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IL Y A DU GAZ A ST LOUIS

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Kosmos annonce une découverte de gaz à Saint-Louis

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Kosmos a annoncé « une découverte importante de gaz » au large des côtes sénégalaises. Dans son communiqué, la junior américaine indique avoir « découvert 101 mètres de gaz dans deux réservoirs d’excellente qualité » sur le puits Guembeul-1. Ce forage est situé à 2,7 kilomètres de profondeur, dans au large de Saint-Louis, dans la zone à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie.
Mercredi 27 Janvier 2016 - 13:58
« Nous sommes heureux d’avoir réalisé une autre découverte majeure avec notre premier puits d’exploration au large des côtes du Sénégal. Geumbeul-1 confirme la présence d’une ressource de gaz de classe mondiale qui traverse le Sénégal et la Mauritanie », a déclaré dans un communiqué Andrew G. Inglis, PDG de Kosmos, qui s’est félicité « du succès du programme d’évaluation et du soutien des gouvernements mauritanien et sénégalais ».
Kosmos a signé début 2016 un protocole d’entente avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier, les compagnies nationales des hydrocarbures du Sénégal et de la Mauritanie, fixant les principes d’une coopération intergouvernementale pour le développement du complexe Greater Tortue, qui couvre 1 200 kilomètres carrés près de la frontière sénégalo-mauritanienne.
Selon la junior américaine, les réserves de ce complexe pourraient atteindre 17 000 milliards de pieds cubes de gaz.
Kosmos détient une participation de 60 % dans le puits Guembeul-1, aux côtés de Timis Corporation Limited (30 %) et de Petrosen (10 %). Au Sénégal, le groupe américain détient également des permis sur les blocs Saint-Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond.
Kosmos s’est fait connaître en Afrique par la découverte du champ pétrolier géant « Jubilee » au large du Ghana, en 2007. Le groupe américain est également présent au Maroc et à Sao Tomé-et-Principe.
Jeuneafrique.com/Ndarinfo


CORRUPTION CHERIE

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Le Sénégal, 8ème pays le plus corrompu en Afrique

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Le Sénégal occupe la 8ème place en matière de corruption dans le continent africain et la 61ème au niveau mondial, le pays reste encore dans la «zone rouge» avec un score de 44/100 selon le rapport de l'Indice de Perception de la Corruption 2015 de Transparency International paru mercredi.
«Au regard de ces résultats, le Sénégal a fait, cette année, une progression d'un point sur son score par rapport à l'année précédente. Malgré cette évolution, le Sénégal reste tout de même dans la zone rouge, çest-à -dire en dessous du score de 50/100, la moyenne mondiale, même si l'on peut constater une progression lente mais continue depuis trois ans», a expliqué Birahime Seck, membre du Conseil d'Administration du Forum Civil, lors d'une conférence de presse tenue à Dakar à l'occasion de la publication de ce rapport.
Toutefois, Birahime Seck a indiqué que dans cet indice, il y a lieu de «préciser» que le score obtenu est «même beaucoup plus important» que le classement. «D'où l'objectif pour le Sénégal de sortir de la zone rouge, çest-à -dire dépasser le score de 50/100. Ainsi, pour identifier les voies de renforcement de cette marche globale de notre pays vers l'intégrité, il importe de rapprocher ces résultats de ceux tirés du baromètre mondial de la corruption publié en juillet 2014», a-t-il poursuivi.
Pour rappel, le baromètre publié en décembre dernier, avait identifié 11 institutions publiques et privées fortement touchées par la petite corruption que sont notamment la Police, les partis politiques, le système judicaire, la fonction publique, le Parlement, le système de santé, le système d'éducation, les médias, le secteur privé, les communautés religieuses, les Organisations non-gouvernementales et l'Armée.
«La corruption peut être éliminée si nous ?uvrons tous ensemble. Pour éradiquer les abus de pouvoir et les pots-de-vin et faire la lumière sur les accords secrets, les citoyens doivent, ensemble, dire à leurs gouvernements que cela suffit », a estimé le Chargé de Programme du Forum Civil Bakary Faye.
Cette année, Transparency International appelle chaque personne à agir en votant surunmaskthecorrupt.org pour permettre aux acteurs du Forum Civil de connaître les cas précis qui, aux yeux du grand public, méritent qu'un «message soit envoyé de toute urgence».
Mariama Diémè/Sen360

LA LEPRE EN QUESTION

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200 nouveaux cas de lèpre diagnostiqués en 2015 au Sénégal

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La lèpre existe encore au Sénégal, malgré la gratuité du traitement, a annoncé mardi le coordonnateur du Programme nationale de lutte contre la lèpre, le Dr Louis Hyacinthe Zoubi sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et pour l’année 2015, 200 nouveaux cas de lèpre ont été diagnostiqués.
«La lèpre est encore présente au Sénégal. Le ministère de la Santé à travers le Programme national de lutte contre la lèpre fait des efforts pour pouvoir éradiquer cette maladie. C'est une maladie contagieuse, qui est due à un microbactérium appelé bacille de Hansen», a affirmé le coordonnateur du Programme national de lutte contre la lèpre au Sénégal, le docteur Louis Hyacinthe Zoubi.
Depuis de nombreuses années, l'Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw), «travaille à apporter des changements dans les conditions de vie des anciens lépreux et de leur famille qui vivent dans des villages de reclassement social au Sénégal », selon le responsable de cette association, Mohamed Cissé.
«Aujourd'hui, il y a de très fortes mutations au niveau de ces villages, par rapport au développement des ressources humaines, des infrastructures, des activités génératrices de revenus. Ces villages n'ont presque rien à envier aux villages environnants. Mais malheureusement, ils sont régis par des étiquettes en termes de reclassement social», a-t-il regretté.
Pour le responsable de l'association allemande, du fait qu' «il n'y a plus de malades de lèpre» dans les villages de reclassement, il lance un appel aux autorités et aux décideurs pour que la loi 76-03 du 25 mars qui régit les villages de reclassement social de 1976 soit abrogée, pour faciliter l'intégration de ces personnes au sein de leur collectivité locale.
La loi 76-03 du 25 mars 1976 portant création des villages de reclassement social (Vrs) est une politique de prise en charge que l'Etat avait déroulée au lendemain de l'Indépendance, en remplacement des méthodes isolationnistes consistant à incarcérer en léproserie des maladies dans les lazarets de Saint-Louis et Dakar, entre 1878 et 1888, a abouti à l'implantation au Sénégal de neuf villages de reclassement social (Vrs): Mballing, Peycouk, Koutal, Sowane, kolda, Fadiga, Diambo, Djibélor, Teubi et Darou Salam.
La journée mondiale de la lèpre est célébrée le 25 janvier mais au Sénégal une manifestation est prévue le 31 janvier prochain.
Ndarinfo

