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NOUVEL AUTOROUTE VERS FATICK ET KAOLAK

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Lors de l’inauguration des ouvrages d’assainissement de Mbour hier, le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a annoncé la construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack. L’Etat a signé un contrat avec une société brésilienne et les travaux vont démarrer très prochainement.

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Avec une vitalité économique incontestable portée par le développement du tourisme, de la pêche, de l’agriculture et du commerce, Mbour ne veut pas rater le train de l’émergence. C’est fort de ce constat que le président du Conseil départemental, Saliou Samb, a déclaré que Mbour méritait un programme spécial qui prenne en compte le volet infrastructurel. « Mbour est un département pilote, l’un des plus performant de note pays. Notre souhait ardent est un programme spécial pour Mbour », a-t-il affirmé, en invitant Mahammad Boun Abdallah Dionne à être le premier promoteur de ce projet.
Le chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner la place stratégique que cette commune occupe grâce aux secteurs touristique, économique et culturel sur le plan national. M. Dionne a annoncé la construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack qui fait partie des projets du président Macky Sall. « L’Etat a signé un contrat avec une société brésilienne et les travaux de cette autoroute vont démarrer très prochainement », a fait savoir le Premier ministre.
Mahammad Boun Abdallah Dionne a insisté sur le rôle très important que Mbour joue dans le tourisme. « Le Club Aldiana a fermé ses portes depuis des années. Aujourd’hui, le gouvernement travaille avec le Club Méditerranée et des partenaires sénégalais et avant le mois de mars, on procédera à la pose de la première pierre et installera la réserve Saraba, le tout pour un investissement de 41 milliards de FCFA », a dit le Premier ministre qui a insisté sur la création d’emplois pour les jeunes.

Samba Omar FALL/LeSoleil


LES LIONS BATTUS PAR LE MEXIQUE

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Le Mexique bat le Sénégal en match amical (2-0)

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Le Mexique a battu le Sénégal (2-0), mercredi en match amical à Miami, devant 15 588 spectacteurs. Les deux buts mexicains ont été marqués par Jesus Duena (73e) et Rodolfo Pizarro (86e). Les deux sélections évoluaient sans leurs meilleurs joueurs, notamment ceux jouant en Europe. La Tri affrontera le Canada, le mars, au premier tour de qualification à la Coupe du monde 2018, dans la zone CONCACAF. Quant aux Lions de la Teranga, ils seront opposés au Niger, lors de leur prochain match qualificatif à la Coupe d'Afrique des Nations.
L'Equipe.fr

ENFIN DU SOLAIRE AU SENEGAL

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Production d’énergie solaire : Le Sénégal intègre Scaling solar

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La Société financière internationale (Ifc en anglais) et l’Etat du Sénégal ont conclu avant-hier, un accord visant la production entre 50-200 mégawatts d’énergie solaire dans le cadre de l’initiative du groupe de la Banque mondiale dénommée Scaling solar.Le Sénégal est le deuxiéme pays africain à intégrer l’initiative.
Le Sénégal rejoint Scaling solar. Il s’agit de l’initiative du groupe de la Banque mondiale visant la production entre 50-200 mégawatts d’énergie solaire. La Société financière internationale (Ifc en anglais) et l’Etat sénégalais ont procédé avant-hier soir, à la signature de l’accord. Ce projet photovoltaïque solaire d’envergure utilitaire témoigne, selon le communiqué, de l’engagement du gouvernement sénégalais à intégrer les ressources renouvelables dans le mix énergétique de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
«A travers ce nouvel accord, l’initiative Scaling solar du groupe de la Banque mondiale reprend de l’ampleur en Afrique subsaharienne. En 2015, un accord similaire avec la Zambie avait déjà permis de susciter un intérêt considérable sur le marché», lit-on dans le document.
Ce qui fait dire au directeur d’Ifc pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Mme Vera Songwe que «ce partenariat innovant avec le Sénégal est essentiel à la création d’un nouveau marché pour l’investissement en énergie solaire dans la région». L’ancien directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal ajoute : «Scaling solar est un exemple patent de la mise à disposition de l’expertise du groupe de la Banque mondiale au profit des gouvernements dans la résolution de leurs problèmes les plus cruciaux.»
Pour ce qui est de l’exécution du projet, indique-t-on, l’Ifc assistera le gouvernement sénégalais dans la procédure de diligence et de passation de marché, et tant l’Ifc que la Banque mondiale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements se tiennent prêtes à accompagner la phase d’appel d’offres.
D’après Louise Cord, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, «l’accès à l’électricité est une condition sine qua non au développement économique du Sénégal. L’initiative Scaling solar permettra au gouvernement de disposer d’abondantes ressources énergétiques renouvelables pour une fourniture rapide et efficace, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal émergent».
Selon les données de la Banque mondiale, note le communiqué, «à peine plus de la moitié de la population du Sénégal dispose de l’accès à l’électricité. La part du Pnb du Sénégal procédant de l’énergie étant estimée à seulement 2,5 % annuellement, le groupe de la Banque mondiale a redoublé d’efforts dans ce secteur».
Abdou MBAYE.Lequotidien

STOP AU TABAC

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Une campagne anti-tabac vise les jeunes

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Au Sénégal, la société civile veut faire respecter la loi anti-tabac votée en 2014, qui n'a jusqu'ici été suivie d'aucun décret d'application. Pour relancer le débat, l'ONG américaine, Campaign for tobacco-free kids, a financé une fausse campagne publicitaire vantant aux enfants les mérites d'un bonbon appelé « Nico-Teen », dont l'emballage ressemble à celui d'un paquet de cigarettes.
Au lycée technique Delafosse de Dakar, un panneau publicitaire pour une marque de bonbons accueille les élèves à la sortie des cours. « Nico-Teen, à consommer sans modération. Nico-Teen Sénégal. Ca à l’air d’être des paquets de cigarettes, mais on dirait que c’est des bonbons », expliquent des lycéens. Ils ne le savent pas encore, mais les confiseries au packaging rappelant celui de cigarettes ne seront jamais vendues au Sénégal.
Derrière la publicité se cache en réalité une campagne sur les méfaits du tabagisme chez les jeunes. Karamoko Badiane et Malika Touré travaillent pour l’agence digitale Nelam, à l’origine du concept Nico-Teen : « Ce sont les fumeurs de demain qu’on essaye de protéger ». Face aux réglementations européennes de plus en plus restrictives, les industriels du tabac misent sur l’Afrique et sur sa jeunesse.
Financée par une ONG américaine anti-tabac, la campagne Nico-Teen a elle aussi déployé les grands moyens : cinquante panneaux publicitaires dans Dakar et sa banlieue, des spots radios et télévisés, les réseaux sociaux pris d’assaut, avec pour seul but faire appliquer la loi anti-tabac votée en 2014 qui n’a été suivie d’aucun décret d’application. Dans ce combat, le cancérologue Abdoul Kassé est en première ligne. Il est le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabagisme (LISTAB) : « On s’est battus pour installer cette loi. Il faut que, effectivement, cette loi soit implémentée ».
Depuis 2014, la loi prévoit notamment l’interdiction de la promotion directe ou indirecte des produits du tabac et la vente à 200 mètres des établissements scolaires.
RFI

VISA POUR LA FRANCE

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Délivrance de visas vers la France en 2015 : plus de 26.000 visas délivrés contre 11 850 refusés

