réduction de la parafiscalité sur le billet d'avion de 50%, les milliards de FCFA de crédit au profit du secteur hôtelier, etc.; fort est de constater que les résultats escomptés de cette politique générale ne parviennent toujours pas à redresser la situation ni à dissiper les inquiétudes légitimes des opérateurs économiques les plus optimistes.
Cette inquiétante et alarmante situation nous commande à réfléchir avec acquitté par rapport à l’avenir incertain du secteur devenu au fil des ans l’une des premières sources de devises pour le pays. Car malgré toutes les crises économiques et financières que l’on connait, ce marché est encore concurrentiel ! Et dans les années qui viennent, il faut à la fois encourager les investissements directs étrangers, et les secteurs complémentaires au tourisme à investir, en vue de faciliter la création d’emplois, mettre le tourisme au service de l’agriculture, de l’artisanat et de la construction immobilière harmonieuse; pour faire du Sénégal une destination touristique fascinante, grâce à la promotion et au développement d’un tourisme alternatif qui sera plus axé sur l’éco-tourisme et l’économie solidaire, et qui s’établira sur l’histoire, la culture, les industries culturelles, le social et l’écologie ; renforcer la capacité des professionnels du secteur tout en valorisant le potentiel des différentes régions du pays. Toutes les démarches de cette nouvelle réflexion en faveur du secteur touristique, doivent s’inscrire dans un unique objectif: faire du Sénégal une destination touristique de choix et capter des nouvelles parts de marché touristique.
Si l’on veut réellement prendre à bras-le-corps la problématique du tourisme au Sénégal, il nous faut sérieusement s’attacher à analyser les relations de causalité entre développement touristique, croissance économique, la réduction de la pauvreté et l’amélioration du cadre de la vie. Bien planifié et bien géré, le secteur touristique peut demeurer une force positive présentant des valeurs ajoutées pour le Sénégal, à condition que les infrastructures socioéconomiques de base, indispensables et préalables à toute stratégie de développement soient réalisées, que la stabilité politique ne soit pas un vain mot, et que la sécurité publique soit complètement assurée en tous lieux et tous temps. Les touristes ne viendront absolument pas pour visiter nos blackouts et nos piles d'immondices qui jonchent les rues de nos villes dites touristiques ou encore moins pour contempler le paysage surréaliste de nos hordes de mendiants forcés, enfants de la rue, confusément appelés vrais et/ou faux petits talibés, ni subir les supplices de rétention des secrétions corporelles faute de toilettes publiques dans nos villes et de zone de repos sur les routes nationales.
Commençons par nous débarrasser de toutes ces choses avant de parler du tourisme si on veut être pris au sérieux. Une maîtrise insuffisante du développement touristique, son intégration insuffisante dans l'environnement et la vie locale, des objectifs à court terme, des réalisations hâtives et, d'une façon générale, un certain manque de professionnalisme ne peuvent plus mener à un tourisme durable et de qualité. Il faut changer la problématique du développement touristique: penser ce développement plus éclaté et plus diversifié sur l'ensemble du territoire, mieux intégrer ce développement à l'environnement et à la vie locale, le mettre en place plus en termes de service qu'en termes d'immobilier, et pour y parvenir, réaliser l'investissement immatériel nécessaire.
Le Sénégal peut être un lieu privilégié de l'application de ces principes si l’on se donne réellement les moyens modernes d’un leadership, d’une vision, d’une stratégie, et des ressources nécessaires et suffisantes.
Yacine Dieng/Atlanta/ausenegal.com
RECHERCHONS FIGURANTS TOUBABS
Production cinématographique cherche figurants toubabs (blancs) pour film historique basé sur faits réels.
Profil 25-45 ans. Tournage pendant 2-3 jours vers le 20 octobre sur l'île de Dionewar (à côté de Palmarin, à 1h30 de saly/2h30 de Dakar).
"Petit" dédommagement de prévu. Mais surtout le plaisir de découvrir un tournage et de figurer dans un film réalisé par cinéaste réputé (Moussa Touré/"La pirogue")
Envoyer photo avec numéro de téléphone et mail à la production : moussatouree@gmail.com ainsi que copie à cheikhyves@gmail.com
JE GARDE MON NUMERO!