SALON DU TOURISME A FATICK

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FATICK ORGANISE SON PREMIER SALON RÉGIONAL DU TOURISME, EN FÉVRIER

senegal

Le Syndicat de l’hôtellerie et de la restauration à Fatick (centre) organise, les 13 et 14 février, son premier Salon régional du tourisme, une initiative censée promouvoir l’activité touristique de la région, a annoncé mercredi son secrétaire régional, Magatte Guèye.
"Nous voulons, à travers ce salon, faire en sorte que la région de Fatick puisse être visible sur le plan touristique et culturel", a expliqué M. Guèye lors d’une réunion préparatoire du salon.
Des activités seront déroulées lors de la manifestation, autour de plusieurs thèmes, dont le suivant : "Quelle approche sécuritaire pour un tourisme local émergent ?"
L’organisation du salon "nécessite un budget de près de 10 millions de francs CFA", selon Magatte Guèye.
"Nous avons décidé d’organiser ce salon parce qu’il y a beaucoup de difficultés dans le secteur du tourisme. Il y a la précarité des emplois et la fermeture de certains hôtels, à cause des lourdes taxes", a-t-il ajouté, espérant que le salon permettra d’arriver à des solutions capables de sauver l’activité touristique dans la région de Fatick.
APS

QUAND LES BELGES PEDALENT...

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Poste de santé de Grand Mbour : des Belges au secours de la maternité

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Les coureurs de Bike for Africa, une initiative de la B. Foundation for Africa de Brussels Airlines, se sont arrêtés au Poste de santé de Grand Mbour, ce jeudi, pour apporter leur aide à la maternité de cette structure sanitaire. Ainsi du matériel et une somme financière ont été offerts pour notamment faciliter le travail du personnel de cette maternité.
Le poste de santé de grand Mbour avait déjà bénéficié de l’aide de la communauté belge en février 2014. En effet, les populations de cette localité ont eu à réceptionner la maternité « Muriel Africa » fondée et financée par Muriel Jonckheere. Ce jeudi, d’autres compatriotes de Muriel sont venus au secours du poste de santé.
« Nous sommes ici avec une troupe de 50 cyclistes belges amateurs qui aiment se déplacer en Afrique avec du vélo. Nous sommes surtout ici pour venir en appui à notre compatriote Muriel qui a fait un travail extraordinaire dans cette maternité. Nos allons finir les travaux dans la maternité pour que les sages restent 24h/24h dans la maternité afin cette structure soit fonctionnelle à toute heure», souligne Herman Carpentier, de Brussels Airlines.
Les responsables de cette maternité se sont réjouis de cet appui qui vient à point nommé. «Au niveau de la maternité nous faisons face à certaines difficultés lors des accouchements. C’est pourquoi l’appui des partenaires belges vient à son heure. Ces dons sont composés pour l’essentiel de vêtements pour les bébés et de matériels pouvant garantir l’amélioration des soins immédiats des nouveaux nés », fait savoir Coumba Sall Ndoye, maitresse sage femme de la maternité « Muriel Africa ».
Dans la foulée, Madame Coumba Sall Ndoye s’est également félicitée de la construction du logement de maitresse sage femme de maternité. Ce qui permettra au personnel qualifié d’être présent en cas d’urgence au niveau de la maternité.
Présent à cette cérémonie de remise de dons, le chargé de la coopération belge à l’Ambassade de Belgique au Sénégal a révélé que son pays intervient au Sénégal dans le domaine sanitaire avec un programme de plus 20millions d’euros.
« Au Sénégal, nous intervenons dans le secteur sanitaire avec un programme de plus de 20millions euros. Nous soutenons le plan national de développement sanitaire dont l’un des piliers est la santé maternelle et infanto-juvénile », indique Dr Dick Clercq, le chargé de la coopération belge à l’Ambassade de Belgique au Sénégal.
La Belgique intervient au Sénégal aussi dans des secteurs comme l’hydraulique rurale, l’assainissement des projets dans les régions Thiès, Diourbel, Fatick et Kaffrine.
EL Hadji Alassane Diallo/Mbourinfo

BEL OPTIMISME MINISTERIEL...