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La France continue d’être une destination prisée pour les Sénégalais. Cela a été confirmé hier soir lors de la rencontres des services diplomatiques de la France au Sénégal avec la Presse.
en conférence de presse hier après-midi, l’Ambassadeur de France au Sénégal, M. Jean Félix-Paganon, et le Consul général de France à Dakar, M. Olivier Serot Almeras, ont fait le bilan sur la délivrance des visas en 2015.
Selon l’ambassadeur Français, il y a une augmentation très substantielle des dossiers traités qui se portent « à 37 850 demandes traitées en 2015 soit une hausse de 16% par rapport en 2014 ou encore une augmentation en nombre de l’ordre de 5 000 dossiers ».
Des chiffres qui aux yeux du diplomate français traduisent l’amélioration des services auprès du public local.
Le taux de délivrance globale n’a jamais été aussi élevé, ajoutera t-il et il excède 70%.
« Et c’est 71% en 2015. Notre taux de délivrance est le plus élevé de tous nos partenaires et le taux de refus de pays comparable à la France se situe entre 50 et 90% ; nous sommes à un taux inférieur à 30%. Nous avons le meilleur taux de délivrance de visas ici à Dakar. Nous sommes aussi le poste consulaire qui délivre le plus grand nombre de visas en nombre et en pourcentage, 10 à 15% de plus que la Côte d’Ivoire qui est deux fois plus peuplée que le Sénégal ».
«Le total des visas délivrés est de 26.000 pour 2015 avec 20.555 visas Schengen court séjour délivrés et parmi lesquels il y a un tiers de visas de circulation avec une validité pouvant aller jusqu’à 5 ans» révélera le diplomate qui ajoute que «les 29% de visas refusés cependant ne concernent que des dossiers qui ne peuvent objectivement passer pour « des critères simples de dossiers incomplets, fraude documentaire, usurpation d’identité ou un mensonge délibéré sur l’objectif du voyage. »
A l’endroit des demandeurs de visas, M.Paganon a tenu à leur adresser un message.
« Le doute bénéficie aux demandeurs. Ne recourez pas à des officines et des intermédiaires qui ne vous accordent aucune garantie de délivrance »
En ce qui concerne les cas de fraudes considérées comme un délit par l’ambassadeur, ce dernier rappelle que c’est une faute grave, puisque animée par un désir de tromper le consulat. Les conséquences sont graves et cela se traduit par une interdiction de visa de 60 mois.
Pour 2016 les objectifs, sont d’atteindre « un taux excédent les 35% »
Senenews

Demande de visa : Comment l’ambassade de France démasque les fraudeurs
Pour pouvoir aller en France, certains demandeurs n’ont pas peur de frauder. C’est le cas de certains artistes qui, sous prétexte qu’ils doivent aller faire un concert à l’hexagone, servent une réservation de salle fictive. Mais, c’est sans compter sur les agents de l’ambassade de France.
«Trop de fraude tue la demande»
«Pour certains groupes d’artistes, par exemple, on découvre qu’ils nous présentent des réservations de salles de concert qui n’existent pas. Ils nous disent : "vous nous avez annulé notre concert". On leur dit : "on n’a rien annulé puisque la salle n’existe pas". Mais ils font cela probablement pas pour frauder, peut-être aussi de bonne foi, mais ça ne sert à rien parce que le résultat est le même. Trop de fraude tue la demande parce que la suspicion des agents traitants s’en trouve parfois décuplée», a indiqué Olivier Séro Alméras, le consul général de l’ambassade de France au Sénégal, face à la presse ce jeudi. Il indique que ses services regardent à la loupe aussi les possibilités d’hébergement et d’accueil, surtout pour les étudiants.
L’ambassadeur explique comment ils s'y prennent aussi pour détecter les faux relevés de comptes bancaires : «Il y a des demandeurs qui ne sont pas de bonne foi, mais ils font fausse route. Ils pensent qu’en trafiquant, en améliorant leur dossier, ça irait mieux. Ça ne sert à rien. Dites la vérité, expliquez les situations, nous sommes prêts à vous écouter. Mais ne pensez pas qu’en ajoutant un zéro à la feuille de paie, en fraudant les documents bancaires que ça va passer. On donne un coup de fil à la banque, on se rend compte que vous n’avez pas de compte en banque. C’est enfantin. Et les conséquences sont graves pour la personne», ajoute l’ambassadeur de la France au Sénégal Jean Felix Paganon. Les autorités consulaires appellent ainsi les demandeurs à un contrat de confiance.
Youssouf SANE - Seneweb.com

Jean Félix Paganon : « Pourquoi nous avons refusé 29% des demandes de visa»
En 2015, 29% des demandes de visa ont été refusées. Quant aux motifs de ces refus, figurent en bonne place la fraude, le mensonge et la falsification de documents. C’est ce qu’ont dit les autorités consulaires de l’ambassade de France au Sénégal.«29% des demandes de visas sont refusés. Ces refus concernent des dossiers qu’on ne peut objectivement pas faire passer. Pour des critères très simples : le dossier est incomplet, il y a une fraude documentaire, il y a une usurpation d’identité, il y a un mensonge délibéré sur l’objectif du voyage. Toute demande qui répond aux exigences minimales s’est traduit par la délivrance du visa. Ce, dans des délais extrêmement courts», a indiqué Jean Felix Paganon, l’ambassadeur de la France au Sénégal, face à la presse ce jeudi. Et d’ajouter: «Il y a des demandeurs qui ne sont pas de bonne foi, mais ils font fausse route. Ils pensent qu’en trafiquant, en améliorant leur dossier, ça irait mieux. Ça ne sert à rien. Dites la vérité, expliquez les situations, nous sommes prêts à vous écouter. Mais ne pensez pas qu’en ajoutant un zéro à la feuille de paie, en fraudant sur les documents bancaires que ça va passer. On donne un coup de fil à la banque, on se rend compte que vous n’avez pas de compte en banque. C’est enfantin. Et les conséquences sont graves pour la personne» avertit-il.Le diplomate demande surtout aux demandeurs, et particulièrement aux étudiants, de se méfier des intermédiaires. «Ne pas recourir aux intermédiaires, à ces officines qui, en plus du cout du visa, vont taxer des sommes extravagantes qui ne vous apportent aucune garantie de délivrance. La franchise est certainement la meilleure façon d’obtenir votre visa. Il vaut mieux dire la vérité. Nous sommes prêts à comprendre chaque situation» a expliqué le diplomate.Et le consul général, Olivier Séro Alméras de lui emboiter le pas : «Parfois, on nous reproche de ne pas répondre à tous les courriers de demande de réexamen, mais sachez que tous les courriers qui nous parviennent sur toutes ces demandes éventuellement retoquées, ce sont des dossiers que nous ne pouvons pas accepter parce que ce sont des dossiers dont le candidat sait pertinemment qu’il a fraudé. Nos agents sont rodés à cela, c’est leur métier. Parfois, la fraude est tellement évidente qu’elle ne peut être de bonne foi. Quelqu’un qui n’a pas de compte bancaire, quelqu’un qui se dit ‘‘vaut mieux rajouter un zéro à sa fiche de paye ce sera mieux’’, ça ne sert à rien. On le voit immédiatement», indique-il.
Youssouf SANE - Seneweb.com

 

LA GRANDE MURAILLE VERTE

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Grande Muraille Verte : Au Sénégal, les objectifs du projet sont réalisés à 30%