L’ Artp ouvre officiellement l’ère de la portabilité des numéros
Le Sénégal est officiellement entré, ce mardi, dans l’ère de la portabilité des numéros de la téléphonie mobile. En effet, désormais, les abonnés de nos entreprises de téléphonie peuvent changer d’opérateur tout en conservant leur numéro d’appel. “La mise en œuvre de ce levier de régulation, tant réclamé par les consommateurs sénégalais, est aujourd’hui effective. Dans le sens de favoriser la concurrence au bénéfice des consommateurs, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a décidé de mettre en place la portabilité des numéros de téléphonie mobiles au Sénégal, conformément aux dispositions des articles 86 et 87 du code des télécommunications”, a déclaré Abdoul Karim Sall, le Directeur général de l’Artp lors de la cérémonie de lancement. Tout en renforçant la concurrence entre les opérateurs, la portabilité va, selon l’autorité de l’Artp, redonner à l’abonné sa liberté. “Aujourd’hui, grâce à tous ces efforts, près de 15 millions d’abonnés aux services de téléphonie mobile au Sénégal peuvent, s’ils le souhaitent, changer tout en conservant leur numéro de téléphone. Le numéro de téléphone devient presque la propriété du client qui pourra le garder toute sa vie s’il le souhaite”, explique-t-il. Quant à la procédure, le Dg de l’Artp explique que “le consommateur qui souhaite porter son numéro devra juste se rendre dans une agence de l’opérateur vers lequel il veut s’abonner”. Là, il devra remplir le formulaire réservé à cet effet. Puis, une nouvelle puce lui sera remise. Le nouvel opérateur s’occupera de toute la procédure dans les 24 heures qui suivent l’acceptation de sa demande. Et le directeur général de l’Artp précis : “le service de portabilité des numéros est gratuit au Sénégal et un client qui souhaite changer d’opérateur tout en conservant son numéro de téléphone le fera sans frais”.
SenewebNews
LA BATAILLE DU ZIRCON
Le zircon : ce précieux minerai qui divise le Sénégal
Le sud-ouest du Sénégal est en proie à une guerre des ressources. Le sable de la région de Casamance est riche en zircon, un minerai qui pourrait remplacer le diamant notamment pour construire des sarcophages afin de confiner et ensevelir les déchets nucléaires « sans polluer » le sol.
Sauf que… ce minerai, qui attise la convoitise de l’entreprise sino-australienne, Astron, pourrait aussi détruire les terres de ce petit paradis sans retombées profitables pour la population locale, comme le promet l’entreprise.
Zircon : une exploitation qui met à mal l’écosystème
Niafrang est un petit village sénégalais aujourd’hui victime du zircon, qui pourrait détruire ses terres s’il venait à être exploité. Tout commence en novembre 2004, quand l’entreprise Carnegie reçoit un permis d’exploration de la part du gouvernement sénégalais afin d’exploiter les ressources en minerais, notamment zircon et titane de Niafrang et de ses alentours.
Au total, avec l’exploitation du zircon utilisé dans la joaillerie et le nucléaire, Carnegie Minerals prévoyait d’empocher 8 millions de dollars par an, soit autant que ses exploitations de zircon en Gambie. Six ans plus tard, l’entreprise n’avait toujours pas commencé son projet et arrêtait son exploitation en Gambie suite à un litige avec le gouvernement local. En 2013, le groupe Astron et sa filiale Senegal Mineral Ressources Ltd. reprennent le « projet Niafrang » avec les mêmes promesses que Carnegie. La valeur nette de ce projet est estimée par l’entreprise à 92 millions de dollars.
Une population et des touristes qui se mobilisent
Sauf qu’une partie de la population s’est rebellée contre la décision du gouvernement sénégalais prévoyant l’exploitation des ressources minières de la région, craignant ainsi pour la santé des habitants, la destruction de l’environnement et des retombées économiques finalement moindres que ce qui avait été promis au départ, et qui, dans tous les cas, ne profiteraient aucunement, ou alors très peu, à la population locale.
A Niafrang, de nombreuses pétitions ont été lancées et un comité de mobilisation s’est formé depuis plusieurs années. Car, ce qu’oubliait de préciser Astron, ou du moins, ce qu’il essaye de minimiser, c’est la disparition d’une dune de sable empêchant aux villages d’être ensevelis par l’eau de la mer.
De plus, exploiter le zircon toucherait aussi la nappe phréatique, augmenterait les risques de cancers et détruirait aussi une partie de la biodiversité sur terre comme sur mer. Et, face à la menace de l’exploitation du zircon qui menacerait le paysage et les habitants, les touristes se sont mêlés à l’affaire.
Des magouilles tueuses derrière le zircon
Des touristes qui sont critiqués par l’entreprise Astron qui voit en eux des : « Européens qui rêvent de vacances, et pour eux la Casamance, comme l’Afrique, n’est qu’une terre de vacances. Pour eux, on n’a pas droit au développement. Pour eux l’Afrique, c’est la fête, la bamboula »(1). D’ailleurs, Ibrahima Diaw, consultant du cabinet qui a travaillé pour Astron sur l’impact environnemental qu’aurait le projet, rejette toutes les accusations dont Astron est victime et assure que le projet est sécurisé, sinon « il n’aurait pas été accepté par le gouvernement.»
Sauf que le Comité de lutte de Niafrang affirme le contraire au vu de la situation en Gambie qui a été victime elle-aussi d’un projet zircon exploité par l’entreprise Carnegie sas licence d’exportation. Suite à ce non-respect de ses engagements, la Gambie décida d’arrêter le partenariat avec l’entreprise d’exploitation de minerais. Carnegie porta ensuite cette affaire en justice et dit l’avoir gagné, sans, cependant, que quiconque ait vraiment la preuve de la véracité des propos de Carnegie.