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"BIKE FOR AFRICA VA FAIRE REVENIR LES TOURISTES BELGES’’

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La troisième édition du ‘’Bike For Africa 2016’’, une activité cyclisme démarrée mercredi, devrait contribuer au retour des touristes au Sénégal en diffusant "une bonne image" du pays, a soutenu, jeudi, à Dakar, la ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.
"Cet événement sportif (…) aura un fort impact touristique sur la destination Sénégal, parce que contribuant à diffuser une bonne image de notre pays", a-t-elle dit, lors de la cérémonie de lancement de "Bike For Africa".
Cette activité cycliste, qui se déroulera pendant six jours, réunit 70 cyclistes dont 45 employés de Brussels Airlines, qui vont traverser à vélo le Sénégal et la Gambie (400 Kilomètres), pour soutenir des projets humanitaires africaines et belges.
L’objectif de cette édition est de récolter 150000 euros (98 393 550 FCFA) et d’attirer l’attention sur le potentiel du continent africain au lendemain de la crise Ebola, lit-on dans un document remis aux journalistes.
Cet événement est une initiative de la Fondation Brussels Airlines. Les précédentes éditions se sont déroulées en Afrique du Sud et dans la région des Grands Lacs.
MTTA Senegal

PALU: LE SENEGAL PRIME

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Le Sénégal primé pour ses efforts de lutte contre le paludisme

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L'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA en anglais) a récompensé le Sénégal pour ses efforts dans la lutte contre le paludisme. En effet, notre pays fait partie des 13 pays dont les progrès ont été retenus.
Le Sénégal vient encore d’être honoré pour tous les efforts et innovations consentis dans la lutte contre le paludisme. En effet, l'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) va remettre le prix d’excellence 2016 au Sénégal. Ce prix récompense les progrès réalisés par notre pays, entre 2011 et 2015, dans le cadre du contrôle du paludisme. Selon les initiateurs, le Sénégal est l’un des 13 pays africains reconnus pour leurs progrès dans la lutte contre ce fléau.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a réalisé une forte baisse des cas de paludisme et des décès, et selon l'Organisation Mondiale qui s’occupe des questions de Santé, le pays devrait réduire le nombre de cas de paludisme de 50 pour cent à 75 pour cent pour la période comprise entre 2000 et 2015. Ajoutant en outre que les investissements du gouvernement sénégalais dans le VIH, la TB et le paludisme entre 2014 et 2018 ont progressé de plus de 70 pour cent. Le Sénégal a pour objectif de réduire son taux de mortalité dû au paludisme de manière à pouvoir entrer dans la phase de pré-éradication d'ici 2018.
Pour, l'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) «L'engagement continu du Sénégal dans le contrôle du paludisme a permis au pays d'afficher d'excellentes performances au cours des cinq dernières années», a précisé Joy Phumaphi, secrétaire exécutif d'ALMA, dans les colonnes du site d’information économique en ligne lejecos.com. « En investissant du temps, de l'énergie et de l'argent dans la lutte contre cette maladie mortelle, le Sénégal peut atteindre son objectif qui est d'entrée dans la phase de pré-éradication d'ici 2018, avec le reste du continent», a-t-il-conclu.
Khadim FALL/Pressafrik

DAKAR SERA PROPRE!

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Lutte contre l’insalubrité: Lancement à Dakar d’un concept « Sénégal zéro déchets »

senegal

Le concept « Sénégal zéro déchet » de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides à Dakar (UCG) a été lancé jeudi à Dakar par Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’aménagement du territoire, qui estime que le dit concept participe de la bataille contre l’insalubrité dans la capitale.
Pour lui, ce pari est en train d’être gagné et se présente comme un levier pour engager les acteurs dans le processus visant à réduire au maximum et de façon durable, la production de déchets.
« La stratégie qui sous-tend ce projet s’inscrit dans les deux matrices d’orientation économique et politique majeures de l’Etat du Sénégal, à savoir le Plans Sénégal Émergent et l’Acte 3 de la Décentralisation, notamment dans son objectif de construire des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable », a expliqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr au cours d’une cérémonie de présentation aux acteurs locaux et de lancement de l’appel à projets pour le concours « Quartier zéro déchet ».
Selon le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’aménagement du territoire, ce concept « Zéro déchet » peut être décliné en plusieurs échelons, à savoir la commune, le quartier, le ménage, l’école, l’entreprise, le marché et l’individu.
« Au terme du processus de négociations, un contrat d’objectifs sera signé entre l’UCG et l’institution bénéficiaire, autour d’un projet intégré. Aussi, chaque année, procédera-t-on à une évaluation à l’effet d’honorer les meilleurs acteurs.
Estimant que la bataille contre l’insalubrité ne peut être gagnée sans l’engagement et l’implication de toutes les populations, quel que soit leur secteur d’activités, Abdoulaye Diouf Sarr a invité tous à un investissement humain en faisant de la propreté des quartiers un mécanisme de contrôle citoyen et un processus d’évaluation citoyenne.
« Pour atteindre ces objectifs, j’invite toutes les parties à la réduction d’au moins 30% de la production de déchets solides, l’utilisation de poubelles réglementaires par au moins 75% des ménages, le recyclage d’au moins 75% des déchets plastiques produits et l’exécution de plus de 75% du programme annuel d’activités citoyennes de propreté », a ajouté le ministre Diouf Sarr.
APA


SAUVER LE PATRIMOINE DE ST LOUIS

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Suspension des opérations de démolition à Saint-Louis

senegal

Le Gouverneur de la Région de Saint-Louis Alioune Aidara NIANG a signé, le 19 janvier dernier, un Arrêté interdisant toute opération de démolition de bâtiments anciens sur l’île de Saint-Louis, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 2000.
Elle constitue également une réponse adéquate aux recommandations du Comité du patrimoine mondial (Décision 38 COM 7B.54) demandant notamment de renforcer les mesures institutionnelles de protection et de conservation du site.
Ce nouvel arrêté contribuera sans doute à préserver le patrimoine architectural exceptionnel de l’île de Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale, confronté à de nombreuses menaces. Il conduira également à réduire la disponibilité d’espaces pour la construction de nouveaux ensembles immobiliers qui, ces dernières années ont tendance à porter atteinte à l’intégrité du site.
Ainsi une bataille vient d’être gagnée mais la vigilance et le combat pour la protection et la conservation durable de cette ville historique doivent être menés de manière permanente face aux enjeux de croissance et de pression urbaine sur Saint-Louis.
unesco.org/Ndarinfo

ON NE PLAISANTE PAS AVEC CHEIKH AHMADOU BAMBA!