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Face à l’état fortement dégradé des écosystèmes, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (Ua) ont adopté en 2007 l’initiative dite «La grande muraille verte» (Gmv). Depuis son lancement, le projet a participé considérablement à la lutte contre la désertification, la pauvreté et le changement climatique. C’est dans ce contexte que l’Université Cheikh Anta Diop en partenariat avec le Centre national de recherche scientifique (Cnrs) de France, a organisé hier une journée de restitution des résultats de recherche sur la Gmd. Et il ressort des résultats que 30?? des objectifs du projet ont été atteints au Sénégal.
Après la mise en oeuvre du projet de la Grande Muraille verte et ses réalisations dans la bande sahélienne, l’Université Cheikh Anta Diop en partenariat avec la (Cnrs) de France a organisé une séance de restitution du projet. Et d’après les résultats des études menées dans ce cadre, l’espoir est permis. Ecologiste et professeur au département de biologie végétale à l’Ucad, Alioune Guissé estime que des efforts gigantesques ont été faits par l’Etat du Sénégal qui a devancé les 10 autres pays membres du projet. Pour preuve, la première Agence de la grande muraille verte a été créée au Sénégal. Ce qui fait que tous les pays membres viennent s’inspirer de l’expérience sénégalaise. Aujourd’hui, d’après les résultats, le Sénégal en est à une réalisation estimée à environ à 150km de long et 15 kilomètres de largeur et des amplitudes qui peuvent se déployer jusqu’à 50 kilomètres. Ainsi, en matière de réalisation, on en est aux environs de 30% de réalisation», ditil.
Cependant, même si ces réalisations sont d’une importance capitale pour la Gmv, elles ne sont pas les seules. Car, «elles sont accompagnées d’actions génératrices de revenus qui ont été une révolution dans la zone. Parce que, les populations, en plus de leurs activités quotidiennes d’élevage, s’activent aujourd’hui dans le maraichage. Et ce, dans des parcelles que l’agence a aménagées. Avec ces activités, les populations tirent et autogèrent annuellement des revenus de près de15 millions de Fcfa. Ce qui fait en partie, l’importance de la grande muraille verte dans le développement économique et social » souligne Alioune Guissé. Malgré ce bilan positif, le biologiste affirme qu’il y a quelques menaces autour de la Gmv. Car, il a des insectes qui sont apparus et qui risquent de causer des problèmes sur les espèces végétales si on n’y prend pas garde.
Toujours selon l’écologiste, la réalisation de la Grande muraille verte, comme toute œuvre humaine, rencontre des difficultés. «Pour arriver à nos objectifs, il y a quelques moyens sur le plan technique qui font défaut. Les clôtures coûtent trop cher, 1 million Fcfa par kilomètre. Très souvent pour mobiliser cette somme, la procédure prend beaucoup de temps. Ce qui fait qu’on est obligé de poser les clôtures après plantation. Par conséquent, il y a souvent des risques de divagation d’animaux parce que nous sommes dans une zone à vocation essentiellement pastorale où, autour de chaque forage, il y a 15.000 têtes qui viennent tous les deux jours pour boire. Il y a une autre difficulté inhérente à toutes les activités de la zone, qui est l’eau. Dans certaines zones, même s’il y a de l’eau en profondeur, pour faire les activités de maraîchages, alimenter les animaux, elle n’est pas facile à maîtriser. Puisque les forages sont pour la plupart vieux et tombent souvent en panne. Du coup, on se contente des surplus d’eau», indique-t-il.
www.seneplus.com/Mediaterre

ELU MEILLEUR HÔTEL DE SALY: LE LAMANTIN

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Rapport sur la qualité des hôtels : Le Lamantin Beach leader à Saly

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Le Lamantin Beach Hôtel de Saly Portudal reste l’un des meilleurs réceptifs du pays. Une reconnaissance qui lui est conférée après les dernières informations publiées par le site Karavel, spécialisé dans le suivi de la qualité des hôtels. Ainsi, il ressort de la série de mesures faites par le site que le Lamantin Beach est recommandé par 100% des clients du site qui l’ont fréquenté.
Cela s’explique par les bonnes notes obtenues par le complexe hôtelier en matière de situation, de propreté, de service, de confort, de la qualité des repas et de l’animation. Sur tous ces critères, l’hôtel engrange des bons points qui le placent en tête des réceptifs hôteliers de la station balnéaire de Saly. L’hôtel obtient ainsi un maximum de 5 points en matière de qualité de service et de propreté, 4,4 pour la situation, 4,3 pour la qualité des repas et 4 points pour le confort. Le service qualité de Karavel-Promo­vacances se charge du suivi qualité des hôtels dans toutes les régions du monde, indique le rapport, dont l’objectif est de permettre à chacun de suivre les prestations fournies par les hôtels. Chaque année, la qualité des hôtels est étudiée grâce à la mesure de la satisfaction clientèle, remontée via des questionnaires ainsi que des représentants et délégués envoyés au lieu de destination etc., relève le site en rendant public ses dernières mesures.
Mame Woury THIOUBOU/lequotidien.sn

LA POULE A LA COTE...

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Le Sénégal a produit 30 millions de poulets et 630 millions d'œufs en 2014

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La filière avicole du Sénégal est sur une courbe ascendante avec plus de 30 millions de poulets et plus de 600 millions d’œufs produits en 2014, a déclaré samedi à Dakar le ministre de l'élevage et des productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.
"En 2014, le Sénégal a produit plus de 30 millions de poulets et plus de 630 millions d'œufs. Cette performance résulte de l'interdiction de l'importation de produits avicoles en vigueur depuis 2012", a dit Aminata Mbengue Ndiaye.
Il ouvrait officiellement la 3eme édition du week-end du poulet initié par la Fédération des acteurs de la filière avicole du Sénégal (Fafa). L'édition 2016 porte sur le thème: "La contribution de la filière avicole à la création de richesses pour l'émergence du Sénégal".
Selon le ministre, malgré cette production record, le secteur reste fragile car, sou-tendu par l'interdiction de l'importation des produits avicoles qui ne saurait être éternelle.
En 2012-2013, le secteur de l'aviculture a généré plus de 30.000 emplois directs et indirects pour un chiffre d'affaires de plus de 72 milliards de francs CFA et indirects 201.
Apanews


L'EXPORT EN PLEIN BOUM

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Progression de 39% des exportations du Sénégal en décembre 2015

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Les exportations de biens du Sénégal durant le mois de décembre 2015 ont connu une progression de 38,8% comparé au mois précédent, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ces exportations sont estimées à 145,5 milliards FCFA contre 104,8 milliards FCFA au mois de novembre 2015, soit une hausse de 40,6 milliards FCFA, selon la DPEE dont le bulletin a été consulté samedi à APA.
« Cette hausse est attribuable à la progression des principaux produits exportés, notamment, l'acide phosphorique (plus 10,3 milliards), les produits alimentaires (plus 9,6 milliards), l'or brut (plus 5,6 milliards), les produits pétroliers (plus 2,9 milliards), le ciment (plus 2,8 milliards) et les engrais minéraux et chimiques (plus 0,8 milliard) », souligne la DPEE.
Au titre des exportations de produits alimentaires, la hausse enregistrée est en liaison avec l'augmentation des ventes à l'étranger de produits arachidiers (plus 7,8 milliards) et de légumes frais (plus 3,2 milliards), atténuée légèrement par le repli des exportations de produits halieutiques (moins 1,4 milliard).
En glissement annuel, la DPEE note que les exportations de biens ont affiché une hausse de 13,7%, sous l'effet de l'augmentation des ventes à l'étranger de produits alimentaires (plus 9,9 milliards), d'acide phosphorique (plus 7,6 milliards) et de ciment (plus 2,5 milliards).
Cependant, cette performance a été amoindrie par le repli des ventes à l'étranger de produits pétroliers (moins 9,9 milliards), d'or brut (moins 2,9 milliards) et d'engrais minéraux et chimiques (moins 1,8 milliards).
« En cumul sur les douze mois de l'année 2015, la valeur des exportations de biens s'est améliorée de 103,6 milliards FCFA, s'établissant à 1370,7 milliards FCFA contre 1267,1 milliards FCFA un an auparavant. Ce renforcement reflète, notamment, la hausse des exportations de produits alimentaires (plus 85,2 milliards), d'acide phosphorique (plus 42,7 milliards) et de ciment (plus 13,2 milliards).
Toutefois, les exportations de produits pétroliers, d'or brut et d'engrais minéraux et chimiques se sont, respectivement, repliées de 94,7 milliards, 17,6 milliards et 7,1 milliards par rapport à la même période de l'année 2014.
Apanews

LE MARATHON CE DIMANCHE MATIN

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Marathon Eiffage Sénégal: Plus de 13 000 athlètes sur la ligne de départ