De plus, les communautés gambiennes ont pu constaté les dégâts écologiques causés par l’exploitation du zircon avec une destruction de leurs rizières, de leurs mangroves, de leur cadre de vie et plus généralement de leur écosystème. Destin que le Comité de lutte de Niafrang refuse.
Au Sénégal, le sous-préfet de Diouloulou, la circonscription du « projet zircon », Gorgui Mbengue, fut enlevé et tué en 2006 par le MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance ) qui voulait l’indépendance de cette région sénégalaise. L’enquête n’a jamais vraiment prouvé que l’enlèvement et la mort ait eu un lien avec le « projet zircon », celui-ci avait réussi à calmer les tensions entre les villageois de Niafrang et Kabadjo, qui voulaient des retombées économiques et sociales pour leurs populations locales, et la compagnie minière.
S’il était avéré qu’il a été tué pour le zircon, son nom pourrait alors être ajouté à la liste des plus de 380 tués pour des affaires liées directement ou indirectement à la présence des sociétés australiennes minières sur le sol africain selon le Consortium International des Journalistes d’Investigation (Icij)(2).
Le sable de la Casamance vaut de l’or et les entreprises minières ainsi que les politiques sénégalais l’ont bien compris mais ceci, se fait au détriment des populations locales qui voient là leur écosystème se détruire et sont prêtes à se battre pour ne pas le voir détruit.
En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/zircon-minerai-senegal-cg#WyH5hWTzQz9pCdoP.99
Elodie/Consoglobe
POURQUOI PAS LE SENEGAL?
Si d’autres y arrivent, pourquoi pas le Sénégal ?
J’ai eu l’occasion de visiter deux pays le mois dernier, qui m’ont stupéfié. Ce sont la Malaisie et Dubaï. Ces pays, fort différents, ont réussi à changer complètement de visage et ceci en un temps record. Il a fallu à Mahatir Ibn Mohamad, un monument encore vivant, médecin de profession, d’oser mettre en œuvre une politique économique faite d’ouverture et de mobilisation des ressources nationales pour hisser la Malaisie parmi les nouveaux «dragons» de l’Asie.
La tâche n’était sans doute pas simple, mais on peut aussi dire qu’elle n’était pas non plus difficile. L’audace, la rigueur, la discipline et le sens de l’initiative, pour ne pas dire de l’innovation, ont permis, entre 1981 et 2003, de drainer des investissements nécessaires non seulement à la réalisation d’infrastructures de base indispensables à toute économie, mais aussi et surtout d’ouvrir un marché qui a permis de générer des richesses et doper ainsi l’économie avec des taux de croissance parmi les plus élevés au monde. Les recettes de l’ancien Premier ministre Mahatir continuent d’inspirer et sont sublimées partout et tout visiteur de la Malaisie tombe sous l’admiration de la nouvelle Kuala Lumpur ou de la ville nouvelle de Putrajaya. Il y a des leçons à apprendre de ce côté de l’Asie du Sud-est. Tout autant, on peut apprendre de Dubaï et même de tous les pays des Emirats arabes unis.
La manne pétrolière pourrait sans doute expliquer l’abondance des investissements publics, mais ne suffit pas pour expliquer cette transformation du pays. D’autres pays ont autant, sinon plus de pétrole que Dubaï et pourtant... il faut dire que le génie de Mohamad Ben Rachid Al Maktoum, en moins d’une génération, a su faire de Dubaï le symbole de la ville moderne, de la ville commerçante, de la ville de loisirs et une véritable attraction touristique. Cela relève d’un coup de génie. Prince héritier de 1995 à 2006, ayant la haute main sur la marche de l’Emirat de Dubaï, Mohamad Ben Rachid Al Maktoum a pris la succession de son père au décès de ce dernier en 2006. Ainsi, en une vingtaine d’années, il a transformé ce pays qui était un désert aride où de rachitiques chameaux tiraient des tractions d’un autre âge. Dubaï est devenu moderne à tous points de vue, et tous les investisseurs dans tous les domaines d’activités économiques, rêvent de s’installer sur la plateforme de Dubaï.
On prête à l’ancien Président de la Chine, Mao Tse Toung, la formule selon laquelle «en vingt ans, même les montagnes bougent». C’est dire qu’en l’espace d’une génération, un pays peut être construit, bâti, fait. L’histoire de l’évolution des sociétés humaines renseigne sur cette possibilité. La Corée du Sud par exemple, est passée d’une production en électricité de 500 Mégawatts à 50 mille Mégawatts en l’espace de dix ans. N’est-ce pas que cela ouvre toutes les possibilités ? En Afrique, de petits poucets comme le Botswana et le Cap-Vert y arrivent grâce à une bonne politique de bonne gouvernance et une politique dans laquelle les idéaux démocratiques ne sont pas absents..
