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DON DE RIZ DU JAPON

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Le Japon offre 8751 tonnes de riz au Sénégal

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La déléguée générale à la Protection et à la Solidarité nationale (Dgpsn), Mme Anta Sarr Diacko, a présidé hier une cérémonie officielle de réception d’aide alimentaire de 8751 tonnes de riz d’une valeur de plus de deux (2) milliards de FCfa offertes par le Japon. En marge de la réception, elle a procédé à une remise symbolique d’un lot de matériels informatiques et de motos aux 14 antennes régionales de la Dgpsn récemment créées.
Le programme d’aide alimentaire constitue un volet essentiel dans la coopération qui lie la République du Sénégal au Japon. C’est dans ce cadre que la déléguée générale à la Protection et à la Solidarité nationale, Mme Anta Sarr Diacko, a reçu de Takashi Kitahara, ambassadeur du Japon au Sénégal, un don en riz estimé à 8751 tonnes d’une valeur globale de deux (2) milliards 388 millions de FCfa. « Cette donation est destinée à la vente sur le marché national et les recettes seront versées au Trésor public pour alimenter le fonds de contrepartie de l’aide alimentaire », a dit Mme Anta Sarr Diacko.
Conformément à l’accord fixant les modalités conclues entre les deux gouvernements, ce fonds qui existe depuis une vingtaine d’années a financé des projets de développement. « C’est ainsi que grâce à cet outil de financement, d’importants projets du gouvernement ont pu être réalisés permettant de soulager des populations qui vivent en zones défavorisées à travers l’acquisition d’intrants agricoles, de vivres et de moyens d’approvisionnement en eau », a rappelé la déléguée générale. Elle a en outre saisi l’opportunité pour saluer le dynamisme de la coopération qui lie les deux pays depuis des années.
Takashi Kitahara, ambassadeur du Japon au Sénégal, a rappelé qu’au Sénégal «les dures conditions climatiques affectent souvent les récoltes qui traduisent une baisse de la production, notamment du riz ». Le gouvernement du Japon s’est engagé à accompagner les efforts du Sénégal pour l’accroissement de la production en riz par l’envoi d’experts en agriculture. Ces techniciens ont pour mission de transférer leurs connaissances et leur savoir-faire aux agriculteurs sénégalais. « Jusqu’à présent le Japon a concentré son aide alimentaire dans le nord. Désormais, cette approche sera étendue dans les zones pluviales du Sud », promet le diplomate.
D’ailleurs, un projet japonais de mécanisation agricole lancé la semaine dernière a permis de mettre à la disposition de petits producteurs sénégalais 300 semoirs, 100 décortiqueuses, 30 batteuses et 25 motoculteurs. En marge de la rencontre, Mme Anta Sarr Diacko a procédé à la remise officielle de matériels destinés aux points focaux de sa structure installés dans les 14 régions du Sénégal. Ceux-ci ont pour mission, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de recenser les nécessiteux pour le programme des bourses familiales. Les responsables des antennes régionales de la Dgpsn ont reçu un lot de matériels informatiques et des motos.
Oumar BA/Lesoleil


TOURISME: DECENTRALISONS!

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Coopération décentralisée et tourisme, un parfait jumelage au Sénégal

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Depuis plusieurs années, le Sénégal fait figure d'exemple en terme de coopération décentralisée. Pour le secteur du tourisme, elle a permis la mise en place de nombreux projets, mais surtout la création d'emplois dans l'arrière-pays.
Si pendant de nombreuses années la coopération décentralisée était orientée essentiellement vers l'éducation, la santé, l'agriculture et l'accès à l'eau, désormais le tourisme prend peu à peu une place non négligeable dans les actions de coopération.
En effet, à l'image de ce qui a été fait dans les pays occidentaux en terme de dynamisation du tourisme rural, le Sénégal est depuis plusieurs années un exemple de coopération décentralisée touristique. Cette coopération qui a fait ses preuves dans plusieurs projets, notamment dans l'écotourisme, constitue un élément clé pour le développement local surtout dans l'arrière-pays.
En outre la coopération décentralisée pourrait participer pleinement à la réussite de l'acte 3 de la décentralisée et impulser activement la réalisation des objectifs du millénaire en matière de lutte contre la pauvreté.
« La coopération touristique est un moyen efficace pour encourager les collectivités à intégrer beaucoup plus les problématiques de ces nouvelles formes de tourisme dans leurs coopérations. Cela va au-delà d'une simple aide à l'élaboration d'une offre touristique alternative, et crée les conditions de développement pour les collectivités en favorisant une approche sociale du tourisme solidaire », explique Guillaume PEPIN, Directeur Afrique de l'Ouest de la plateforme jovago.com, spécialisée dans l'hôtellerie et le tourisme de masse.
On voit tout l'intérêt d'une telle démarche pour les populations du Sénégal qui voient des activités nouvelles sources de richesses supplémentaires s'implanter sur leur territoire et pour la collectivité qui peut donner du sens et de la crédibilité à son engagement dans la solidarité internationale.
Au cours de ces dix dernières années, la coopération décentralisée avec des pays comme la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, a permis la concrétisation de plusieurs projets, notamment la création de village touristique.
Ces pays sont également compte également un grand nombre de compatriote qui sénégalais, qui contribuent à promouvoir la culture du pays.
JB - www.rts.sn avec Ismael Cabral Kambell, Responsable Relations Publiques - Afrique de l'ouest

EXCISION: 7 FILLETTES CHAQUE MINUTE!