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Avec 13 000 athltes au d part dans les six preuves au menu, le 1er Mara thon international de Dakar labellis Eiffage Sngal est parti pour battre le record de coureurs engags.
Ce sera ce weekend sur le circuit fermé allant du Centre de conférence Abdou Diouf de Diam niadio (Cicad) au diffuseur de l'Aibd (aéroport international Blaise Diagne). Un point qui correspond à la fin du projet de l'autoroute à péage Dakar Diamniadio. Le hors d'oeuvre de cette compétition ayant comme parrain la légende éthiopienne Haïlé Gébreselassie, hier samedi avec les épreuves B (relais 5 x1 km, 10 km marche et 2 km Kid's).
Ce dimanche, place sera faite au plat de résistance avec le marathon (42 km), le semi-marathon (21 km) et le 10 km exclusivement réservés aux talents confirmés. Ce marathon Eiffage Sénégal, qui sera retransmis en direct dans 32 pays du monde via le satellite de Canal+ et la Rts, va récompenser à auteur de 4 millions de francs le vainqueur de l'épreuvephare (42 km).
Tout participant à une catégorie donnée recevra une médaille, quel que soit le rang. Et tout compétiteur sénégalais ayant fini parmi les 15 premiers recevra des lots. Ceci pour favoriser l'athlétisme local qui va certainement souffrir devant les mastodontes venus de l'étranger.
sen360

AU FIL DU FLEUVE

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De Saint-Louis à Podor, une croisière à l'ancienne sur le fleuve Sénégal

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Par son histoire, sa culture et son art de vivre, Saint-Louis du Sénégal reste une destination privilégiée... Mais au-delà, malgré l'actualité dramatique au Sahel, les voyagistes ont appris à s'adapter : la croisière de Saint-Louis à Podor, sur le fleuve Sénégal, en est un bel exemple.
En Afrique de l'Ouest, à la suite des récents attentats de Bamako et de Ouagadougou, où les cibles des djihadistes étaient de grands hôtels fréquentés par les Occidentaux, tous les voyagistes ont dû s'adapter : suspendre des destinations trop risquées au Sahel, prendre des mesures d'urgence pour sauver les circuits qui pouvaient l'être et faire face aux nouvelles menaces.
« Le Sahel est désormais un terme beaucoup trop connoté et pratiquement synonyme de djihadistes ou de terrorisme, c'est pourquoi nous allons sans doute changer de nom et nous recentrer sur notre destination première : le Sénégal ». Grand connaisseur de l'Afrique, où il a beaucoup bourlingué, Olivier Théry est engagé avec quelques associés depuis plusieurs années dans l'aventure de « Sahel Découverte », une agence de voyages basée à Saint-Louis du Sénégal, et qui pourrait donc être bientôt rebaptisée « Sénégal explore ».
Reste que Sénégal, où la sécurité a été renforcée dans tous les grands hôtels de Dakar - comme le King Fahd Palace (ex-Méridien) à la Pointe des Almadies, le Radisson Blu ou encore le Terrou Bi, sur la corniche -, espère bien être épargné par les « fous d'Allah ». Musulman à 95 %, le Sénégal pratique plutôt un islam tolérant et ouvert, contrôlé de par les puissantes confréries Tidjane et Mourides. Et les autorités du pays n'ont pas hésité à mettre récemment sous contrôle les mosquées et imams aux prêches trop radicaux. Pour que le Sénégal reste le « pays de la teranga », son hospitalité (en wolof) légendaire.
Le tourisme, deuxième source de devises du pays
Bien desservi - notamment par la compagnie Corsair qui pratique sur Dakar des prix toujours attractifs -, le Sénégal veut sauvegarder le tourisme qui constitue sa deuxième source de devises après la pêche. Une manne précieuse pour la réussite du PSE (Plan Sénégal émergent) mis en place par le président Macky Sall. Depuis le 1er mai 2015, les visas ont d'ailleurs été supprimés pour entrer au Sénégal, et le tourisme est enfin reparti à la hausse. Avec pour objectif d'atteindre 2 millions de touristes d'ici à 2018. Voyagistes et tours opérateurs multiplient donc les offres.
Native du Sénégal, Aminata Konté, qui est à Paris directrice-adjointe du département Afrique/Iles de Nomade-Aventure, spécialiste des voyages solidaires et des voyages « en immersion » totale au sein des populations locales, reconnaît devoir s'adapter en permanence à l'actualité et à la réalité du terrain.
« Plus question, par exemple, de déambuler à mobylette ou à vélo en pays senoufo [décrété « zone rouge » par le Quai d'Orsay depuis novembre dernier] qui, au Burkina Faso, constituait pourtant une exclusivité et notre premier produit en Afrique de l'Ouest... Au Sénégal, nous conservons en revanche treize circuits différents, dont trois qui peuvent se faire en famille, et des voyages sur mesure, à la demande, aussi bien en Casamance que dans le nord ».
En remontant le fleuve... sur le « Bou El Mogdad »
Saint-Louis, qui a gardé le charme colonial des années 1950, reste une destination encore privilégiée et protégée. La ville renaît avec joie tous les ans à l'occasion du Festival international du Jazz, qui attire les plus grands compositeurs. Sa prochaine édition se déroulera du 11 au 16 mai. « Saint-Louis, c'est aussi un village où l'on vit à un autre rythme », confie Ablaye Cissoko, l'enfant du pays qui vient de sortir un nouveau CD de kora intitulé « Jardins secrets ».
« Nous faisons le maximum pour restaurer et nettoyer la ville de Saint-Louis et, malgré l'actualité régionale plutôt sombre, défendre cette destination, fidéliser et satisfaire notre clientèle », souligne Mme Muriel Bancal, consul de France honoraire et directrice très accueillante de La Résidence. À deux pas de son hôtel parfaitement restauré dans le style colonial, est amarré sur le quai - non loin du pont Faidherbe dont l'une des travées a dû pivoter pour le laisser passer - l'un des joyaux de Saint-Louis : le « Bou El Mogdad », exploité par La Compagnie du Fleuve, dont Olivier Théry est l'un des associés;
Chaque semaine, ce beau bateau blanc remonte jusqu'à Podor le fleuve Sénégal - faisant office de frontière avec la Mauritanie - comme on remonte le temps pour une croisière des plus originales.
Construit en Hollande en 1950 pour les Messageries du Sénégal, le « Bou » est un bateau mythique qui - pour 70 passagers maximum - emploie un équipage d'une vingtaine de membres aux ordres du capitaine Goudiaby. Une superbe croisière à l'ancienne, avec une escale inoubliable qui permet notamment d'admirer au plus près les milliers d'oiseaux (pélicans, cormorans, aigrettes, hérons ou flamants roses) du Djoudj, deuxième réserve ornithologique du monde par sa richesse et sa variété, et sans équivalent en Afrique.
Pour assurer la sécurité de cette croisière et aller « au bout du Bou » - selon l'expression du capitaine - les mesures nécessaires ont bien évidemment été, là encore, prises depuis de longues semaines. Avec un impératif évident et compréhensible pour qu'elles soient pleinement efficaces : la plus grande discrétion.
En savoir plus : www.compagniedufleuve.com
et www.saheldecouverte.com
Bruno Fanucchilatribune.fr

80 BEBES MEURENT CHAQUE JOUR

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80 Enfants Meurent Chaque Jour à La Naissance Au Sénégal