Ces différentes expériences donnent du sens à un projet qui, peut-être, est controversé par sa formulation ou dont les probabilités de réussite peuvent paraître faibles à d’autres, mais le Plan Sénégal Emergent (Pse) apparaît comme une belle opportunité. Il a le mérite d’exister et constitue une base qui permettra de mesurer une politique publique. Le Pse fixe des objectifs sur un horizon temporel jusqu’en 2035, qui transcende donc la mandature du Président Macky Sall. Le successeur de l’actuel chef de l’Etat du Sénégal aura à poursuivre des réalisations engagées comme il fait présentement de projets entamés par son prédécesseur le Président Abdoulaye Wade. Il faut dire que le Pse ne constitue pas seule la panacée. Il ne suffit assurément pas, il faudra encore et encore des initiatives avec des réussites et des échecs. Seulement, il faut oser. C’est la transmission du témoin d’une main ferme et généreuse qui permettra au relayeur, de poursuivre sa foulée vers la victoire qui ne sera pas sa victoire exclusive mais celle de la somme d’efforts consentis par différentes personnes aussi motivées et déterminées et tendues inexorablement vers un même objectif. La ville nouvelle de Diamniadio est une initiative du Président Sall, mais les perspectives qu’elle offre au Sénégal imposent à tous les acteurs politiques, de s’approprier le projet. Personne n’avait eu à contester les choix en matière d’infrastructures du Président Wade, comme l’autoroute à péage ou l’aéroport de Diass. Les performances de bonne gestion et de réalisation à la tête d’un pays doivent servir d’émulation pour le successeur. Si Abdoulaye Wade avait été critiqué et pourfendu à juste raison, c’était uniquement du fait de ses méthodes d‘opérationnalisation opaques, qui manquaient de transparence et qui faisaient le lit d’une gouvernance prédatrice. Il n’en demeure pas moins que le visage du Sénégal a assurément changé durant ses douze années de règne de 2000 à 2012. Bien plus qu’il ne l’avait été pendant plusieurs décennies. On l’a déjà écrit plus d’une fois dans ces colonnes, avant 2000, le gouverneur colonial Pinet Laprade ne se serait pas perdu dans Dakar s’il s’était levé de sa tombe. Le port, l’aéroport, les principales routes, les hôpitaux, l’université, les grands lycées et collèges, les immeubles administratifs avaient tous été hérités de la colonisation. «A part le Pont Sénégal 92 !», nous faisait relever avec malice un confrère. Mais on peut lui rétorquer que cette exception vient de disparaître du paysage urbain de Dakar car l’un des premiers gestes du Président Macky Sall a été de faire tomber cette infrastructure qui n’a pas pu supporter le poids de plus de trente ans d’âge. Tout un symbole...
Pourquoi les éclatants succès enregistrés dans d’autres pays ne pourraient pas être réalisés au Sénégal ? Bien sûr que si. Il faudra cependant de la discipline et un sens de l’intérêt général. Nous tous, quand il nous arrive de nous déplacer à l’étranger, nous nous conformons strictement aux interdits et aux recommandations édictées par les autorités des pays hôtes dans les actes de la vie quotidienne. Mais une fois que nous revenons au Sénégal, nous reprenons nos mauvaises habitudes de ne plus faire le rang en ordre devant les services publics, de jeter nos déchets dans la rue et je ne sais quoi encore. A Dubaï, un guide touristique faisait remarquer à son groupe que le simple fait de jeter dans la rue un petit gobelet jetable de café coûterait une amende de 500 Dirhams soit l’équivalent de 75 000 francs Cfa.
Madiambal DIAGNE/Lequotidien.sn
HONTE A VOUS SENEGAL!
Le 5 mars 2013, neuf enfants mendiants mouraient dans un incendie.
«C’est avec beaucoup de regrets, beaucoup de douleur que je constate ce désastre qui s’est passé dans des conditions que j’imagine atroces. Des enfants ont péri dans des flammes, sans assistance. Ils ont payé de leur vie après avoir été livrés à la rue. Des mesures très fortes seront prises pour mettre un terme à l’exploitation des enfants, sous le prétexte qu’ils sont des talibés»,
Des mesures très sévères seront prises à l’endroit de tous ceux qui, au nom de l’Islam, continuent à garder des enfants dans des conditions comme celles qui ont entraîné la mort d’autant d’enfants dans des conditions totalement inhumaines. Pour le reste, le Premier ministre et son gouvernement vont, non seulement communiquer dans les prochains jours, mais surtout mettre en œuvre cette directive que je viens d’indiquer. C’est-à-dire organiser la charité, appuyer les établissements qui sont en mesure de recevoir des enfants, les soutenir et fermer tout établissement qui ne répond pas aux normes, mais aussi sévir contre tous ceux qui continueront à vouloir exploiter les enfants en les envoyant mendier dans la rue»
Où en êtes-vous 30 mois plus tard Monsieur le président, Messieurs les ministres?