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Chaque minute, 7 fillettes sont victimes d'excision dans le monde

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Avec un total de 200 millions de personnes concernées, l'Unicef recense 70 millions de cas en plus qu'en 2014. Une augmentation conséquente, mais qui est en partie due à la croissance démographique sur certains territoires, et à la création de statistiques sur le sujet dans certains pays qui n'étaient pas comptabilisés auparavant. C'est le cas de l'Indonésie, un pays fortement touché par l'excision, ce qui a pour effet de brusquement gonfler les statistiques globales.
Au total, 44 millions de filles de moins de 14 ans vivent avec une mutilation de leurs parties génitales. "Dans la plupart des pays", la majorité des filles sont même mutilées "avant leur 5e anniversaire", avance l'Unicef. "Les mutilations génitales peuvent varier selon les régions ou les cultures; elles mettent parfois en danger la vie des filles et des femmes. Dans tous les cas, ce sont des violations de leurs droits", rappelle Geeta Rao Gupta, directrice générale adjointe de l'Unicef.
L'agence constate des progrès, ces dernières années, dans la lutte contre l'excision féminine. Les communautés qui déclarent publiquement abandonner cette pratique se multiplient, et "les statistiques montrent également" qu'elle est "de moins en moins acceptée" par la population. "Mais ces progrès ne suffisent pas à contrecarrer les effets de la croissance démographique. Si la tendance actuelle se confirme, le nombre de filles et de femmes victimes des MGF va augmenter au cours des 15 prochaines années", prévient l'Unicef.
Selon l'association Plan International, le phénomène menace aussi la Belgique, "où plus de 4.000 filles sont considérées par les autorités comme potentiellement à risque d'être excisées", selon des chiffres du SPF Santé datant de fin 2012.
Chaque année, 3,6 millions de fillettes sont victimes d'excision dans le monde, soit près de 7 chaque minute, ajoute Madina Bocoum, coordinatrice du projet de lutte contre l'excision pour Plan au Mali. Sans une augmentation de l'aide internationale, ce chiffre pourrait atteindre 4,1 millions dans 30 ans, selon l'association. "Il est de l'intérêt de chacun d'investir des moyens humains et financiers pour éradiquer au plus vite cette pratique en Afrique pour la survie et le bien-être de millions de filles et d'adolescentes africaines, mais aussi pour la lutte en Europe. Les communautés migrantes ont emmené leurs traditions dans leurs bagages et ne sont pas conscientes que le soutien à la pratique recule chez les jeunes en Afrique", conclut Mme Bocoum.
Le Vif Weekend

RETOUR DES FRANCAIS AU SENEGAL?

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Bonne nouvelle: les touristes Français reviennent au Sénégal

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Depuis le printemps arabe, la carte des voyages avait déjà été profondément modifiée. Après les attentats en Tunisie, le virus Zika va encore bouleverser la donne. Le point de vos destinations vacances à l’heure du départ pour les congés d’hiver.
Le printemps arabe, à partir de décembre 2010, a profondément changé les habitudes de vacances des Français. Historiquement, la Tunisie était de loin le pays le plus prisé, offrant un rapport qualité prix inégalé pour des séjours au soleil à quelques heures d’avion de la métropole.
Au cours de leur exercice 2009-2010 (clos fin octobre), les principaux tour-opérateurs français du Seto -le syndicat de la profession- avaient fait partir plus de 900 000 Français en Tunisie, en leur vendant des voyages à forfait (vol+hôtel) ou de simples vols secs. Le Maroc arrivait juste derrière (avec plus de 785 000 clients). L’Égypte et la Turquie occupaient respectivement les 5ème et 6ème places des destinations les plus demandées.
En cinq ans, cette typologie a radicalement changé. Les difficultés géopolitiques dans la région ont obligé les professionnels à trouver d’autres destinations de voyages. La tâche n’est pas facile, d’autant plus que le budget voyages des Français est contraint depuis des années. Pis encore alors que les Français commençaient à se tourner massivement vers la Martinique et la Guadeloupe risquent à nouveau de changer de destinations… si le virus Zika se propage.
Où avez-vous décidé de partir?
L’été record de la France en 2015 le prouve: les Français restent davantage en ….France, où beaucoup séjournent en famille dans des résidences secondaires.
Le tourisme au Maghreb souffre toujours. Les attentats de 2015 en Tunisie ont marqué un coup d’arrêt à la reprise. L’Égypte attire surtout une clientèle peu nombreuse de tour-opérateurs très pointus (fans de plongée et de culture égyptienne). Le Maroc pâtit du climat de défiance pour la région.
Néanmoins, si les tour-opérateurs vendent moins la destination, c’est aussi parce que les voyageurs se passent de leurs services pour aller dans le pays. Il s’y rendent par leurs propres moyens, en réservant sur Internet billets d’avion et riads.
Les tour-opérateurs mesurent dans leurs comptes l’ampleur du changement. La Tunisie, la Turquie et le Maroc, qui représentaient 70% des capacités de Marmara avant le printemps arabe, n’en représenteront que 18% cet été. Chez Transat France, Tunisie, Egypte et Maroc pèsent pour 8% des ventes, contre 35% il y a 5 ans.
La Jordanie, qui occupait le 11ème rang du podium en 2009-2010, a été remplacée par l’Irlande l’an dernier.
Boom de l’Espagne, succès du Portugal
Le voyagiste Lastminute.com, après avoir interrogé 1000 adultes en France, affirmait mi-janvier que les Français plébiscitaient, pour cet été, d’abord la France, puis l’Italie, le Portugal, le Royaume-Uni et l’Espagne. La tendance est donc plus que jamais à l’Europe.
L’Espagne et les Canaries connaissent une explosion des réservations sans précédent, devant la Grèce -qui n’a pas connu de crise touristique l’été dernier, malgré ses graves difficultés économiques – et l’Italie. Le Portugal attire aussi de plus en plus. En cinq ans, il est passé de la 10ème place à la 5ème place des destinations les plus vendues par les tour-opérateurs français. Les vacanciers plébiscitent l’Algarve, Lisbonne et Porto.
Chez TUI France, l’Espagne est devenue la première destination du voyagiste depuis l’été dernier. Cet été, l’Europe va représenter 82% de ses capacités (places d’avions et chambres d’hôtels). Elles augmenteront surtout en Espagne (+39%) et en Italie, où un nouveau Club Marmara va ouvrir en Calabre.
Reprise des ventes au Sénégal
Pour ceux qui recherchent le soleil chaud d’hiver, les plages de sable fin des îles et les cocotiers, les destinations long courrier restent plébiscitées, Antilles et République dominicaine en tête. Le carnaval de Rio, qui débute ce vendredi 5 février, donne aussi des envies de Brésil.
Mais à Rio comme outre-mer, l’évolution du virus Zika est suivie de très près. «A date, dans les Antilles, on enregistre quelques reports de femmes enceintes qui avaient prévu de partir dans les prochains jours et les prochaines semaines aux Antilles et dans les Caraïbes», confie Serge Laurens, directeur marketing chez Transat France.
Les autres clients continuent de partir». Serge Laurens souligne enfin une reprise des ventes au Sénégal. La destination avait souffert de la méfiance liée au virus Ebola en Afrique, alors que le pays en a été épargné.
Mathilde Visseyrias et le Figaro/Dakar-Echo

QUI EST LA TÊTE DE TURC DE L'AUTRE?