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Protestations au Sénégal après une caricature avec un chef religieux musulman dans Jeune Afrique

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Une caricature publiée jeudi par Jeune Afrique avec une photo du fondateur de la confrérie musulmane mouride du Sénégal a suscité une vague de protestations dans ce pays, poussant l'hebdomadaire à supprimer le dessin et le texte qu'il illustrait.
Dans un communiqué vendredi, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Seydou Guèye, a fait part de la désapprobation, la colère de la communauté mouride, et au-delà, de tous les Sénégalais à la suite de ce dessin, dont la version initiale montrait une photo de Cheikh Ahmadou Bamba.
A la suite du chef de l'Etat, le président Macky Sall, le gouvernement du Sénégal exprime toute son indignation et condamne, avec fermeté, cette maladresse incompréhensible et inadmissible de la part d'un organe de presse qui s'identifie à l'Afrique et censé connaître, défendre et promouvoir la culture et les valeurs africaines, déclare M. Guèye.
Le dessin controversé accompagnait un article sur une polémique au Sénégal autour du port par des hommes de sacs à main considérés comme féminins, suivant une mode lancée par un jeune chanteur, Wally Seck, assimilée par ses plus virulents détracteurs à une promotion de l'homosexualité, illégale dans ce pays.
L'article publié jeudi sur le site de Jeune Afrique, intitulé Jeu de sacs à main, jeu de vilains..., s'accompagnait d'une caricature représentant un Occidental qui regarde une photo de Cheikh Ahmadou Bamba, en caftan blanc.
Tiens, pourquoi il porte une robe, lui ?, demandait l'Occidental, cigare à la main, à un homme noir, chéchia et barbiche, interloqué, censé figurer un musulman dévot.
Cette représentation ayant suscité une vague d'indignations d'internautes sénégalais sur les réseaux sociaux, Jeune Afrique l'a modifiée, remplaçant la photo du chef religieux par le dessin du même homme en boubou, avec chéchia et barbiche.
Vendredi, le lien vers l'article renvoyait à un message de la rédactrice en chef numérique de Jeune Afrique, Elise Colette. Elle y présente les sincères excuses du journal qui, compte tenu de l'émotion suscitée au Sénégal, a préféré supprimer ce dessin et le texte qui l'accompagnait.
Avec ce dessin, notre intention n'était pas de blesser qui que ce soit, et encore moins de porter atteinte à la figure vénérée par de nombreux fidèles de Cheikh Ahmadou Bamba, mais de dénoncer la bêtise de ceux qui ne font pas la différence entre un caftan et une robe, affirme-t-elle.
Jeudi soir, de Touba (centre), ville sainte des mourides, le porte-parole de la confrérie, Serigne Bassirou Mbacké Abdoul Khadre, a dénoncé une attaque contre Cheikh Ahmadou Bamba et les mourides à travers ce dessin.
Nous avons saisi le président Macky Sall, en visite à Addis Abeba pour un sommet africain, nous avons vu qu'en moins de deux heures, la caricature a été changée et nous l'en remercions, a déclaré le porte-parole, cité par plusieurs journaux.
Le disciple qui voit son guide attaqué peut avoir une réaction imprévisible, a-t-il prévenu.
Dans son communiqué, le gouvernement prend acte des excuses présentées par Jeune Afrique, soulignant que Cheikh Ahmadou Bamba est un symbole national, un patrimoine culturel mondial.
Dakar prendra toutes les dispositions nécessaires pour la protection de nos figures historiques, le respect de nos valeurs et convictions religieuses, ajoute le porte-parole, sans autre précision.
En janvier 2015, le Sénégal avait interdit la diffusion d'une édition de l'hebdomadaire Charlie Hebdo et du quotidien français Libération publiant une caricature présentée comme celle du prophète de l'islam, religion de plus de 90% de la population.
©AFP

DRAME AU PORT DE DAKAR

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Explosion au port de Dakar, un navire part en fumée et fait 7 morts

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Une grande explosion s’est faite entendre à bord d’un navire qui avait accosté au port de Dakar ce vendredi 29 janvier. L’incendie qui s’en est suivi a causé la mort de sept personnes et fait trois blessés. Après avoir circonscrit les dégâts, les services de sécurité du port ont ouvert une enquête pour en déterminer les causes exactes, a-t-on appris de Jeune Afrique.
Explosion au port de Dakar, accident ou incendie criminel ?
Une forte explosion s’est déclenchée au Port autonome de Dakar (PAD). C’était à la mi-journée de ce vendredi. Les faits se sont produits à bord d’un navire amarré au môle 10 du port. L’incendie qui s’en est suivi a causé la mort de sept personnes (Six Sénégalais et un Ghanéen) et fait trois blessés graves, tous des salariés de la société Delta Shipping. Ces hommes étaient commis à une opération de découpe sur le navire lorsque la déflagration s’est produite et qu’un grave incendie s’en est suivi. Mais qu’est ce qui serait à la base de ce sinistre?
A en croire la cellule de communication et des relations publiques du port de Dakar, cette explosion serait due à un groupe électrogène défaillant et à la présence d’un produit inflammable dans la cale du bateau. La Capitainerie de cette infrastructure portuaire a immédiatement déployé le Centre opérationnel polyvalent composé des pompiers sénégalais appuyés par leurs collègues marins français. Leurs actions conjuguées ont permis de circonscrire l’incendie mais les dégâts, tant humains que matériels, sont considérables. Une enquête a donc été ouverte pour déterminer avec précision la cause de ce drame.
Mais d’ores et déjà, certaines personnes n’écartent pas la piste d’un incendie criminel dû à un attentat perpétré par des terroristes. Quoi qu’il en soit, le président Macky Sall et toutes les autorités sénégalaises sont interpellés afin de prendre les dispositions idoines pour garantir la paix et la sécurité au Sénégal.
Afrique/7

PAS D'HOMOS AU PAYS DE LA TERANGA

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Lutte contre l’homosexualité au Sénégal-un projet de loi pour criminaliser les relations contre nature en gestation