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Le médecin-chef de la région médicale de Thiès, Dr El Hadji Malick Ndiaye a indiqué, vendredi, qu'au Sénégal quatre femmes décèdent par jour après accouchement et 80 enfants meurent quotidiennement à la naissance, a constaté l'APS.
Un tel chiffre est alarmant et il faut une riposte multisectorielle pour enrayer la mortalité maternelle et infantile, a souligné Dr Ndiaye qui s'exprimait lors du comité régional de développement (CRD) spécial sur la santé de la mère et de l'enfant.
Selon le médecin chef de région, le Sénégal qui s'est résolument engagé à réduire le fardeau de la morbidité et mortalité maternelle et infanto-juvénile, a déployé d'importants efforts pour l'atteinte des objectifs millénaire pour le développement (OMD) en matière de santé.
Il a, en outre, relevé, que la dynamique de baisse progressive des indicateurs s'est confirmée au cours des dix dernières années au Sénégal, avec un taux de 392 décès sur 100.000 naissances.
"Par contre les OMD exigeait 200 décès sur 100.000 naissances à l'horizon 2015", a-t-il précisé.
Dr Malick Ndiaye a également signalé que "les freins et barrières socio économiques les plus fréquentes, face à la morbidité et mortalité maternelle et infanto-juvénile, sont notamment liés aux frais pour l'accès aux services de santé et au coût des médicaments".
"Les contraintes économiques liées à la pauvreté, ainsi que l'obstacle de la prise en charge des problèmes de santé, de la disponibilité de la qualité des soins et des croyances sont aussi des facteurs bloquants", a soutenu Dr Ndiaye.
Des efforts sont entrain d'être faits pour réduire la mortalité maternelle et infantile dans la région de Thiès qui compte 92 médecins, 19 gynécologues, 11 pédiatres, 216 sage-femmes et 260 infirmiers, a soutenu le docteur El hadji Malick Ndiaye.
Selon les statistiques de la région médicale font montre qu'il existe un médecin pour 20.500 habitants, un gynécologue pour 99.265 habitants, 1 pédiatre pour 17.458 habitants, une sage-femme pour 8731 femmes en âge de reproduction et un infirmier pour 7254 habitants.
Sur les 1.886.040 personnes recensées en 2015 à Thiès, 433.789 femmes en âge de reproduction pour 69.843 grossesses attendues. Il y a au total 69.843 enfants âgés de 0 à 11 mois et 365.902 enfants de 0 à 5 ans.
Les acteurs présents au CRD se sont engagés à dérouler un plan d'action régional pour mieux arriver à atteindre les ODD en matière de sante et plus particulièrement, pour combattre la morbidité et mortalité maternelle et infanto-juvénile.
APS

1er MARATHON DE DAKAR: UNE GRANDE REUSSITE

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Marathon: Dakar a fêté la course à pied

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La première édition du marathon Eiffage de l'autoroute de Dakar a été remportée par le Kenyan Bellor Mininngwo Yator. Deux de ses compatriotes complètent le podium. Le premier sénégalais, Samba Faye, termine à la dixième place. Ce matin, à l’aube, près de 8 000 personnes s’étaient donné rendez-vous pour cette fête de la course à pied. Reportage.
Avec ses deux médailles autour du cou, Talla, 22 ans, ne boude pas son plaisir. Avec un sourire aussi large que la voie d’autoroute qu’il a foulé, il lance : « Hier, j’ai participé au 10 kilomètres marche et aujourd’hui je l’ai couru en 50 minutes. » Le week-end de Talla fut sportif !
« Les Sénégalais aiment le sport »
Comme tous les participants de la matinée qui se sont alignés sur l’une des trois courses - marathon, semi-marathon et 10 kilomètres -, il s’est levé à l’aube. « Les Sénégalais aiment le sport », dit-il alors qu’il a couru avec le maillot du Real Madrid, son équipe de foot préférée. Talla s’entraîne plus de trois fois par semaine et attend avec impatience la prochaine édition. Et la prochaine fois, il tentera la distance mythique du marathon.
Le vent était frais et il faisait encore nuit lorsque les milliers de coureurs son arrivés sur le site du départ à plusieurs kilomètres de Dakar. Des navettes de bus avaient été mises à disposition dans chaque quartier. Quelques heures plus tard, c’est avec des visages soulagés et une grande satisfaction que chaque participant a sagement attendu son tour pour récupérer sa médaille et son petit sac de collation. Sur le parcours, on pouvait croiser des personnes de tous les âges. Des groupes de musiciens animaient le parcours.
« Nous sommes très surpris. C’est une super organisation et il y a un mode fou », raconte un couple de militaires français. A côté de ces quinquagénaires, alors que le soleil commence à cogner, trois jeunes espagnols se congratulent. Environ huit mille participants ont fait le déplacement pour cette fête de l’athlétisme.
Convivialité et animation du territoire
En visite à Dakar pour suivre l’événement, Bernard Amsalem, le président de la Fédération français d’athlétisme ne cachait son optimisme à la veille du marathon. « C’est important qu’il y ait des courses sur route en Afrique, un continent où il y a de grands champions ». Amsalem pointe aussi le côté « conviviale » et « l'animation du territoire ». Le ministre des Sports du Sénégal, Matar Ba, souhaite que des jeunes « découvrent » la course à pied à l’occasion de ce week-end.
Juste après son contrôle antidopage, Bellor Mininngwo Yator, le vainqueur du marathon en 2 heures 16 minutes et 37 secondes, racontait à quel point il était « surpris ». « Je ne pensais pas voir autant de monde prendre part aux différentes courses. Et sur le côté, il y avait des supporters très sympas. Je croyais qu’ici on ne jouait qu’au football », lâche-t-il en souriant. Il ajoute : « C’est important qu’il y ait des courses en Afrique de l’Ouest car je suis certain qu’il y a un vivier de champions. Je suis heureux de m’imposer sur mon continent. C’était une belle organisation ».
Le premier sénégalais, Samba Faye, pour son premier test sur le marathon, termine à la dixième place (2h25mn1s) . Celui qui lance « un appel aux autorités pour obtenir des moyens » sera certainement l’exemple à suivre pour les futurs marathoniens de la Téranga, dont le jeune Talla.
Farid Achache/RFI

CHER MAIS SI UTILE AUTOROUTE

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Ce péage autoroutier qui attise la grogne des conducteurs

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Au Sénégal, coureurs amateurs et avertis foulent le bitume ce week-end, à l'occasion du marathon Eiffage de l'autoroute de Dakar. Les courses sont organisées pour fêter l'arrivée à son terme des chantiers de construction de cette voie, la toute première autoroute à péage d'Afrique de l'Ouest. Un première tronçon de l'ouvrage est ouvert au public depuis 2013 ; il a permis de désenclaver une partie des banlieues de Dakar ou encore la ville de Rufisque, et de réduire le temps passé sur la route. Mais certains usagers et la société civile considèrent que les tarifs appliqués sont prohibitifs.
A la station-service du rond-point Cambérène, les membres d'une même famille s'apprêtent à quitter Dakar pour quelques jours. Avec leur petit van, ils empruntent l'autoroute depuis l'ouverture du premier tronçon en 2013 et arrivent à destination en une heure, contre trois auparavant : « Très positif. Ça réduit le temps, ça réduit la consommation. Le seul truc qu’il y a, c’est que c’est trop cher ».
Le marathon de Dakar célèbre la fin des travaux de prolongement de l'autoroute à péage. Mais plusieurs représentants de la société civile ne sont pas à la fête et appellent au boycott de l'événement. Ils dénoncent la concession accordée et les tarifs d'accès à l'autoroute, entre 500 et 1 400 francs CFA (0,76 euro et 2,13 euros) selon la destination. Le coordonnateur du Mouvement du 23 juin (M23), Mamadou Mbodj : « Les prix sont exorbitants, et au quotidien ce n’est pas possible pour un employé moyen ».
Le contrat d'extension a été remporté par la filiale sénégalaise du groupe de BTP français Eiffage. Avec un investissement total de 121 millions d'euros, les travaux ont été réalisés grâce à un partenariat public-privé. Gérard Sénac, PDG d'Eiffage Sénégal : « En fait, le prix du péage a été défini par l’Etat. Ce n’est pas moi qui ai décidé de dire, le péage est à 1 000 francs là, 500 francs là et 400 francs là-bas ».
Le nouveau tronçon de 16,5 kilomètres relie le cœur de Dakar au futur aéroport international Blaise-Diagne. Cette autoroute, les autorités misent dessus pour désengorger la capitale. Mansour Tall, chargé de programmes à ONU-Habitat : « Je ne sais ce que serait sortir de Dakar à l’heure actuelle s’il n’y avait pas l’autoroute. Et je pense qu’il faut combiner tous les systèmes de transport pour arriver à répondre à une demande qui sera sans cesse croissante ».
Pour aller plus loin, l’ONU-Habitat appelle les autorités à accélérer la mise en place du futur train express régional qui reliera, lui aussi, Dakar au nouvel aéroport et à appliquer des tarifs accessibles au plus grand nombre.
RFI

DE LA PITIE A LA HAINE...

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De la mendicité à la délinquance : Quand l’affection pour les talibés se transforme en une haine viscérale.