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La Turquie va construire un hôtel 5 étoiles à Diamniadio et aider à finir l'aéroport AIBD

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Un hôtel 5 étoiles à Diamniadio, un marché, entre autres infrastructures dont sera doté le Sénégal grâce à la coopération avec la Turquie. L’information a été communiquée en marge de la visite à Dakar du President turc, Recep Tayyip Erdogan, arrivé dans la capitale, ce vendredi peu après 9 heures.
Reçu par le président Macky Sall, l’hôte de la capitale sénégalaise est aussitôt reparti après une visite à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.
Le président Macky Sall pour sa part de magnifier la coopération avec la Turquie, laquelle a permis la construction du Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio.
Au menu de cette visite éclair du President Erdogan, un protocole d’accords d’échanges de terrains entre Ankara et Dakar.
Seneweb
ndlr: Il faudra bien qu'un jour on explique à nos petits enfants comment fonctionnait le monde en folie (ou en ruine) qu'on leur aura laissé. La Turquie vient de se voir octroyer des milliards de l'Europe pour faire fasse aux dépenses des migrants à gérer dans leur pays. Ce qui n'empêche pas la Turquie, de l'autre main, d'aider le Sénégal dans son développement. Certaines stratégies et gestions, certains intérêts dépassent la raison.

LE SENEGAL SCIE LA BRANCHE SUR LAQUELLE IL EST ASSIS

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Un chercheur déplore le manque de retombées économiques des sites africains inscrits au patrimoine mondial

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En Afrique, l’inscription d’un site au patrimoine mondial relève d’un prestige et n’apporte que rarement des retombées économiques, a déploré mercredi à Dakar, le professeur Ibrahima Thiaw de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) de Dakar.
"L’objectif de la Convention (de l’UNESCO) pour la protection du patrimoine mondial est de faire en sorte que l’inscription d’un site au patrimoine mondial apporte des bénéfices sur le plan économique, éducationnel et professionnel", a relevé le Pr Thiaw, qui dirige le laboratoire d’archéologie de l’IFAN, l’institut de recherche en sciences humaines, sociales et naturelles de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il s’exprimait en marge d’un séminaire organisé par l’IFAN sur les tendances et les enjeux de la position du Sénégal sur la liste du patrimoine mondial.
Le chercheur a expliqué que ces sites inscrits au patrimoine de mondial de l’UNESCO (Organisation des nations unies pour l’Education, la Science et la Culture) doivent "avoir un impact sur les communautés locales et changer leurs vies de manière sensible".
"Malheureusement pour le cas du Sénégal, les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial apportent très peu de bénéfices aux populations locales, ce qui est vraiment dommage", a-t-il déploré, ajoutant que "cela veut dire que l’inscription de ces sites au patrimoine mondial n’est pas accompagné d’une implication forte des communautés".
Quant au tourisme, a-t-il poursuivi, il "est très aléatoire. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas, mais du point de vue de la formation, de l’éducation, de la création d’emploi, il n’y a pas encore l’impact qui est escompté".
Le Pr Ibrahima Thiaw a suggéré de "revoir toute l’organisation administrative du ministère de la Culture" pour remédier à ce problème.
"On ne peut pas classer des sites et ne pas s’occuper de la gestion. Il faut former des professionnels qui puissent jouer le rôle d’interface entre l’Etat et les communautés, et l’Unesco", a-t-il préconisé.
Il a ajouté que cette réorganisation administrative "permettrait de créer des emplois pour que les étudiants formés dans le domaine du patrimoine puissent avoir des emplois".
"Lorsqu’on classe (inscrire un site au patrimoine mondial, Ndlr), il faut créer tout un ensemble d’infrastructures d’accueil – la restauration, des hôtels – et organiser le commerce de manière structurelle autour du site pour que des nouveaux emplois puissent émerger".
La Convention mondiale de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel a été établie le 16 novembre 1972.
Le Sénégal a ratifié cette Convention en 1976 et possède sept sites (l’île de Gorée, le parc national du Niokolo-Koba, le parc national des oiseaux de Djoudj, la ville de Saint-Louis, les Cercles mégalithiques de Sénégambie, le Delta du Saloum, les pays Bassari) inscrits au patrimoine mondial.
Ndarinfo

LE SENEGAL S'EMPOISONNE

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Pesticides au Sénégal : « la contamination est menaçante… »