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Le Sénégal veut passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre l’homosexualité. Et, pour cela un projet de loi est en gestation pour criminaliser les relations contre nature. L’annonce à été faite hier à Thiès par Imam Massamba Diop président exécutif de l’organisation islamique Jamra et coordonnateur national du mouvement « Mbagn gacce », en tournée dans la région de Thiès.
Ainsi l’Organisation islamique Jamra continue sa croisade contre l'homosexualité à une cadence beaucoup plus soutenue. En effet, l’organisation islamique porte un projet de loi pour criminalisation les relations contre nature. L’annonce a été faite par imam Massamba Gueye. A à en croire l’As, qui cite Imam Gueye, ce projet visera à criminaliser toute union contre nature au Sénégal. Ajoutant que les députés vont être impliqués. Imam Massamba Gueye d’annoncé que « que leurs organisations à savoir Jamra et Mbagn Gacce vont se réunir aujourd’hui pour commencer à travailler sur cette proposition de loi va être déposée dans les prochains jours sur la table de l’Assemblée nationale « Nous ne pouvons pas accepter qu’on tente de légaliser l’homosexualité dans notre pays », tranche Imam Massamba Gueye.
Khadim FALL/Pressafrik

SUBVENTION POUR LA MAISON DES ESCLAVES DE GOREE

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GORÉE : UNE SUBVENTION DE PLUS 600 MILLIONS POUR LA RÉNOVATION DE LA MAISON DES ESCLAVES

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La coalition internationale des sites de conscience, une organisation qui regroupe 200 sites historiques et de mémoires, a octroyé une subvention d’un million de dollars (604 millions frs CFA) pour la rénovation, l’agrandissement et le changement de vocation de la Maison des esclaves de Gorée, a annoncé lundi le maire de la ville, Augustin Senghor.
"Nous avons obtenu un financement d’un million de dollars pour la rénovation de la maison des Esclaves de Gorée pour en faire en plus d’un lieu de mémoire, un centre de documentation afin qu’elle soit l’un des sites les plus visités dans le monde" a dit Augustin Senghor, dans un entretien avec l’APS.
Un changement de dimension de la maison des esclaves que le maire de Gorée appelle de tous ces vœux afin de permettre au site insulaire "de se positionner parmi les sites qui reçoivent le plus de visites au monde".
Augustin Senghor qui s’est réjoui d’un tel accord de financement a souligné que la coopération est l’un des piliers de fonctionnement de sa commune qui bénéficie de plusieurs engagements financiers de la part de structure privés nationaux et internationaux.
Dans un communiqué de presse consécutif à la visite rendue à l’édile de Gorée et à son équipe municipale, la coalition internationale des sites de conscience a précisé que "les travaux de rénovation ont un cout global de 1,8 millions de dollars dont déjà 1 million mobilisé grâce à la fondation Ford, le reste devant venir de l’Etat du Sénégal".
Selon la directrice du programme des réseaux mondiaux de cette coalition, Dr Sophia Milosevic, les travaux vise à faire de "ce site historique important, un centre international d’excellence pour l’engagement citoyen sur l’histoire de l’esclavage et ses héritages contemporains".
Prévu pour durer 3 ans, les travaux de rénovation, d’agrandissement et de modernisation de la Maison des Esclaves, devront, tout en respectant l’architecture des lieux, (Gorée étant classé patrimoine mondiale de l’UNESCO), comporter "une extension du musée ainsi que l’enrichissement de son contenu de même qu’une actualisation des expositions", renseigne le document.
A termes, selon la coalition des sites de consciences initiatrice de ce projet, "la Maison des Esclaves sera positionnée comme un centre mondial d’excellence sur l’esclavage et ses héritages contemporains".
La Maison des esclaves, un haut lieu de mémoire située sur l’île de Gorée, à 2 km au large de Dakar, accueille chaque année des milliers de visiteurs intéressés par la traite des esclaves.
La Maison des esclaves, dernière des esclaveries de Gorée construite par les Hollandais en 1676, entièrement restaurée en 1990 par l’association Gorée - Fraternité avec l’aide de l’UNESCO.
APS

IL FAIT CHAUD AU SENEGAL

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Coup de chaud inhabituel et conséquences pour la santé

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Au Sénégal, les populations font face, depuis début janvier, à un coup de chaud inhabituel. Jamais, depuis le début des relevés météo en 1948, il n’a fait aussi chaud en janvier. Les normales sont dépassées de 3 à 4 degrés vers Dakar, de plus de 5 à 7 degrés dans l’est du pays. Si certains sont satisfaits de garder leurs tenues d’été, ce dérèglement a aussi des conséquences notamment sur la santé des Sénégalais.
« Il fait chaud, très chaud oui… Le climat est mauvais », dit Oumar, taximan, qui prend des coups de chaud en attendant le client.
Ndour établit le même constat, mais ne l’explique pas. « Il fait trop chaud. Je ne sais pas pourquoi, mais cette année est trop chaude et ce n’est pas normal », dit-il.
Mr Faye, le voisin de Ndour a, lui, un début d’explications. « Actuellement, on dit que c’est à cause du changement du climat », explique-t-il.
Pour avoir un début de réponse, il faut aller à l’agence nationale de la météo.
« Il y a des températures qui dépassent largement, très largement les normales saisonnières que l’on a eues. Il fait chaud, c’est vrai, parce qu’il y a un temps ensoleillé. En surface, on a des vents qui nous proviennent d’Est, c’est-à-dire du Sahel et du Sahara. Mais en altitude, il fait un peu plus frais et la nuit, c’est ressenti parce que durant la nuit les vents du secteur Est virent pour prendre une composante du secteur Nord », explique, de son côté, Pape Ngor Ndiaye, prévisionniste.
Les vents d’Est transportent d’importantes quantités de sable du Sahara et cette poussière provoque, malheureusement, rhume et maux de gorge.
Les autorités appellent la population à faire attention aux personnes âgées et aux enfants. Un site internet www.airdakar.org permet de suivre la qualité de l’air, heure par heure.
RFI.FR