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Triste sort que celui des talibés. Ces laissés pour compte de la société ne savent plus où donner de la tête. Face à une société de plus en plus en proie à une crise économique aigüe, les enfants mendiants ne font plus l’objet de compassion chez les populations.
Boucs émissaires, les « talibés » perdent progressivement cette affection qu’ils suscitaient de la part des gens. C’est du moins le constat réalisé sur le terrain par l’équipe de SENENEWS.COM
Bol à la main, déchaussés le plus souvent, les enfants talibés parcourent les coins et recoins de la capitale sénégalaise à la recherche de pitance. Au marché de Petersen, sous le chaud soleil, les marchands étalent leurs marchandises au beau milieu de la route. Deux jeunes enfants se pointent devant une femme en lui tendant les mains. A la stupéfaction de tous, la dame les envoie balader en vociférant des insanités « voleurs, vagabonds ». A notre demande, elle nous raconte sa mésaventure avec les talibés. « Un jour, pendant que je donnais de l’aumône à un talibé, un autre est passé par derrière moi et a emporté tous mes profits, ils sont tous des voleurs», s’écrie cette dame.
Une ténacité extrême dans la manière de demander l’aumône
L’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ici les passants de cette avenue sont «traqués» sans cesse par les talibés. Ces derniers ont une autre manière de demander des pièces. Tirer les passants par la manche de leurs vêtements ou les intercepter directement. Ces «talibés» sont tellement exigeants et tenaces dans leur quête de gain. Cette façon particulière de mendier on la constate très souvent chez les mendiants venus de la sous-région. Ils ne comprennent pas un seul mot en Wolof, mais agressent les piétons. Mamadou Fall, étudiant en licence 3 à la faculté des lettres n’y va pas par quatre chemin pour s’en prendre à ces enfants. « Avec autant d’agressivité comment peut-on ressentir de la pitié ou de la compassion pour eux ? » Son ami d’à côté d’ajouter : « Auparavant, la société éprouvait énormément de tendresse à l’endroit des talibés parce qu’ils étaient de véritables apprenants du saint coran, mais maintenant ce sont des voleurs et des délinquants».
Maman est une fillette de 5 ans qui erre le long du couloir de la mort de l’Ucad. La seule phrase à laquelle elle a pu nous répondre en wolof c’est comment tu t’appelles. Maman prend la main de la personne à qui elle demande l’aumône comme si elle était accompagnée d’elle. Faut-il constater cependant que sa technique fonctionne à merveille. Même certains des passants ainsi que les reporters de Senenews n’ont pas pu résister à la ruse de Maman.
Apprentis coranique ou « boys » ?
Nombreux sont des talibés qui, au-delà de leurs activités de mendiants sont des servants dans des services, terminus des bus ou boutique. Au rond-point médina, Souleymane est un jeune talibé guinéen qui fait les commissions du personnel de la poste de Médina. Les courses une fois finies, il s’assoit à côté de son ami Modou qui tient un petit négoce d’accessoires de téléphone devant la poste.
Au terminus d’un autre arrêt bus, deux jeunes talibés ont failli se disputer pour le nettoyage du bus. En effet, Babacar et Abdou balaient à tour de rôle le véhicule en échange de 100 francs. Aujourd’hui, le second nommé voulait le faire alors que ce n’était pas son tour, mais plutôt celui de Babacar. Il a fallu l’intervention du receveur Socé.
Le « ndéyou talibé »-mère adoptive, une expérience amère
Cette pratique consiste à adopter l’enfant dès son arrivée du village. Cette mère adoptive se charge de réserver un plat au talibé. Dans ce nouvel environnement, l’enfant est considéré comme un membre de la famille. Cependant, force est de constater que cette pratique tend à disparaître. Une dame rencontrée au niveau du marché Sandaga raconte son cas avec son talibé. Vers les années 90, elle avait adopté un enfant mais celui-ci ne lui a jamais créé de bisbilles. En 2014, Mme ouvre ses portes à un autre talibé. Aujourd’hui, la dame ne cache pas son regret d’avoir accueilli cet enfant dans sa maison. « Au bout de trois mois il a pu découvrir l’endroit où je cache tous mes bijoux et a tout emporté ». Elle conseille à toutes les mamans d’être très vigilantes à l’égard de ces mendiants d’un autre genre.
Devant à cette situation les Talibés font de en plus face à l’hostilité de la population devenue moins tolérante à l’endroit de cette couche défavorisée de la société. Mais la véritable question est le niveau de responsabilités des parents qui ont abandonné ces enfants à leur triste sort?
Fatou Sakho/Senenews


PAS D'HOMO AU SENEGAL!

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forte montée de l’homophobie

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Le Sénégal connait depuis plusieurs semaines un regain d’homophobie. Preuve en est, la récente manifestation (non-autorisée) de jeunes qui à eu lieu à Dakar le 22 janvier pour manifester contre l’homosexualité et de faire référence à la forte tradition religieuse pour justifier leur refus de « telles pratiques ».
Tout a (re)commencé lorsque le chanteur sénégalais Wally Seck, star montante dans son pays, s’est affublé dans son dernier clip d’un sac à main jugé trop féminin voire faisant l’apologie de l’homosexualité pour certains. Ce dernier, pris dans une tempête médiatique sans précédent, a posté sur son compte Facebook des photos de chanteurs américains portant le même type de sac pour tenter de se justifier. Cela n’a pas été suffisant pour éteindre la polémique. Il a dû présenter des excuses publiques et en est arrivé à découper aux ciseaux le fameux sac lors d’un concert, sous les hourras du public.
La polémique a même pris une tournure politique puisque le président Macky Sall a fait part de son indignation face à un dessin satirique associant le caftan traditionnel d’un dignitaire religieux à une robe. Depuis le dessin a été retiré par le journal, lequel a déclaré ne vouloir blesser personne et s’excuser pour ce qui n’était qu’un dessin satirique pour dénoncer la bêtise de certains amalgames. Rappelons ici que le président Macky Sall avait pourtant participé à la marche des chefs d’Etat suite aux attentats contre le Charlie Hebdo.
Le Sénégal condamne encore jusqu’à 5 ans d’emprisonnement l’homosexualité et n’est pas prêt à la dépénaliser. En effet, malgré les pressions internationales, le président Macky Sall s’est montré ferme sur la question jugeant que la société n’était pas prête et qu’une dépénalisation n’était donc pas à l’ordre du jour. Il semble que les associations humanitaires fassent preuve de pragmatisme et que cette évolution législative ne soit pas une priorité, préférant se focaliser sur la protection des personnes LGBT contre les violences et sur le respect de la vie privée.
Jérémie Lacroix/Têtu

INTERVIEW D'UNE FASHION BLOGUEUSE

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Maymuna : Fashion blogueuse qui porte des produits 100% made in Sénégal