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Ils sont devenus quasi-indispensables dans la production agricole. La croisade contre les organismes considérés comme nuisibles pour l’agriculture ne se fait plus sans eux. Ils ne laissent aucune chance de survie aux insectes ravageurs, aux champignons, aux mauvaises herbes, mais aussi aux parasites. Ils, ce sont les pesticides. Ils auraient bien mérité des acclamations s’ils ne s’arrêtaient qu’à traquer ces organismes dits nuisibles pour la production agricole. Malheureusement, tel n’est pas le cas. Ces substances chimiques, à priori utiles, n’en demeurent pas moins toxiques. Elles n’épargnent ni mère nature, ni l’espèce humaine… Focus sur des substances toxiques, invisibles et omniprésentes qui cohabitent pourtant avec nous.
Les pesticides causent des dégâts incommensurables
On ne s’en doute pas peut-être pas, ou à la limite on minimise les dangers auxquels nous sommes exposés avec la présence des pesticides dans notre environnement. Pourtant, les dégâts causés par ces derniers sont incommensurables. 97 % des aliments que nous consommons contiennent des résidus de pesticides, les enfants sont exposés à près de 130 polluants chimiques chaque jour. Tels sont, entre autres, les conclusions d’une enquête menée par « Cash Investigation ».
Le Sénégal n’est pas épargné
Le Sénégal n’est pas épargné par le danger des pesticides. C’est du moins ce que révèlent des enquêtes menées à ce propos. Ces investigations pointent du doigt les actions peu responsables de certains producteurs qui n’ont cure de la santé publique. Ainsi, s’adonnant à une utilisation abusive des pesticides, ces derniers sacrifient la santé publique et la protection de l’environnement sous l’autel de la productivité sauvage.
On en voudra pour preuve, les études faites par l’ISRA dans la zone des Niayes. Les révélations de cette enquête ne rassurent guère, et feront trembler, à coup sûr, les zélés de la nature. A en croire cette enquête, les risques d’exposition aux résidus de pesticides au Sénégal à travers les nappes et les produits agricoles sont énormes.
L’enquête de l’ISRA dans la zone des Niayes révele: «la contamination est menaçante car les pesticides ont été détectés également dans les prélèvements effectués au niveau des marchés de produits alimentaires. Les mêmes analyses effectuées sur les puits situés dans la zone ont révélé la présence des pesticides cibles dans tous les échantillons d’eau collectés avec des teneurs moyennes cumulées par puits comprises entre 0.53 et 46.20 µg/l.
Poursuivant l’enquête livre: «Trente neuf sur les quarante cinq puits prospectés ont été contaminés par les résidus de pesticides dont les concentrations sont supérieures aux normes de l’OMS».
Une hausse des cancers infantiles du fait de l’exposition aux pesticides
Il n’y pas au Sénégal, du moins en notre en notre connaissance, une étude sur le lien entre cancer et pesticide. Cependant, en France, depuis les années 80, les cancers infantiles connaissent une hausse de 1% chaque année, soit environ 2 500 cas supplémentaires annuellement. C’est la deuxième cause de mortalité chez l’enfant. Et de l’avis de nombreux spécialistes de ce domaine, le lien entre ces maladies et l’exposition aux pesticides est clairement établi.
Une absence de politique de gestion des pesticides au Sénégal
Le constat inquiétant livré par l’enquête de l’ISRA dans la zone des Niayes pose avec acuité le problème de l’absence d’une politique de gestion des pesticides au Sénégal. Ainsi, afin de préserver la santé des populations, il urge de mettre en place un système de contrôle des produits phytosanitaires en circulation et surtout de leurs pratiques d’utilisation chez les maraîchers. Ces recommandations venant d’experts de ce domaine seront, sans doute, d’une utilité pour limiter les dangers liés à l’utilisation des pesticides.
Senenews

NOUVELLE BAISSE DES CARBURANTS

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Macky Sall annonce une nouvelle baisse du prix du gasoil

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Une bonne nouvelle qui va faire plaisir aux automobilistes. lors de la cérémonie de remise de 800 camions « gros porteurs » aux membres de la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises (CNETM) Macky Sall s’est engagé à faire baisser le prix du gasoil, si les conditions de cette baisse sont réunies.
« Je saisirai le ministre du Budget pour étudier toutes les possibilités d’une baisse du prix du gasoil. Si les tendances permettent une baisse (…) alors les prix baisseront », a indiqué le Chef de l’Etat.
Interpellé par le député et non moins responsables de la CNETM Demba Diop Sy, sur le fait que l’essence coûte plus cher au Sénégal que dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Mali, la Guinée et la Mauritanie, Macky Sall a mis cela sous le compte du dynamisme du transport au Sénégal. « Si le prix de l’essence est un peu plus cher au Sénégal que dans [d’autres pays de] la sous-région, c’est parce que notre transport est plus développé » que celui de ces pays-là, a expliqué Macky Sall.
« Nous possédons quinze mille kilomètres de route bitumée, vingt mille kilomètres de piste et 200 kilomètres d’autoroute en cours de construction. C’est notamment grâce aux taxes prélevées sur les prix de l’essence que nous arrivons à construire cela », a poursuivi le chef de l’Etat.
Aussi le Président de la république a t-il formulé son voeu de doter le Sénégal de « services » de qualité conforme « aux meilleurs standards », dans le domaine des transports. Pour ce faire, a ajouté Macky Sall, « les véhicules ayant dépassé la vingtaine d’années ne devraient plus être mis en circulation » au Sénégal.
Senenews


COUREZ A DAKAR!

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Pour sa 1ère édition, le Marathon Eiffage de l’Autoroute de Dakar donne rendez-vous les 13 et 14 Février 2016.

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10 000 coureurs sont attendus pour cet événement international qui a pour parrain Ousmane Sow, sculpteur sénégalais et académicien.
Offrir à tous une expérience sportive d’exception autour d'un grand moment festif, telle est l'ambition d’Eiffage qui célébrera en 2016 ses 90 ans de présence au Sénégal.
Le parcours de ce Marathon international emmènera les coureurs sur l’Autoroute de l’Avenir, la 1ère Autoroute à péage d’Afrique de l’Ouest. En proposant plusieurs formats de course, l’événement se veut également populaire et accessible.
Au programme :
➝ La mythique épreuve de 42,195 km ;
➝ Un semi-marathon ;
➝ Un 10 km ;
➝ Un 5x1 km relais ;
➝ Un 10 km marche ;
➝ Une course Kids ;
➝ Un Kids Stadium
De nombreuses animations sportives et culturelles seront proposées sur le Village du Marathon, dans une atmosphère festive et conviviale.
Le Sénégal représente une destination idéale en famille ou entre amis, encore plus appréciée au mois de février grâce à des températures douces et agréables.
Eiffage

https://web.facebook.com/marathoneiffagedakar/

PARIS HONORE 3 JEUNES SENEGALAIS

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Trois Sénégalais à l’honneur à Paris: Un prix récompense une application contre le gaspillage d’énergie