48h SANS EAU

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Pénurie d’eau d’au moins 48 heures annoncée

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Le directeur de l’exploitation en a fait l'annonce. Les Sénégalais vont encore renouer avec les pénuries d’eau . la Sénégalaise des Eaux (SDE), que l’eau va manquer au moins pendant 48 heures dans certaines villes sénégalaises notamment à Dakar, Thiès et Pire. Selon le Directeur Diéry Ba ces désagréments seront dues à une opération de maintenance.
«C’est une opération de maintenance sur les installations de production, notamment sur le Lac de Guiers et les forages qui sont sur ce trajet», a expliqué le patron de la Sde. Les localités concernées sont d’après lui, Louga, Kébémer, Pire, Tivaouane, Ndande, Thiès, Rufisque, la banlieue de Dakar et Dakar ville.
Une fois ces travaux achevés mercredi, le retour à la normale est envisagé dans la nuit du mercredi à jeudi.
Senenews


500 CAMIONS POUR LE SENEGAL

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Le marocain Riad Motors va livrer 3000 camions

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Riad Motors, qui exécute le programme de renouvellement de 3000 gros porteurs au Sénégal, va remettre les clés des premiers lots de camions lors d’une cérémonie prévue le 6 février et qui sera présidée par le président Macky Sall. Le marché est estimé à 250 milliards de Fcfa.
La Coopérative nationale d’entreprises de transport de marchandises du Sénégal (CNETM) a bénéficié d’un projet d’acquisition de 3000 gros porteurs grâce au soutien de l’Etat pour un montant de 250 milliards de Fcfa.
Les véhicules de gamme Sinotruck seront livrés par le constructeur marocain Riad Motors qui a signé un protocole d’accord avec la CNETM et l’Etat du Sénégal.
D’après Thierno Diouf, secrétaire général de la CNETM, la phase pilote permettra l’acquisition de 1600 véhicules pour la période 2016-2018 pour un montant de 120 milliards de Fcfa.
Pour la seconde phase allant de 2018 à 2020, 1400 véhicules seront livrés pour un montant de 107 milliards de Fcfa. Selon Diouf, le programme prévoit l’installation d’une usine de montage de camions, la mise en place de huit points de services après-vente qui seront renforcés par des unités mobiles équipées en matériel et outillage pour des opérations hors zone.
Par ailleurs, «dans ce projet, nous avons prévu un renforcement des capacités par la formation des acteurs transporteurs, conducteurs, ouvriers et des différents segments des métiers de l’automobile», explique Thierno Diouf.
Le président Macky Sall présidera la cérémonie de remise des clés des premiers lots de camions ce samedi 6 février au Grand Théâtre de Dakar
Riad Motors avait déjà dévoilé un échantillon de 200 camions financé à hauteur de 10 milliards de Fcfa par la Bank of Africa (BOA) et 5 milliards de Fcfa par la Banque nationale de développement économique (BNDE) lors de la dernière visite au Sénégal, en mai 2015, du roi Mohamed VI. Le souverain et le président Macky Sall s’étaient rendus à Diamniadio (département de Rufisque) pour visiter l’usine de Riad Motors.
Pour le renouvellement, une commission a été mise en place pour définir les critères d’attribution. Cette dernière ne sera pas impersonnelle, rassure Thierno Diouf. Tout transporteur qui remplit les critères préétablis, renseigne-t-il, va rendre son camion. En même temps, il bénéficiera d’une prime à la casse et d’un camion neuf qu’il doit payer sur 7 ans, c’est-à-dire 72 mois.
Les responsables du ministère des Transports ne veulent «plus voir des véhicules âgés de 25 ans qui roulent encore au Sénégal». Même si le renouvellement des 29000 véhicules concernés se fera «graduellement».
Ibrahima Diallo/Le360

ON EXCISE DE PLUS EN PLUS A DAKAR

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Quand l’excision s’exile à Dakar, où elle augmente de 8 %