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Maymuna Ébène est une jeune sénégalaise passionnée de mode. Elle a un don pour choisir les accessoires et rendre une tenue originale; qu’elle soit une tenue traditionnelle, de ville ou une tenue de soirée. Avec sa peau noire d’ébène, Maymuna n’est pas une simple fashion addict blogueuse. À travers son amour pour la mode, elle vend le label Sénégal en incitant ceux qui la suivent à consommer local. Comme quoi, nous pouvons être à la mode, s’habiller comme toutes les jeunes filles du monde en valorisant les stylistes, cordonniers et bijoutiers sénégalais.
Espritcitoyen.com est allée à la rencontre de Maymuna Ébène la Sénégalaise blogueuse citoyenne
Bonjour Maymuna présentez-vous à nos lecteurs
Hello à tous !
Je m’appelle Maymuna , je suis une Sénégalaise vivant au Sénégal. Je suis actuellement étudiante en développement durable, car je suis très concernée par le sort de l’environnement. Étant aussi passionnée de mode, j’ai créé il y a un an un blog entièrement dédié à la mode sénégalaise, particulièrement aux tendances sénégalaises. Je suis en outre chroniqueuse de mode et beauté dans une émission de télé sénégalaise appelée « AU FÉMININ ». J’ai une entreprise de chaussures 100% made in Sénégal depuis quelque temps, et j’aimerai plus tard posséder l’une des plus grandes industries de chaussures en Afrique.
Dites-nous, quand est-ce vous avez décidé de créer votre blog et exprimer votre passion
J’ai créé mon blog il y a un an pour 2 raisons. J’ai d’abord suivi le conseil de certains amis. À chaque fois, que je postais une photo dans les réseaux sociaux, j’avais des questions concernant mes tenues; donc j’ai crée ce blog pour répondre à ces questions . Mais surtout parce que j’aime tout ce qui est mode , beauté, etc.
Est-ce quelque chose que vous faites durant vos temps libres ou vous vous y consacrez de façon ponctuelle?
Oui c’est juste durant mon temps libre raison pour laquelle mes articles ne sont pas constants.
Des personnes sont intéressées par vos publications, alors dites leur comment vous choisissez vos tenues? Combien de temps consacrez-vous à votre maquillage, etc.?
J’ai l’habitude de ranger mes vêtements en ensemble pendant le Week-end afin de ne pas perdre de temps en m’habillant durant la semaine. Je vous le conseille, c’est beaucoup plus pratique et ça vous permet aussi d’aiguiser votre sens du style. En ce qui concerne le maquillage, je ne le fais pas tous les jours (rarement d’ailleurs) , mais quand je m’y mets cela, peut durer 30 à 40 minutes vu que je ne m’y connais pas du tout.
En parlant de maquillage, nous avons remarqué une touche de simplicité qui fait votre charme. Alors quels conseils donnez-vous aux femmes qui ont votre teint et qui veulent paraître aussi belles.
Rire! cette touche de simplicité est due au fait que je ne m’y connaisse pas trop en maquillage. Non, mais plus sérieusement , je préfère mettre le moins de maquillage possible ; quand on a une peau foncée , il est très facile de ressembler à une voiture volée. Autant en mettre le moins possible et laisser notre charme naturel faire le reste.
Y a-t-il des produits que vous privilégiez?
Pas vraiment . Je dois avouer que j’ai une préférence pour les produits MAC. Mais il m’arrive d’utiliser d’autres produits.
Vous aimez la mode et vous vous inspirez certainement de ce qui se fait ailleurs, des vedettes mondiales telles que Beyoncé ou rihanna ou autres. Alors comment avez-vous fait pour échapper à la malheureuse mode de l’éclaircissement du teint.
Tous mes amis savent que j’ai un énorme faible pour les peaux très foncées. Je n’ai rien contre les peaux claires naturelles ou éclaircies d’ailleurs, mais c’est juste une préférence. Et je pense en fait que c’est l’une des raisons majeures pour laquelle je n’ai jamais pensé à m’éclaircir la peau.
Vos tenues sont belles et vos accessoires aussi, cependant la touche originale émane selon nous de vos chaussures. Parlez-nous de ces bijoux.
Merci pour ce compliment. Mais je pense que les bijoux ici ce sont plutôt les pieds de la femme. Les chaussures que je confectionne ne sont que des écrins ; elles ne sont faites que pour protéger nos réels bijoux. Ces chaussures sont cependant à l’image des bijoux qu’elles protègent, magnifiques, efficaces et indispensables.
Pourquoi avoir choisi de porter que des chaussures made in Sénégal?
Pourquoi pas ? Je me dis tout simplement que si je suis capable de dépenser des fortunes dans des marques étrangères, je peux aussi le faire pour les artisans de mon pays. J’ai un jour décidé à faire le tour de la ville à la recherche de bons cordonniers et j’ai par la même occasion commencé à vendre des chaussures.
Avez-vous un message à transmettre aux femmes de votre âge?
Je n’ai qu’un conseil à donner : Ayez confiance en nos artistes, vous ne le regretterez pas.
senepeople/espritcitoyen.com

LES TROTTOIRS DE SALY

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"On choisit pas les trottoirs de Saly pour apprendre à marcher"

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En se baladant à Saly, on ne peut s'empêcher de fredonner dans sa tête la chanson de Maxime Leforestier, quitte à l'adapter aux circonstances...
Si l'idée est louable, les travaux actuels sur la station balnéaire la plus courue de l'ouest Africain promettent déjà des palabres à n'en plus finir, voire des foulures de cheville, des pieds mouillés ou des colères noires...ou des fous-rires!
Vingt quatre heures sur 24, sous le soleil étonnamment chaud en cette saison ou éclairés par des projecteurs de nuit sous lesquels dansent les insectes, les ouvriers travaillent.
Si certains y voient de la nonchalance; à bien y regarder - avec des yeux absents de médisance - on voit des sénégalais, payés au lance-pierre, piocher, pelleter, porter, ajuster, cimenter, égaliser, peaufiner un ouvrage qui, malheureusement, risque de se fatiguer rapidement mais surtout fatiguer la population locale et résidente, voire même les quelques milliers de touristes annoncés, espérés encore avant l'hivernage.
Le côté typiquement typique échappe encore aux autochtones et visiteurs. Sinon que l’œil averti repère et anticipe déjà les conséquences fâcheuses de ces ouvrages.
Ce ne sera hélas pas joli. Première certitude. Trop mal évaluées, les bordures d'angle, les basses de passage sont laides et grossières, ajustées sénégalaisement ou carrément absentes. Les chefs de chantier adaptent tant bien que mal en faisant creuser, remblayer, bricoler...
Sue le goudron entre Saly Center et Saly Rond-Point, les travaux avancent rapidement. Entre grand dam et satisfaction des piétons et des chauffeurs, suivant qu'on en supporte ou pas les conséquences, les aléas provisoires ou provisoirement définitifs...
Entre Saly Rond-Point et Saly Carrefour, ça se corse! Les travaux sont plus importants. Aires de parking, aires de stationnement rapide pour taxis, bus et clandos, aires de repos et de jeux, parterres sensés être fleuris, piste cyclable se montent, s'assemblent comme un domino dont on aurait perdu la notice initiale...
Les camions tournent et vômissent le ciment promis entre les cadres. Un autre est malaxé dans quelques bétonnière gavées par des ouvriers blanchis ou suant sous la tâche. D'autres encore n'ont que pelles et courage pour fabriquer le mélange...
Dès qu'une traverse de piste, d'entrée de commerce est à appréhender, il faut toute la science des géomètres, tout le talent des poseurs de fils à niveau et toute la compréhension, la compassion, voire l'indulgence même pour valider l'ouvrage... Inch Allah, ça va aller!
La cacophonie du chantier sur l'axe Nationale 1, Saly centre engendre - déjà - des arrangements typiques: Les charrettes roulent sur la piste cyclable et piétonne, les goulots provoquent coups de klaxons et accidents. Les hauteurs de certaines bordures sont autant des croche-pieds à piétons et pièges à deux roues.
Bien évidemment, l'éclairage public n'a pas été modifié et se retrouve enchâssé, planté, droits ou de travers, mais toujours en embuche sur les nouveaux trottoirs.
Une autre chose est à appréhender: aucune évacuation pluviale ne semble avoir été ne fut-ce que pensée. Les piscines risquent de fleurir avec le retour des pluies...
Entre Saly Center et Saly Rond Point, "on" a du oublier les parkings. Les trottoirs sont si hauts souvent que les taxis sont obligé de stationner à même la rue, ce qui accentue les bouchons, bien évidemment. L'ingénieur en chef tente de procéder à un remblayage-déblayage provisoire, le temps que la haute autorité dégage de nouveaux fonds pour corriger les erreurs, oublis et malfaçons.
Les Salysiens, les résidents et les "touropératorés" ne s'attendaient pas à découvrir des trottoirs rivalisant avec certains de Caracas ou de Lisbonne mais, quand-même, on espérait mieux et surtout mieux pensés, mieux réalisés.
Le patron de la boutique "Mal Placée", face au village artisanal, Le Boss chapeauté du "Soleil" qui a du déménager sa cuisine et tous les autres, amputés d'escaliers, de terrasses, d'annexes anarchiques qui "offraient" un "certain" charme à Saly, tous ont du se plier aux exigences controversées mais haut placées...
Les grandes enseignes entre la porte de Saly et le carrefour de la nationale font "avec" sauf le musée Kelkhom qui a fermé ses portes. Il n'est pas le seul. Par contre, de nouveaux bâtiments sortent de terre, certains semblent bien originaux et promis à tout du moins curiosité.
Il se murmure que tout devrait être finalisé avant les pluies d'hivernage. Nous en reparlerons.
Sinon, même si l'on se plains toujours, il semble que cette "haute saison" ne soit pas si mauvaise cette année. Si certains se cachent pour mourir, d'autres le font pour pleurer...sinon que certains commerçants ont le sourire.
A suivre...