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Une application mobile pour faciliter les économies d’énergie a vu le jour. Cette invention dénommée «Sakanalapp» a été primée en France par les «Trophées Eco Actions». Un prix qui récompense la créativité et le génie de trois jeunes Sénégalais selon un communiqué rapporté par l’Aps.
«Le Sénégal vient de remporter le premier prix de la vingt-cinquième édition des Trophées Eco Actions, un concours qui récompense les actions exemplaires en matière d’environnement et de développement durable», renseigne le document qui précise que la cérémonie a eu lieu en présence de Madame Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, en France.
«Seydina Hane, Ama Konaté et Amadou Hamedine Sall, de jeunes ingénieurs sénégalais qui travaillent en France et en Allemagne ont développé cette application téléphonique gratuite, pour aider les familles à réaliser des économies d’énergie, à mieux gérer leur budget en dépenses d’électricité, à éviter les gaspillages et favoriser une baisse globale de la consommation électrique, afin de réduire la fréquence des délestages (coupures d’électricité, Ndlr)», explique le texte.
En créant cette application les auteurs de cette innovation voulaient trouver une solution au gaspillage de l’électricité qui «est un véritable problème en Afrique, et surtout au Sénégal».
Il affirme qu’avec cette application, «les Sénégalais pourront suivre au quotidien le coût de leur consommation électrique et estimer leur prochaine facture».
Entres autres avantages de cette application «Sakanalapp», une fonction incorporée pour «rappeler à l’utilisateur d’éteindre les appareils en veille, le téléviseur par exemple, chaque soir, à 22h» et une autre fonction dénommée +Simulez votre consommation+, qui permet à l’utilisateur, après avoir choisi sa liste d’appareils, d’avoir une simulation de ce que doit être sa facture mensuelle», explique le communiqué.
«Sakanalapp vise ainsi à pousser les Sénégalais à avoir une attitude de consommation plus responsable et plus écologique, ce qui aura un impact au niveau national, avec une baisse de la consommation globale due à une utilisation plus efficace» de l’énergie consommée, poursuit la même source.
Amadou L. Mbaye/Senenews

"PUTAIN DE CAMIONS!"

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Transport routier, implantation d’une usine de montage de camions en 2016

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Le Sénégal aura son usine de montage de camions gros porteurs au courant du quatrième trimestre de l’année 2016, a annoncé samedi à Dakar, le Secrétaire général du Coopération nationale des entreprises de Transport de marchandises du Sénégal (Cnetm), Thierno Diouf, c’était lors de la cérémonie de lancement du projet de renouvellement du parc des gros porteurs.
A en croire Thierno Diouf « l’objectif visé par le gouvernement avec le programme de renouvellement de ce parc est, d’après Thierno Diouf, de renouveler le parc des gros porteurs portant sur 3000 unités de façon pérenne, d’assainir et de professionnaliser le sous-secteur des transports de marchandises, pour une valeur de 250 milliards de Francs CFA », a déclaré Thierno Diouf.
Dans la même lancée, le Sg du Coopération nationale des entreprises de Transport de marchandises du Sénégal (Cnetm), «Il est également prévu un renforcement de capacités par la formation des acteurs transporteurs, conducteurs, et ouvriers des différents segments des métiers de l’automobile. Comme mesures d’accompagnement du projet, un bureau de gestion de fret routier et une exonération des taxes et douanes, seront mis en place», a-t-il poursuivi.
En effet, la mise en place du projet d’acquisition des ensembles routiers comporte trois phases. Une première phase pilote de 1 600 ensembles routiers pour la période 2016-2018, estimée à 200 millions de dollars soit plus de 120 milliards de Francs CFA. Une seconde phase de 1400 ensembles routiers pour la période 2018-2020 chiffrée à 175 millions de dollars soit 107 milliards de Frans CFA. Une troisième phase de pérennisation suite à l’évaluation et à l’identification des besoins futurs. Cette journée a été rehaussée par la présence du Chef de l'Etat Macky Sall.
Khadim FALL/Pressafrik

ON JOUE A LA GUERRE AU SENEGAL...

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Lancement de l'exercice militaire international Flintlock au Sénégal

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L’exercice militaire annuel Flintlock, organisé par les Etats-Unis en Afrique avec une trentaine d'Etats, a été lancé lundi à la base aérienne de Thiès, à environ 70 km au nord-est de Dakar, au Sénégal.
"Il n'y a pas de place pour une idéologie de haine" dans ce pays, a déclaré l'ambassadeur américain au Sénégal, James Zumwalt, lors du lancement de l’exercice.
M. Zumwlat a rappelé le but de Flintlock qui "est de s'entraîner ensemble, en tant que force multinationale, pour améliorer la coopération et lutter contre le terrorisme et les idéologies violentes".
Cette année, près de 1.700 membres des forces spéciales d'une trentaine de pays d'Afrique, d'Amérique et d'Europe, dont la France et la Grande-Bretagne, sont engagés dans l'exercice, du 8 au 29 février, selon l'Africom, le commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique, qui l'organise depuis 2005.
Des militaires du Burkina Faso, de Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de France assistaient à la cérémonie, à laquelle participaient les autorités locales, le chef d'état-major des armées du Sénégal, le général Amadou Kane, le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, le général Donald Bolduc, a constaté un photographe de l'AFP.
Soulignant que le pays accueillait Flintlock pour la troisième fois, l'ambassadeur américain y a vu "un avertissement aux extrémistes violents selon lequel il n'y a pas de place pour une idéologie de haine au Sénégal".
Le Sénégal, jusqu'à présent épargné par les attaques djihadistes frappant les pays voisins, a renforcé la sécurité dans de nombreux lieux publics, comme les hôtels et les administrations, depuis l'attentat du 15 janvier à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, qui a fait 30 morts, en majorité étrangers, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
AFP

PETROLE GAGNANT

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L’Etat sénégalais peut gagner jusqu’à 80% dans les contrats pétroliers