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La pratique de l’excision s’installe de plus en plus à Dakar. Les résultats d’une étude d’impact des déclarations d’abandon de l’excision au Sénégal révèlent que la pratique a subi une hausse de 8,0% en 2015 dans la capitale sénégalaise. Une pratique effectuée sur des filles âgées de 0 à 14 ans. D’où l’exode du phénomène des zones rurales vers les centres urbains.
Au Sénégal, le phénomène de l’excision semble emprunter le chemin de l’exode rural. Une étude d’impact des déclarations d’abandon de la pratique au Sénégal révèle que l’excision a subi une hausse de 8,0% à Dakar en 2015 notamment chez des filles âgées de 0 à 14 ans. Un état de fait qui a surpris plus d’un du moment que le Groupe d’Etude de Recherche et d’Appui au Développement (GERAD) affirme, dans son étude, que l’urbanisation galopante constatée au niveau des nids de l’excision explique le recul constaté au niveau national.
Certains pratiquants se sont ainsi joués des acteurs engagés dans la lutte contre l’excision qui jusque-là, n’ont concentré l’essentiel de leurs forces que dans les zones périphériques ou frontalières, en allant s’installer dans des zones insoupçonnées. La directrice du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, l’a d’ailleurs reconnu.
Mme Coumba Thiam Ngom explique que « dans les premières approches, on n’a pas pris en compte Dakar parce qu’on pensait que c’est la capitale où ce phénomène n’allait pas se produire ». A son avis, cette percée du phénomène à Dakar peut se justifier du fait que les populations pratiquantes rejoignent la capitale et y pratiquent l’excision en cachette.
A cela Mme Ngom y ajoute l’émergence des phénomènes nouveaux comme celui des « mères exciseuses » qui l’appliquent sur l’enfant au berceau. S’y greffent le phénomène de la « médicalisation » de la pratique avec la population qui considère tout individu portant une blouse blanche comme appartement au personnel médical.
De la résistance nourrie par le poids de la tradition, les croyances religieuses, les raisons sociétales et initiatiques
« Au Sénégal, le nombre de filles impacté est à la baisse », s’est exclamée Représentant Résident de l’UNFPA au Sénégal. Mme Andréa Wojnar Diagne qui s’est réjoui des bon résultats du Sénégal avance que « jusqu’en décembre 2015, 6176 communautés dans le pays ont déclaré avoir abandonné la pratique de l’excision ».
A cela, le Conseiller technique N°1 du Ministère de la Femme du Sénégal brandit l’enquête démographique de santé continue qui parle d’un taux de prévalence de 25% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans et 13% pour les filles de moins de 13 ans au lieu des 28% d’avant. Ce qui montre que les communautés abandonnent mais il y a toujours des poches de résistance.
La représentante du ministre de rappeler, par ailleurs, que malgré cette embellie en Afrique, l’excision est encore en cours car pratiquée dans près de 28 pays africains et affecte, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre 100 et 140 millions de femmes et de jeunes filles qui ont subi ce phénomène. Ce qui, selon elle, explique le fait que la prévalence est variable d’un pays à un autre et plus particulièrement d’une ethnie à une autre.
Dans son analyse des résultats, le GERAD pointe du doigt les contraintes socioculturelles notées dans les zones de résistance. Sur ce plan, l’équipe de recherche parle du poids de la tradition notamment dans les départements de Bignona, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor et Kanel. Alors qu’au niveau de la région de Matam, notamment dans les départements de Kanel et de Matam, souligne le GERAD, la religion est très présente parmi les principales raisons avancées.
L’étude révèle également que l’excision subsiste au niveau des régions frontalières parce que certains pays qui entourent le Sénégal n’ont pas de loi interdisant la pratique. A en croire la directrice de la femme, « certaines populations se rendent dans ces pays limitrophes rien que pour exciser leurs filles et revenir ». Une approche sur laquelle se focalisent acteurs engagés dans la lutte contre ce phénomène pour voir comment développer une stratégie transfrontalière.
En dépit de ces quelques taches noires, la communauté des acteurs contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), s’est félicitée de l’impact de la déclaration d’abandon. C’est dans cette dynamique que le GERAD recommande, entre autres, d’aller vers des projets de territorialisation économiques aux dimensions émancipatrices en accompagnant des programmes d’éducation.
Sur ce point, Mme Andréa Wojnar Diagne de l’UNFPA loue le programme communautaire de renforcement de capacité de l’Ong TOSTAN d’une durée de trois ans. « Lorsque les femmes bénéficient d’une éducation, lorsqu’elles ont une compréhension claire de leurs droits et de leurs devoirs, lorsqu’on leur donne la capacité d’entreprendre, elles ont le courage de se dresser et de dire non à toute pratique qui a un effet néfaste sur leur santé et celle de leurs enfants ».
Cette étude est perçu par les différentes prenante comme un outil devant leur permettra d’évaluer leur lutte et voir ce qui reste à faire, comment s’y prendre et avec quel moyen.
AllAfrica Global Media/Dakar-echo.com

NON A LA PSYCHOSE MEDIATIQUE!

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Dakar muscle sa sécurité de crainte d’attentats terroristes

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Après Bamako et Ouagadougou, Dakar sera-t-elle la prochaine capitale africaine frappée par une attaque terroriste ? C’est ce que craignent les autorités sénégalaises qui multiplient, depuis plusieurs semaines, contrôles et arrestations, et ont publié les noms de plusieurs djihadistes sénégalais ayant rejoint l’Etat islamique (EI) en Libye et les rangs de Boko Haram au Nigeria.
La situation est « plus que jamais préoccupante », a insisté mardi 2 février le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique sénégalais Abdoulaye Daouda Diallo, pointant « la porosité des frontières, la circulation des armes, la faiblesse des institutions, le déficit démocratique ». Il a annoncé le lancement d’« une cellule interministérielle de coordination des opérations (CICO) pour lutter contre les actes terroristes ». Selon le journal en ligne Pressafrik, « cette structure permanente et fonctionnelle vingt-quatre heures sur vingt-quatre » regroupera, notamment, « le ministère de l’intérieur, les forces armées, les services de santé ainsi que ceux de la présidence ».
Le 21 janvier déjà, devant l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdoulaye Daouda Diallo indiquait avoir ordonné aux gérants d’hôtels de sécuriser leurs établissements, sous peine de fermeture. « Le dispositif a été renforcé au niveau des points névralgiques, comme les monuments publics et autres. Les individus, mais aussi les véhicules, sont davantage arrêtés. Nous faisons de la présence dissuasive », a précisé au Monde Afrique le porte-parole de la police sénégalaise, Henri Ciss.
Les milieux musulmans radicaux visés
Des opérations de sécurisation ont été menées conjointement à Dakar et à Thiès durant le week-end du 22 au 24 janvier. D’après le communiqué de la police, plus de 900 personnes ont été contrôlées. L’opération, élargie à l’ensemble du territoire sénégalais, a été renouvelée durant la nuit du 30 au 31 janvier, au cours de laquelle 800 individus ont été interpellés. Mais « parmi eux, aucun n’a été ni de près ni de loin associé au terrorisme », affirme le directeur général de la police, Oumar Maal. « Il s’agissait uniquement de contrôles plus poussés parce que notre stratégie est de surprendre les potentiels terroristes. Aujourd’hui, il n’y a pas de cellule terroriste au Sénégal, mais nous prenons nos dispositions pour ne pas être pris au dépourvu. Nous sommes en alerte de façon continue. »
Cette surveillance vise directement les milieux musulmans radicaux. La construction de la mosquée de l’aéroport de Dakar a ainsi été stoppée, en raison de soupçons sur des liens avec des ramifications de réseaux djihadistes.
A Kolda, dans le sud du Sénégal, un imam a été arrêté pour la première fois le 9 octobre 2015 pour apologie du terrorisme. Trois autres responsables musulmans ont connu le même sort le 6 novembre à Kaolack, Rufisque et dans la banlieue dakaroise pour leur proximité avec des milieux djihadistes et des propos incitant au terrorisme. Quelques jours plus tard, les autorités sénégalaises prohibaient le port de la burqa sur le territoire.
Mais « la lutte contre le terrorisme ne peut être l’apanage d’un seul pays. On travaille également avec nos voisins et au-delà, les voisins de nos voisins », argue le directeur de la police. La présence des forces de sécurité sénégalaises a été renforcée au niveau des frontières. Le 26 janvier, un nouveau commissariat a été inauguré à Richard Toll, dans le nord du Sénégal, non loin de la Mauritanie.
Depuis novembre 2013, un Plan triennal d’action de lutte contre le terrorisme (PACT) a été mis en place entre la France et le Sénégal. Le projet de 460 millions de francs CFA (700 000 euros) est financé par le Fonds de solidarité prioritaire du ministère des affaires étrangères français. « Des séminaires, des formations et des ateliers sont organisés dans ce cadre, explique Oumar Maal. Il y a aussi des transmissions de renseignements dans la collaboration avec la France. D’autre part, nous avons d’autres partenaires de l’Union européenne comme l’Espagne et l’Italie et nous travaillons également avec les Etats-Unis. »
En attendant le numéro vert que le comité interministériel devrait mettre en place sous peu deux numéros sont disponibles pour alerter les autorités sénégalaises : le 17 et le 800 820 820.
« L’Etat communique mal »
L’opposition juge ces dispositions du gouvernement excessives. « L’Etat devrait davantage informer les populations sur le comportement à adopter face à la menace terroriste. Il pourrait organiser des réunions dans les quartiers pour conscientiser les Sénégalais plutôt que ce déploiement excessif des forces de l’ordre. J’estime que l’Etat communique mal. (…) Il aurait dû consulter la classe politique et la société civile avant de dicter des mesures qui restreignent les libertés individuelles », dit Babacar Gaye, porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS). « On n’a pas le droit de fouiller les coffres des véhicules sans l’accord d’un juge ! », insiste-t-il.
Salma Niasse - Le Monde