DJIFER COUPE DU MONDE
Les pluies diluviennes isolent le village de Djifer du reste du pays
photo prise quelques jours avant, à l'entrée de Djifer
La houle qui a causé beaucoup de dégâts dans plusieurs localités du littoral sénégalais n’a pas épargné Djiffère, selon la Rts. Ce village de la commune de Palmarin est presque coupé du reste du pays. Depuis hier, l’unique route qui relie la localité au reste du département de Fatick est presque coupée en deux. Ainsi, aucun véhicule ne sort ni n’entre. La situation est jugée très grave dans ce groupe de villages où vivent plus de 15 000 âmes, majoritairement peuplé de pêcheurs et de mareyeurs.
Dakaractu
L'EXPORT SE PORTE BIEN
Commerce extérieur du Sénégal: Plus de 1206 milliards d’exportations en 2014
Pour l’année 2014, les exportations du Sénégal sont estimées à plus de 1206 milliards de F CFA soit une hausse de 2,8% contre 1173 milliards de F CFA en 2013. Ce relèvement résulte d’une hausse des exportations de produits halieutiques qui ont atteint 191,9 milliards de F CFA en 2014 contre 146,1 milliards de F CFA en 2013, de phosphate qui sont passées de 9 milliards de FCFA à 17 milliards de FCFA, de ciment qui sont ressorties à 91,7 milliards de FCFA en 2014 contre 81,8 milliards de FCFA en 2013. Et, d’après la note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), les importations ont connu un net repli.
Les exportations du Sénégal continuent de reposer sur les produits traditionnels tels que les produits pétroliers, halieutiques, et l’acide phosphorique. Ainsi la note de l’ANSD renseigne que cette forte hausse est imputable à la progression des exportations des produits halieutiques qui ont atteint 191,9 milliards de FCfa en 2014 contre 146,1 milliards de nos francs en 2103. Le phosphate a aussi atteint son pic avec 17 milliards FCfa contre 9 milliards en 2013.
Ces exportations sont plus tournées vers l’Afrique avec un chiffre de 531 milliards. Toutefois les exportations vers la zone d’intégration ont reculé de 2,5% pour atteindre 405,4% milliards de nos francs contre 415,9% en 2103. Le rapport de l’ANSD indique que le Sénégal est fortement dépendant du marché extérieur pour sa consommation. Elles sont arrêtées à plus de 2961 milliards de F CFA en 2014 contre 2963 milliards de nos francs en 2O13, soit un repli de 0,1%.
Et, malgré cette bonne tenue des exportations, la note de l’ANSD fait état d’une balance commerciale toujours déficitaire de 1755 milliards de FCFA. Ce déficit est tributaire de la supériorité des importations sur les exportations. L’ANSD informe que les importations du Sénégal en provenance de la zone CEDEAO s’élèvent à peu prés à 347 milliards de FCfa en 2014, pour 433 milliards en 2013 soit un recul de 19%. Cette baisse est consécutive à celle des importations des huiles brutes de pétrole et des huiles grasses animales et végétales, conclut le rapport.
Khadim FALL/Pressafrik
SAUVER L'HERITAGE ARCHITECTURAL
La sauvegarde des bâtisses coloniales, un héritage
Comme de nombreuses villes d’Afrique subsaharienne, plusieurs villes au Sénégal sont d’origine coloniale. Du nord au sud du pays, les traces matérielles de la colonisation participent au tissu urbain cohérent fait d’architecture plus ou moins remarquable, qui permet aux nouvelles générations de plonger dans le Sénégal d’autrefois. Rues pavées, vieilles bâtisses côtoyant des constructions modernes font partie de l’héritage du Sénégal, autrefois colonie, devenu indépendant en 1960. Ces réalisations coloniales ont été, pour la plupart, portées par des personnalités importantes de l’histoire du pays et d’Europe, dont les noms ont été souvent donnés aux rues, avenues et grande places du pays. Un passé qui nous rappelle qu’au XVIIe siècle, la traite des esclaves devient l'activité dominante en Afrique noire. Plusieurs siècles après, les nouvelles générations sénégalaises et africaines sont témoins de cette époque à travers ces bâtisses et souvent les histoires qui les accompagnent.
Par exemple, il n’est pas rare d’entendre un jeune sénégalais réciter spontanément l’histoire de Gorée après avoir effectué la traversée Dakar-Gorée : « Appelé « Beer » en wolof, l’île a été baptisée « Goede Reede » par les Hollandais, pour être connue plus tard sous le nom de Gorée. Elle offrait, surtout à la fin du XVIIIe siècle, le double visage d’un carrefour prospère, où commerçants négriers, soldats et fonctionnaires vivaient dans un décor de rêve, et d’un entrepôt de « bois d’ébène », avec tout son cortège de souffrances et de larmes », a-t-on souvent coutume d’entendre. Partout au Sénégal, à Rufisque, Thiès, Saint-Louis, Ziguinchor ou ailleurs, vous entendrez des jeunes vous parler de l’histoire de ces villes au grand passé coloniale. Certains, à l’image des guides touristiques, vous plongent par leurs récits dans le Sénégal colonial comme s’ils y avaient vécu.