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Le Sénégal peut gagner jusqu’à 80% des retombées financières des contrats pétroliers qui le lient aux compagnies d’exploitation dont les projets s’avèrent rentables, a déclaré, mardi, le directeur général de Petrosen Mamadou Faye, réfutant l’existence de ’’de contrats léonins’’ passés dans le secteur pétrolier.
’’Nous avons l’habitude d’entendre que le Sénégal ne gagne pas dans les contrats pétroliers qui le lient aux sociétés d’exploitation qui opèrent dans le pays. C’est une fausse idée, parce que les parts de l’Etat et de Petrosen peuvent aller jusqu’à 80% dans le cadre d’un projet rentable’’, a notamment dit M. Faye.
Invité de la rédaction de l’APS, M. Faye est longuement revenu sur les enjeux des découvertes de gisements pétroliers annoncées dernièrement au Sénégal.
Il s’est également exprimé sur les opérations d’exploitation en cours, sur la politique de promotion pétrolière mise en place par les autorités et sur le niveau d’impact de cette politique dans l’économie sénégalaise.
’’Les gens qui indexent les contrats pétroliers doivent parler en connaissance de cause. Globalement, dans tous les contrats que nous avons signés, ceux qui sont à la limite de rentabilité marginale, l’Etat et Petrosen ont plus de 50%’’, a expliqué Mamadou Faye, directeur de Petrosen, la Société des pétroles du Sénégal, depuis 2012.
Il a signalé que les compagnies qui investissent au Sénégal quittent le pays, en cas de non-rentabilité de leurs projets.
"Dans ce cas, elles vont perdre l’ensemble de leurs investissements et l’Etat du Sénégal ne les rembourse pas’’, a-t-il précisé.
APS

MBOUR A SON SYSTEME D'ASSAINISSEMENT D'EAU

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Inauguration du système d’assainissement de Mbour

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Le Premier ministre, Mohammad Noun Abdallah Dionne, a procèdé ce mardi à l’inauguration du système d’assainissement des eaux usées de Mbour, financé à hauteur de 6 milliards de francs CFA par l’Union européenne
Cette cérémonie s'est tenue à 9 h, à la station d’épuration de Mbour, en présence de l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Joaquin Gonzalez-Ducay, du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, et du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Alioune Badara Diop.
Le système d’assainissement des eaux usées de la ville de Mbour devrait bénéficier à près de 45 000 personnes, note le communiqué.
Il précise que cet ouvrage fait partie d’un vaste progamme d’assainissement des centres secondaires urbains d’une valeur de 16 milliards de francs CFA, sur financement de l’UE, sous la forme de don.
Outre Mbour, ce programme sera étendu aux villes de Diourbel, Mbacké et Tivaouane.
PON/APS

LES TURCS ACHEVENT DIASS

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Deux sociétés turques choisies pour terminer la construction de l’AIBD

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Le Sénégal a désigné les sociétés turques Summa et Limak pour terminer la construction de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), a annoncé vendredi le président Macky Sall.
« Les sociétés Summa et Limak vont terminer la construction de l’aéroport international Blaise-Diagne », a déclaré le président sénégalais lors d’une escale à Dakar de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
Selon Macky Sall, les deux entreprises turques vont aussi participer à la gestion de l’AIBD, un aéroport en construction depuis plusieurs années à Diass, une commune située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.
En novembre dernier, M. Sall avait déclaré que le Sénégal allait résilier le contrat le liant à Saudi Bin Laden Group si cette entreprise saoudienne du bâtiment et des travaux publics ne terminait pas les travaux de l’aéroport Blaise-Diagne dans le nouveau délai convenu entre les deux parties.
Le délai d’exécution des travaux a été reporté plusieurs fois. Saudi Bin Laden Group a demandé en fin 2015 un avenant qui devait coûter 63 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal, pour terminer la construction de l’aéroport, une demande que la partie sénégalaise avait refusé de satisfaire.
En recevant Recep Tayyip Erdogan, Macky Sall a aussi annoncé la construction à Dakar, par des entreprises turques, d’un hôtel cinq étoiles, d’ »un stade multifonctionnel », d’ »une salle d’expositions » et d’ »un marché d’intérêt national ».
Il a qualifié de « très fructueuse » la visite de quelques heures du président turc dans la capitale sénégalaise.
Recep Tayyip Erdogan a quitté Dakar vendredi dernier.
Aliou FAMA/senego


LES TURCS ARRIVENT, LES ALLEMANDS S'EN VONT...

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Fraport se retire de l’AIBD pour 3 milliards 500

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Ce n'est pas un scoop, cette nouvelle avait déjà été annoncée en son temps. Par contre le montant de dédommagement est connu
Pour un problème de pourcentage la société allemande Fraport s’est retirée des travaux de l’aéroport Blaise Diagne et a demandé 6 millions d’euros ( 3 milliards 500) de dédommagement. Pour une différence de 5%, le Fraport considère la répartition des différentes taxes aéroportuaires comme un risque de non-rentabilité de l’exploitation.
En effet, il avait 51% contre 49% pour l’Etat du Sénégal alors qu’il voulait les 56% contre 44%. l’Etat a ainsi refusé et est prêt a payé les 3 milliards 500.
Il s’est retiré le 26 août 2015, «leur retrait est purement économique» nous dit Abdoulaye Mbodj le DG. «La réduction de la moitié des taxes et redevances aéroportuaires Passagers et Frets a contribué à favorisé leur retrait, les Allemands n’ont jamais parlé́ d’irrégularités. Ils ont plutôt évoqué́ des taxes qui ont été́ réduites» selon toujours le DG.
Le cout du projet AIBD était initialement estimé à 229 milliards par contre cela dépasse plus de 400 milliards aujourd’hui. Rappelons que ce projet a débuté en décembre 2007 et sera achevé en fin 2016.
Seneweb

LES TURQUES INVESTISSENT AU SENEGAL

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105 millions de dollars de la Turquie pour la construction d’un marché et d'une gare