JAZZ A GOREE

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2ème édition du festival dakar-gorée jazz : Une trentaine d’artistes attendus

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Du 5 au 8 février
La Maison de la Culture Douta Seck abritera, ce vendredi et samedi, la deuxième édition du Festival Dakar-Gorée Jazz. Cet événement culturel se veut une réponse au besoin de positionnement de la destination Dakar.
Après une « belle » réussite en 2015, la deuxième édition du Festival Dakar-Gorée Jazz revient cette année avec une programmation à couper le souffle. Face à la presse mardi dernier, le président du festival, Amadou Koly Niang, a indiqué que l’innovation, pour cette édition, sera surtout la qualité du spectacle qui sera proposé. Près d’une trentaine d’artistes d’ici et d’ailleurs prendront part à cet événement culturel qui veut, cette année, rendre un vibrant hommage à l’historien Cheikh Anta Diop. L’objectif de ce festival est de contribuer à la valorisation du patrimoine culturel et historique, lequel offre d’intéressantes possibilités de connaissance et une bonne promotion du tourisme.
Selon les initiateurs de la manifestation, la « légitimité et la pertinence du Dakar-Gorée Jazz Festival se fondent, ainsi, dans la convergence des créations artistiques et des initiatives de promotion touristique pour renforcer et garder le rang de la capitale sénégalaise comme principale destination en Afrique de l’ouest ». Mais aussi une ville de rencontres internationales de tout ordre.
« Dakar a toujours ambitionné d’être une ville à vocation touristique et pourtant, il n’y a guère de manifestations culturelles majeures purement touristiques, en dépit des nombreuses possibilités et opportunités qui lui sont offertes », lit-on dans un document remis à la presse.
Pour le président du festival, « Dakar-Gorée Jazz Festival » est un événement majeur inscrit dans le calendrier culturel du Sénégal. C’est également une réponse au besoin de positionnement de la destination Dakar.
Durant ce festival, a expliqué René Guèye, membre du comité d’organisation, une large part sera accordée aux artistes locaux. C’est dans cette optique que des artistes comme Cheikh Tidiane Tall, Idrissa Diop ainsi que des groupes comme l’Orchestre national du Sénégal, le Groupe Doudou Ndiaye Rose et Sing Sing…vont se relayer sur scène. Par rapport aux artistes étrangers invités, les spectateurs peuvent s’attendre à la prestation du bassiste Essiet Okon Essiet, du saxophoniste, flûtiste, clarinettiste, Jay Rodriguez, du pianiste Benito Gonzales ou du batteur Craig Holiday Haynes. Toujours dans le cadre de ces manifestations, une conférence sur l’évolution de la musique jazz et le « Black history month » est prévue aujourd’hui.
Les activités de cette deuxième édition de « Dakar-Gorée Jazz Festival » seront clôturées par un pèlerinage au village natal de Cheikh Anta Diop, Thieytou, dans la région de Diourbel.
Ibrahima BA/Lesoleil

MALADIES DES YEUX

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165 000 aveugles et 800 000 handicapés visuels au Sénégal

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La cécité est en pleine croissance au Sénégal. En témoignent les chiffres révélés par le Dr Boubacar Sall, coordonnateur du programme de santé oculaire au ministère de la Santé et de l'action sociale.
"La prévalence au niveau national est de 1.4%, soit au minimum 165 000 aveugles. En tout et pour tout, il y a 800 000 personnes handicapées visuels dans ce pays", a-t-il révélé. De plus, la demande chirurgicale est supérieure à l'offre et les personnes du troisième age sont plus touchées par ce mal.
Seneweb

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