Si certains rares bâtiments sont réhabilités dans le respect de leur architecture, le piètre respect de la législation sur les monuments historiques, parmi lesquels plusieurs ont été classés par l’UNESCO, tend à une défiguration de certains d'entre eux par des transformations incontrôlées ou encore finissent par s’aplatir sous le poids de l’âge, abandonnés à eux même. «Il est dommage que l’on assiste, partout au Sénégal, à la ruine de cet héritage qui pourtant représente un avantage pour le secteur du tourisme. Dans certains pays, ces bâtisses coloniales sont transformées en hôtels historiques ou en musées et cela marche plutôt bien. Je pense que le Sénégal devrait s’inscrire dans cette logique », estime Xavier Starkloff, Directeur Afrique de l’ouest de la plateforme jovago.com. Face à ce spectacle de désolation dans l’ensemble des villes coloniales sénégalaises, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur la place que les pouvoirs publics accordent au patrimoine architectural colonial. Au-delà de la richesse qu’elles représentent pour l’histoire de l’humanité, la mise en avant de ces vieilles bâtisses attirerait plus de visiteurs (d’affaires, des résidents et autres), particulièrement des touristes, et donc engendrerait des retombées économiques. Entretenir cette architecture coloniale, c’est préserver un patrimoine pour les générations à venir, mais, il faut bien en avoir conscience.
Ismael Kambell/Pressafrik
VIVE LA CANNE A SUCRE!
Le Sénégal, premier exportateur d’alcool brut au sein de l’UEMOA
Le Sénégal est devenu le premier exportateur d’alcool brut au sein de l’Union économique monétaire ouest africain (UEMOA) avec une capacité de 12 millions de litres, a soutenu Louis Lamotte, directeur conseiller de la Compagnie sucrière du Sénégal (CSS) propriétaire de l’usine.
‘’Nous sommes le premier exportateur d’alcool brut dans l’UEMOA et on a une capacité de production de 12 millions de litres qui pourra rapidement monter à 20 millions de litres’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.
Inauguré en 2007 par l’ancien président de la république Abdoulaye Wade, l’usine basée à Richard-Toll (Nord) devait produire annuellement 215 000 hectolitres d’éthanol pour atténuer la dépendance énergétique vis à vis du pétrole.
Employant 130 personnes, le projet a coûté environ 7 milliards de FCFA, selon M. Lamotte. ‘’Nous avons redimensionné le projet, car nous n’avons pas eu la collaboration qu’il fallait avec la SAR (Société africaine de raffinage) et l’Etat ce qui explique que l’usine ne produit aujourd’hui que de l’alcool (…)’’, a t-il dit.
Il a rappelé que la production d’alcool est proportionnelle à la production de sucre, non sans préciser que cette production se fait à partir de la mélasse de canne à sucre.
‘’Si nous arrivons à investir jusqu’à 200 mille tonnes de sucre, nous pourrons atteindre 20 millions de litres par an’, a-t-il assuré.
Senenews
MORTS ET DESOLATION A MBOUR
Les dégâts virent au drame: 4 pêcheurs emportés à Mbour
Quatre personnes ont disparu, plus d'une dizaine de maisons sont sous les eaux, plus de dix (10) pirogues ont subi la furie des vagues à Mbour.
C'est la tristesse et désolatrion à Mbour où les dégâts occasionnés par la mer en furie, ont viré au drame. Quatre (4) pêcheurs manquent à l'appel. Face à cette situation, le Directeur des pêches a été dépêché hier par le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime pour s'enquérir de la situation. Il a promis de s'investir pour que les disparus soient retrouvés. Aussi, au quartier Golf, les traces de la violence des vagues sont visibles. Plus d'une dizaine de maisons sont sous les eaux, plus de dix (10) pirogues sont touchées.
A Mbour, la situation n'est pas nouvelle. L'année dernière, les pêcheurs avaient perdu beaucoup de pirogues du fait de la houle. "Nous sommes très exposés. Dès que la mer est en furie, le trop plein déborde dans nos maisons. Cela a poussé bon nombre de personnes à quitter les lieux. Nous demandons à l'Etat de nous venir en aide car la situation est intenable", pleure un habitant. Faux, rétorque la mairie dans "leQuotidien". "Chaque année, on assiste à cette situation, la mer qui déborde...Pour éviter le pire, la mairie de Mbour a donné des parcelles a deux reprises à ces habitants mais ils attendent la saison séche pour venir s'installer sur les lieux pour réclamer ensuite des parcelles...Du fait du changement climatique, il est presque impossible d'habiter dans ce quartier dont une bonne partie est engloutie par les eaux", rage ladite partie.
Dié BA/Pressafrik
PÊCHE EN HAUSSE
Hausse de près de 20% des débarquements de la pêche
L’activité de la pêche au Sénégal a connu une hausse de 19,7%, en variation trimestrielle, au deuxième trimestre 2015, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Cependant, cette performance est nettement en deçà de celle réalisée au premier trimestre 2015 avec 62,9%.