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L’entreprise turque, DM, vient de signer un contrat commercial de 105 millions de dollars avec la partie sénégalaise pour la construction d’un marché international et d'une gare des gros porteurs à Diamniadio. Ces deux infrastructures seront réalisées sur une aire de 35 hectares en quatorze mois.
L’escale qu’a effectuée le président turc à Dakar, vendredi dernier, continue de produire des retombées économiques positives pour le Sénégal. Le ministre sénégalais du Commerce a ainsi signé, lundi 8 février, un contrat commercial avec l’entreprise turque, DM, pour la réalisation du marché international et de la gare des gros porteurs de Diamniadio.
L’accord scellé à la Primature, en présence de l’ambassadeur de Turquie à Dakar, qui est le résultat de deux années de négociations, prévoit la construction, dans quatorze mois, de ces deux infrastructures importantes du Plan Sénégal émergent (PSE) sur un périmètre de trente-cinq hectares.
Le projet est évalué à 105 millions de dollars (61,4 milliards de FCFA), dont 15% seront supportés par l’Etat du Sénégal et les 85% seront financés par Exim-Bank Turquie.
«Sur trente-cinq hectares, nous allons avoir un écosystème économique qui permettra à tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole d’exercer leurs activités et de réduire les coûts», a expliqué Alioune Sarr, le ministre sénégalais du Commerce, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des PME.
A son avis, ces infrastructures constituent également une opportunité pour réguler les produits agricoles, «puisqu’elles permettront de raccourcir les circuits mais également les délais entre la production et la consommation des produits, tout en facilitant leur stockage».
Pour ce qui est de la gare des gros porteurs, son objectif est de réduire l’encombrement de Dakar. Ce projet initié depuis 1996 par la Chambre de commerce de Dakar, avec l’appui de la Banque mondiale, était fortement attendu par le secteur privé national.
Il devra permettre au Sénégal de devenir «une plateforme de commercialisation sous-régionale», relève le ministre du Commerce. Ce dernier est convaincu que ces deux infrastructures, situées entre l’autoroute Dakar-Thiès-Touba et le chemin de fer Dakar-AIBD, feront de cet espace un «carrefour commercial».
«Si vous liez ce marché international et la gare des gros porteurs et le renouvellement du parc des gros porteurs (ndlr:projet qu’est en train de réaliser le Marocain Riad Motors) cela offre des opportunités économiques importantes aux opérateurs évoluant dans le transport et la logistique des produits agricoles au Sénégal», explique Sarr.
En plus de ces deux projets, l’entreprise turque va également construire une unité de fabrication de meubles pour le marché sous-régional et le marché américain pour un investissement de 25 milliards de francs CFA (38 millions d’euros). Cette unité va générer jusqu’à 1.000 emplois.
Ibrahima Diallo/le360

LE TOURISME, C'EST 300 MILLIARDS

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Un rapport évalue à 300 milliards l’apport du tourisme à l’économie sénégalaise

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Un rapport présenté mardi, à Dakar, évalue à 300 milliards de francs CFA l’apport du tourisme à l’économie sénégalaise, une indication du bon état du tourisme sénégalais, selon ses auteurs. Ce rapport, présenté par la plareforme hôtelière Jovago et dont les données datent de février 2015, est ’’une photographie’’ de l’industrie touristique au Sénégal, a indiqué Guillaume Pépin le directeur général de cette structure pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale.
Le tourisme au Sénégal "se porte bien d’après les chiffres du rapport", a ajouté M. Pépin, en présentant les résultats de ce rapport lors d’une rencontre avec les journalistes.
"L’objectif de ce rapport est de mettre à la disposition des journalistes et des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie des données fiables et utiles", expliquent ses auteurs.
Cette étude fait "un portrait positif du tourisme du Sénégal", qui figure "dans le top des pays de l’Afrique de l’Ouest", sur la base de ses données, a souligné le responsable régional de la plateforme Jovago.
"Un touriste rapporte en moyenne 450 dollars par séjour au Sénégal", ce qui fait que le secteur du tourisme "représente actuellement un chiffre d’affaires évalué à 300 milliards de francs CFA’’, a-t-il indiqué.
Sur la période 2013-2014, le Sénégal béneficie d’un taux d’occupation hôtelière de 35% en moyenne, sur l’ensemble du pays, avec une durée moyenne de séjour hôtelier de 3,5 jours contre 20% dans les autres pays, selon M. Perin, citant des données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).
"Dakar concentre 51% de la capacité d’hébergement contre 20% pour la Petite-Côte et le Sine Saloum, 14% pour la Casamance et 15% pour les autres zones du pays", a-t-il signalé.
La force touristique de Dakar se situe dans le fait que la capitale sénégalaise "est à la croisée du tourisme d’affaires et celui de loisirs avec notamment plusieurs rencontres et colloques régionaux et internationaux et aussi ses plages et lieux historiques", lit-on dans ce rapport.
Il met toutefois en exergue "certains défis et challenges à relever pour que le tourisme puisse tenir sa promesse", à savoir offrir "plus de 50 milles emplois dans l’année en cours".
Parmi ces défis, il y a "le manque de main d’œuvre qualifiée en hôtellerie et tourisme, l’absence de guides touristiques qui maîtrisent l’histoire du Sénégal, le manque d’infrastructures surtout à l’intérieur du pays, le manque de promotion sur la destination Sénégal et la méconnaissance même des Sénégalais de leurs propres sites touristiques".
Selon le responsable de Jovago, les acteurs doivent également "mettre l’accent sur les 7 sites sénégalais inscrits dans le patrimoine de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour davantage promouvoir le tourisme au Sénégal".
Les cercles mégalithiques de Sénégambie (Kaolack), le parc national du delta du Saloum, l’île de Gorée (Dakar), le pays Bassari avec ses paysages culturels bassari, peul et bédik, le Parc national des oiseaux du Djoudj et le Parc national du Niokolo-Koba ont été inscrits au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Le développement du tourisme de nature, en Casamance, "apporterait beaucoup à l’économie sénégalaise, si la zone était bien équipée en termes d’infrastructures sanitaires’’, écrivent les responsables de Jovago.
Ils estiment par ailleurs que le Sénégal peut compter sur le e-tourisme, puisque 7 500 000 personnes sont abonnées sur Internet ainsi que plus de 50% des hôtels, souligne le rapport, selon lequel des efforts sont à faire dans ce volet qui affiche "seulement 11%" de transactions faites en ligne, contre 98% de paiement au niveau des hôtels.
APS/Seneweb