BRB

LA DESSERTE DAKAR PERD UN PION

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La compagnie Air Méditerranée en liquidation judiciaire

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La compagnie Air Méditerranée n'a pas trouvé de repreneur.
Air Méditerranée «a été mise en liquidation. Il n'y a pas de repreneur». Tels sont les mots prononcés lundi par le président du tribunal de Commerce de Tarbes (Hautes-Pyrénées), Jean Baseilhac.
Moins de 20 ans après sa création, la compagnie aérienne cesse donc son activité, un an après son placement en redressement judiciaire dans l'espoir de trouver un repreneur. Il ne restait plus qu'un seul des deux candidats en lice pour la reprise : l'ancien pilote Antoine Bru, qui a tenté de remonter AOM/Air Liberté dans les années 1990, s'est associé au Creusois Jacques Defemme du cabinet d'investissement financier CGFI. Les deux hommes n'ont pas rassemblé le financement nécessaire. «Nous avons tout fait pour étendre le délai. Le tribunal a tout fait pour que cette opération puisse se réaliser, a indiqué Jean Baseilhac. C'est extrêmement dommage». L'autre repreneur potentiel, l'homme d'affaires algérien Ali Haddad, proche du président Abdelaziz Bouteflika, n'a pas mené le dossier jusqu'au bout.
130 passagers bloqués à Roissy
«Globalement, c'était un projet de 8 millions d'euros», a précisé le président du tribunal. «L'administration judiciaire a demandé la mise en liquidation, appuyée par le procureur», a-t-il souligné, indiquant que «les choses sont désormais prises en main par le mandataire liquidateur». Conséquence immédiate de la liquidation, 130 passagers se sont trouvés immobilisés lundi soir sans aucune solution à l'aéroport parisien Roissy-Charles de Gaulle, après l'annulation d'un vol à destination de Tarbes.
Fondée en 1997, Air Méditerranée a dû se résoudre à se restructurer fin 2011 pour réduire ses coûts face à la concurrence de compagnies d'Europe de l'Est. Cela s'est traduit par le départ volontaire de 61 personnes. La compagnie, qui proposait au départ essentiellement des vols charters, emploie 220 salariés pour des activités de lignes régulières. Elle assurait des destinations dans plusieurs pays d'Afrique et en Israël. Elle n'a pas résisté aux autres compagnies low-cost et a subi les conséquences du Printemps arabe qui a fait baisser la fréquentation touristique en Afrique du Nord.
Air Méditerranée louait aussi ses avions à des compagnies internationales charter, mais également régulières telle Air Algérie. Fin septembre 2013, la compagnie accusait un résultat net déficitaire de 18,9 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 411 millions, selon le site Infogreffe. Un an plus tard, le déficit était de 12,2 millions d'euros pour un chiffre d'affaires réduit à 172,5 millions d'euros.
Maj

JEU VIDEO INTERESSANT

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Je m'appelle Ousseynou Khadim BEYE. Je vous présente "Cross Dakar City", le jeu vidéo dont un enfant mendiant de Dakar est le héros.

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Ceci, par le biais de « By Senegalese People », le premier média social dédié aux innovations sénégalaises.
Il s’agit ainsi d’une communauté dont l'objectif est de faire la promotion des projets des sénégalais(es) aussi bien au pays que dans la diaspora.
J'ai 32 ans et je suis sénégalais. Je suis ingénieur de conception en informatique de l'École polytechnique de Dakar et ingénieur généraliste de l'École centrale de Lyon.
Qu’est-ce- qui m’a poussé à créer Cross Dakar City ?
L’objectif du jeu est de participer à la sensibilisation sur les dangers encourus quotidiennement par les talibés (enfants mendiants), précisément ceux liés à la circulation automobile.
Pour alerter mes compatriotes, j'ai conçu Cross Dakar City, un jeu vidéo pour smartphones et tablettes. C'est l'histoire de Mamadou, un talibé forcé de mendier dans les rues. Il décide un jour de partir à la recherche de ses parents biologiques. Ainsi commence son périple à travers les rues de Dakar.
Quel est le but du jeu Cross Dakar City ?
Le jeu en 2D vous met dans la peau de Mamadou que vous devez diriger pour l'aider à traverser les rues de Dakar en évitant les différents dangers qu'il peut croiser sur sa route: voitures, trains, rivières, … autant de dangers auxquels sont réellement confrontés des talibés tous les jours. La prise en main du jeu est enfantine puisqu'il suffit de glisser son doigt à l'écran pour diriger Mamadou.
Le jeu inclut également une dimension touristique. Le graphisme est inspiré de la ville de Dakar, avec notamment des carrapides, des taxis locaux, un petit train bleu, des pirogues, des charrettes, le Lac Rose, etc.
Combien de téléchargements compte le jeu ?
Cross Dakar City est disponible gratuitement sur iOS, Android et Windows Phone depuis le 9 mai 2015. Il a été téléchargé plus de 30 000 fois sur Android, 2 600 fois sur iOS et 2 300 fois sur Windows Phone (près de 80% des téléchargements ont été faits depuis le Sénégal). La France arrive en deuxième position en terme de pourcentage de téléchargement du jeu, suivie de l’Italie et des États-Unis. Cependant Cross Dakar City a été téléchargé dans plusieurs pays, entre autres, l’Allemagne, le Brésil, le Canada, la Côte d’Ivoire, l’Espagne et le Maroc.
Liens de téléchargement :
- Play Store: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.okb.crossybricks
- App Store: https://itunes.apple.com/us/app/cross-dakar-city/id976612465
- Windows Phone Store: https://www.windowsphone.com/en-us/store/app/cross-dakar-city/dcc8250a-350a-41bd-82fa-ec7d02660fae
Des distinctions ?
Cross Dakar City a été nominé cette année au World Summit Award (http://www.socialnetlink.org/2015/07/world-summit-award-2015-sept-startups-representeront-le-senegal/) et a été finaliste de l’Appsafrica Innovation Awards (http://appsafrica.com/2015/10/12/finalists-announced-for-appsafrica-innovation-awards-2015/).
Quel est mon objectif ultime à travers Cross Dakar City?
J’utilise le jeu vidéo pour parler d’un sujet plutôt tabou au Sénégal : la mendicité des enfants. Je recherche un partenariat avec des ONGs et les pouvoirs publiques pour avoir des actions concrètes en faveur des talibés. Par actions concrètes, j’entends par exemple: la scolarisation de ces enfants et une meilleur sensibilisation des parents).
Un jour, un parent m'a dit qu'il a utilise Cross Dakar City pour sensibiliser ses enfants aux difficultés que les talibés rencontrent et aussi à la sécurité routière. Je n’avais pas anticipé ce volet mais cela m'a beaucoup touché...
Quelques références?
- France 24: http://observers.france24.com/fr/20151223-jeu-video-talibe-enfant-mendiant-dakar-heros-cross-city
- BBC: http://www.bbc.co.uk/programmes/p02w49nt
- Le Point: http://afrique.lepoint.fr/economie/senegal-cross-dakar-city-un-jeu-video-pour-sauver-les-talibes-24-07-2015-1951096_2258.php
Ousseynou Khadim BEYE/Sur Facebook : https://www.facebook.com/bysenegalesepeople/Sur Twitter : @bysnpeople

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