‘’Ces résultats découlent des améliorations constatées, aussi bien sur les débarquements de la pêche artisanale (plus 17,9%) que sur ceux de la pêche industrielle (plus 29,5%) », explique la DPEE.
La progression des débarquements de la pêche artisanale est tirée par la région de Thiès (70km de Dakar avec plus 34,3%, particulièrement par les captures en provenance de Mboro (plus 59,4%) et de Mbour (plus 40,7%).
‘’L'amélioration de la production halieutique à Mboro est, notamment, expliquée par une forte affluence de pêcheurs, venus d’horizons divers à la recherche de la ceinture et du poulpe, qui sont principalement destinés à l’exportation », avance la DPEE.
Cette structure ajoute, concernant la pêche industrielle que la bonne tenue de l’activité est imputable à la présence de 24 navires chinois pouvant débarquer, en moyenne, 110 à 120 tonnes par jour.
Au total, l’augmentation de l’offre a induit un repli des prix du poisson frais de 11,4% sur la période.
Toutefois, sur un an, l’activité de pêche s’est repliée de 8,7%, au deuxième trimestre 2015. Cette situation s’explique principalement par une baisse de 11,3% des prises de la pêche artisanale en dépit d’une amélioration de la production de la pêche industrielle (plus 6,2%).
Par zone, les captures dans la région de Thiès ont diminué de 20,1%, en glissement annuel, contre une progression de 16% de celles de la région de Saint-Louis (Nord).
En cumul sur le premier semestre 2015, l’activité de pêche s’est contractée de 9,4%, en liaison avec le recul de 12% des débarquements de la pêche artisanale, contre une hausse de 6,7% de ceux de la pêche industrielle.
La baisse des captures au niveau artisanal relève des contreperformances enregistrées dans la région de Thiès (moins 24,8%), en liaison avec le démarrage tardif de la campagne de pêche cette année, à cause de la forte canicule, notamment à Mbour.
Aussi, la rareté de la ressource avec l’arrivée tardive des bancs de sardinelles et d’autres espèces pélagiques, principales espèces de la zone, a entrainé le déplacement des pêcheurs vers la zone nord, mais aussi la reconversion de certains d’entre eux à la pêche des espèces démersales côtières comme les dorades et les pageots.
APA
GUIDE BELGE AU SENEGAL
Le Sénégal avec les meilleures adresses belges
Parution cette semaine d’un excellent guide touristique sur le Sénégal écrit par Kathleen Billen, compatriote belge qui apprit à connaître et apprécier ce pays attachant lors de son séjour avec son mari, l’Ambassadeur de Belgique au Sénégal. Ce guide – bilingue français et néerlandais - vous dévoile les meilleurs coins sénégalais tout en mettant les projecteurs sur les liens avec la Belgique, en particulier les meilleurs restaurants, hôtels et adresses belges. Vous le trouverez à la librairie 4 Vents à Dakar ainsi que dans les bonnes librairies en Belgique.
Ambassade de Belgique à Dakar
4000 NOUVEAUX FERMIERS
Israël et l’Italie s’engagent aux côté du Sénégal sur un projet susceptible d’employer 4000 fermiers
Israël, l’Italie et le Sénégal lanceront dès janvier prochain un projet d’exploitation de 70 sites agricoles localisés dans les régions de Diourbel, Fatick et Thiès. A terme, l’initiative devrait occuper quelques quatre milles fermiers sénégalais, selon Paul Hirshson, représentant de l’Etat d’Israël au Sénégal.
«Le travail va commencer le 1er janvier. Nous avons cinq mois pour finaliser le choix des sociétés qui vont intervenir sur les 70 sites» a-t-il déclaré sans donner plus de détails sur l’échéancier du projet.
«Plusieurs millions de dollars» seront investis dans les futures fermes, a-t-il ajouté lors d’un entretien avec la presse Sénégalaise au siège de l’ambassade de son pays à Dakar.
«Si nous faisons ce que nous devons faire, ce sera un projet pour
toujours. Ce sera pour toujours si tout va bien», a assuré le diplomate israélien, pour dire que le délai d’exécution du projet agricole n’est pas fixé.
Paul Hirshson dit faire de l’agriculture, des échanges économiques entre Israël et le Sénégal, et de «la promotion du dialogue stratégique entre les gouvernements israéliens et sénégalais» les «trois priorités» des fonctions qu’il va exercer au Sénégal pour une durée de «trois ans».
«Il y a beaucoup de choses à faire», notamment dans les domaines de l’agriculture et du commerce entre les deux pays, a-t-il souligné.
Le Sénégal, «un ilôt de stabilité», selon ses propres termes, a «beaucoup de ressemblances» avec Israël, a signalé M. Hirshson, en citant comme exemple «les menaces sécuritaires» dans les pays voisins du sien et ceux qui sont limitrophes ou non éloignés du territoire sénégalais.