DES TOURS RESIDENTIELLES AU SENEGAL

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JESA construira les plus grandes tours résidentielles du Sénégal

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AFRICA VENTURES choisit JESA pour réaliser le plus grand projet d’habitat en plein cœur de Dakar, qui sera construit sur un terrain 5,4 hectares.
Un projet ambitieux d’une enveloppe d’investissement estimée à 210 millions de dollars.
JESA concrétise à travers ce premier contrat au Sénégal sa vision et sa stratégie Afrique.
M. Moctar Diagne, PDG de I-Africa Ventures et M. Abdelaziz El Mellah, Directeur Général de Jacobs Engineering S.A, signent le contrat de construction d’immeubles de grande hauteur au Sénégal lors de la cérémonie de signature organisée le 22 janvier 2016 dans les bureaux de JESA à Casablanca
6 bâtiments d’une vingtaine d’étages avec environ 900 appartements et un centre commercial construit sur 4 niveaux s’étendant sur 25 000 m², sans oublier les espaces verts et les espaces de détente & loisirs, allant des lieux de prière aux mini installations sportives.
Jacobs Engineering S.A, la plus grande société d’ingénierie au Maroc, a remporté un contrat de Maîtrise d’Ouvrage Déléguée de projet (PMC), destiné à construire le plus grand complexe résidentiel jamais entrepris au Sénégal, «Faubourg Lébou Emergent » (FALEME) : tours panoramiques, composantes résidentielles de luxe et un centre commercial en plein centre de la capitale sénégalaise… Un projet d’envergure pour le pays et l’Afrique de l’Ouest attribué par I-AFRICA VENTURES.
Ce contrat porte sur l’accompagnement du client en tant que Maître d’Ouvrage Délégué sur l’ingénierie, la fourniture des équipements, la construction, la mise en service et la livraison du projet de construction de FALEME. Dans sa conception initiale, le projet se compose de 6 bâtiments d’une vingtaine d’étages avec environ 900 appartements et un centre commercial construit sur 4 niveaux s’étendant sur 25 000 m², sans oublier les espaces verts et les espaces de détente & loisirs, allant des lieux de prière aux mini installations sportives.
Ce projet d’habitat innovant, qui s’inscrit dans les orientations du Plan Sénégal Emergent pour le renouveau des cités et la promotion de l’habitat, va transformer le Sénégal et son économie. Un défi important pour le Sénégal où l’offre résidentielle reste à développer pour toutes les catégories des populations.
Le projet FALEME sera piloté par les équipes de JESA, une société d’ingénierie de classe mondiale avec un ADN Africain, qui rassemble tout le savoir-faire et l’expertise acquis au fil des ans par la joint-venture entre Jacobs Engineering Inc. et le Groupe OCP, lors de la réalisation de projets ambitieux dans le monde. Ce nouveau contrat continue de renforcer la position du Groupe dans le domaine du PMC (Project Management & Construction) et conforte la vision Afrique de JESA.
« Ce n’est pas seulement un projet de construction à Dakar mais plutôt un projet d’habitat ambitieux pour le pays et l’Afrique de l’Ouest de façon plus générale. Nous voulons construire un « modèle » pour les cités de demain, en nous basant également sur l’expérience et le savoir-faire des partenaires dans ce domaine. Nous espérons que notre aventure avec JESA ne sera qu’un point de départ.», déclarait Moctar DIAGNE, PDG de I-AFRICA VENTURES, lors de la cérémonie de signature du projet de construction FALEME, le 22 janvier dernier.
Pour sa part, Abdelaziz EL MELLAH, a souligné le défi important de ce projet pour le Sénégal qui a d’ailleurs le soutien du Gouvernement sénégalais et a précisé :« Nous remercions I-AFRICA VENTURES pour sa confiance et nous réitérons notre engagement pour faire de ce projet un réel succès. Nous souhaitons fructifier cette relation et construire ensemble un projet d’exemplarité pour l’Habitat du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest.
Financialafrik

BEAUCOUP DE PRISONNIER AU SENEGAL

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Classement des pays ayant le plus grand nombre de prisonniers: Le Sénégal occupe la 3e place en Afrique de l’Ouest

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Le Sénégal a une population carcérale importante. Notre pays fait même partie des pays d’Afrique de l’Ouest où il y a le plus grand nombre de personnes en prison. C’est ce que indique le rapport publié par l’instance de recherche britannique Centre International d’Etudes Pénitentiaires – ‘The International Centre for Prison Studies’.
Sur une liste de 223 pays et territoires le Sénégal occupe la 3e place en Afrique de l’Ouest indique ce rapport intitulé ‘World Prison Population List’
Dans ce document, l’ICPR sur la base de statistiques officielles du gouvernement du Sénégal et de l’ONU, a détaillé les données chiffrées, concernant le Sénégal.
Il ressort qu’au total le Sénégal compte 8.630 prisonniers. Ce chiffre rapporté à la population Sénégalaise estimée à 13,86 millions d’habitants, représente un taux de 62 prisonniers pour 100.000 sénégalais, soit l’un des taux les plus élevés en Afrique et le 3e en Afrique de l’Ouest.
Au sein de cette population carcérale du Sénégal, 48.5% sont en détention provisoire. 3.5% sont des femmes, 2,2% sont des enfants et mineurs âgés de moins de 18 ans, 10,7 % sont des étrangers.
Toujours selon ce rapport, il existe au Sénégal 37 prisons d’une capacité consolidée de seulement 7.360 places, ce qui fait que les établissements pénitentiaires Sénégalais sont en surpopulation, avec un taux d’occupation de 117,3%.
Le top 3 mondial de ce classement est occupé par les USA 1e avec 2.217.000 de prisonniers, la Chine 2e avec 1.657.812 de prisonniers et la Russie 3e avec 646.085 prisonniers. Au niveau africain et mondial, l’Afrique du Sud 1e et 11e mondiale et l’Ethiopie 2e et 15e mondiale.
Senenews

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