Il faut noter qu’Israël renforce sa présence dans l’agriculture ouest-africaine, notamment dans des pays comme la Côte d’Ivoire, grâce à des initiatives publiques ou à l’action de compagnies comme Dekel Oil (filiale de Rina Group) ou LR Group.
Siré Diagne/Senenews
LES FIERTES CREUSES DU SENEGAL
Le changement attendu au Sénégal doit commencer par soi.
Le réflexe du sénégalais lambda consiste à rejeter toutes les fautes sur l'Etat. Mais ce n'est pas l'Etat qui jette des sachets d'eau dans la rue.
Ce n'est pas l'Etat qui vole les câbles de courant ou encore les batteries des lampes solaires.
L’indiscipline règne en maitre dans ce pays avec la loi du "mbedou bour la". Si on remplit les evacuations d'eau d'ordures cela va sans dire qu'en cas de forte pluie l'eau ne pourra pas partir normalement.
Bon nombre d'accidents sont causés par le manque de respect des conducteurs. Un manque de respect envers les usagers de la route, mais aussi un manque de respect envers leurs propres passagers. Pourtant des policiers pour constater l'Etat et les comportements des chauffeurs, c'est pas ce qui manque. Les transports en commun au Sénégal sont des cercueils ambulants, c'est ça qui est la vérité.
On aura beau changer de président tant que nos mentalités ne changeront pas le Sénégal n'avancera pas. Les problèmes sont tous identifiés mais rien n'est fait. Et ça c'est parce que nous attendons le changement mais nous ne voulons pas l'incarner.
Les conditions de vie sont très dures dans certaines zones mais avec de la conviction et beaucoup d'organisation bon nombre de leurs problèmes peuvent être résolus. Surtout au niveau de la propreté des rues.
La propreté serait un bon signe pour notre pays. Organisons des "sett settal" dans chaque quartier, engageons nous à ne plus rien jeter dans la rue.
Propreté rime avec bonne hygiène de vie, une bonne hygiène de vie conduit à une bonne santé.
Les plus riches n'investissent pas dans ce pays pour relever le niveau de vie des populations mais plutôt pour s'enrichir encore plus et maintenir les autres dans la pauvreté. Et quand ils n'ont plus rien à prouver dans le business, ils leur restent une chose à acquérir: les honneurs.
Et c'est à ce moment qu'ils entrent dans la politique. Des milliardaires qui ne sont pas en mesure de montrer du doigt un hôpital qu'ils ont construit dans ce pays. Par contre les immeubles poussent comme des petits pains.Si chaque milliardaire investissait dans son village natal, le Sénégal y gagnerait beaucoup. On en arrive au point où un opposant politique ne fait rien dans l'intérêt de la nation jugeant qu'il va aider le président au lieu d'y voir l'intérêt général.
Une course effrénée après l'argent et le prestige au point de ne plus avoir de convictions. C'est ainsi que se présente le cancer du pays.
Il est grand temps de mettre les gens qu'il faut à la place qu'il faut. Mettre en avant les intérêts de la nation au dessus des intérêts personnels.
Devenir le changement que l'on souhaite voir dans ce pays. Respecter son prochain, l'aider, accorder de l'importance à la vie des autres, chérir les biens publics et se prendre en charge nous même.
Éduquer les enfants afin que notre cher Sénégal puisse faire peau neuve. Et ce n'est pas en ayant pour modèle des danseurs, chanteurs, lutteurs qu'un pays peut espérer quelque chose de sa jeunesse. La force des nations réside dans le savoir vivre et le savoir faire.
La culture de l'excellence et la valorisation de la science. Des modèles nous n'en manquons pas, malheureusement ils sont bien souvent oubliés.
DOUBLEMD/Seneweb
CAP VERT-DAKAR EN BATEAU DIRECT
Transport maritime : le Sénégal et la Cap-Vert œuvre pour une liaison directe en 23 heures
Jorge Homero Tolentino Araujo, est actuellement en visite de travail au Sénégal. L’occasion pour le ministre des Affaires étrangères du Cap Vert avec son homologue sénégalais Mankeur Ndiaye d’annoncer ce jeudi face à la presse, la mise en place d’une liaison maritime directe entre Dakar et Praia, afin de booster les échanges commerciaux et la libre circulation des personnes et des biens.
Annonçant qu’un accord sur la circulation des Sénégalais et des Cabo-Vrdiens sera signé durant cette visite, le patron de la diplomatie sénégalaise fait savoir que «aujourd’hui, une liaison Dakar-Praia fait un mois parce qu’il faut passer par les ports de la Méditerranée. Or, si nous avons une liaison directe en 23 heures, on peut être à Dakar ou Praia».
Selon lui, un comité technique travaille sur cette liaison maritime, : «nous devons choisir un consultant et nous comptons sur des partenaires comme la CEDEAO dont nos deux pays sont membres», a-t-il ajouté.
Pape Dia/Senenews