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REFERENDUM LE 20 MARS

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Macky Sall fera 7 ans de mandat

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Le président Macky Sall fera 7 ans ! Il l’a fait savoir ce mardi lors d’une déclaration à la Nation radiotélévisée. Se fondant sur la décision que lui a fait parvenir le Conseil constitutionnel. Voici le discours du Chef de l’État retranscrit dans intégralité.
« Dans mon message du 31 décembre 2015, je vous avais entretenu du projet de révision de la constitution que je compte soumettre au référendum.
Conformément à l’article 51 de la constitution, j’ai saisi pour avis, le Président de l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel.
A la suite de l’avis du Président de l’Assemblée nationale transmis par lettre en date du 18 janvier 2016, le Conseil constitutionnel vient de me notifier la Décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 portant sur le projet de révision constitutionnelle.
Mes chers compatriotes,
Je me dois de rappeler ici l’objet et la finalité de la réforme que je vous soumettrai.
Il s’agit de moderniser et de stabiliser nos institutions, de consolider notre démocratie et la forme républicaine de l’Etat, de renforcer l’Etat de droit et d’améliorer la gouvernance des affaires publiques.
Dans le projet de révision que j’ai soumis à l’examen du Conseil constitutionnel, j’ai tenu à réaffirmer mon engagement pour la restauration du quinquennat de manière irréversible.
Cet engagement traduit ma conviction profonde qu’ il est bon et sain que le peuple puisse faire entendre sa voix dans des délais raisonnables, en élisant le Président de la République tous les cinq ans. De plus, le quinquennat est plus conforme aux standards internationaux en matière électorale pour une démocratie qui se veut majeure et moderne comme la nôtre.
J’ai donc proposé dans la réforme une disposition transitoire à l’article 27 de la constitution prévoyant que la durée de cinq ans du
mandat du Président de la République s’applique au mandat en cours.
Ayant, par-dessus toute considération, le souci de respecter et de faire respecter la constitution et les lois de notre pays et, en tant que gardien de la constitution et garant du fonctionnement régulier des institutions, j’ai demandé au Conseil constitutionnel de m’indiquer si l’ensemble du projet de révision de la constitution était conforme à l’esprit général de la constitution du 22 janvier 2001 et aux principes généraux du droit.
Le Conseil, dans sa Décision précitée, a conclu à la régularité de la procédure de révision.
Il a également estimé que le contenu de la révision est conforme à l’esprit général de la constitution et aux principes généraux du droit, sous réserve des observations qu’il a formulées. Ainsi, sur l’application de la réduction au mandat en cours du Président de la République, le Conseil constitutionnel considère que cette disposition doit être supprimée, au motif qu’elle n’est conforme ni à l’esprit de la constitution, ni à la pratique constitutionnelle.Se fondant sur l’histoire constitutionnelle de notre pays et l’expérience d’autres Etats partageant la même tradition juridique, le Conseil constitutionnel considère que le mandat en cours au moment de l’entrée en vigueur de la loi de révision, dont la durée, préalablement fixée dans le temps, et par essence intangible,
est hors de portée de la loi nouvelle.
S’agissant des dispositions non susceptibles de révision, le Conseil juge nécessaire de réduire la liste des matières concernées.
J’en ai pris bonne note. Je ne proposerai donc comme dispositions non susceptibles de révision dans le texte final à soumettre au peuple, que la forme républicaine de l’Etat, disposition déjà consacrée par la constitution, le mode d’élection du Président de la république, le quinquennat, ainsi que le nombre de mandats présidentiels consécutifs limité à deux.
Enfin, concernant l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel, la haute juridiction estime que la rédaction de l’article 89 nouveau de la constitution doit être revue pour tenir compte de cette augmentation.
J’entends me conformer à la Décision du Conseil constitutionnel.
En conséquence de quoi, le mandat en cours du Président de la République connaitra son terme en 2019.
Au demeurant, l’article 92 de la constitution m’y oblige, en ce sens qu’il prescrit que, je cite : « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles » fin de citation.
Je ne saurais déroger à cette règle, sachant que c’est l’autorité attachée aux délibérations de notre système juridictionnel qui donne force et crédibilité à nos institutions, condition sine qua non d’une démocratie majeure et apaisée et d’un Etat de droit vigoureux et durable.
Je veillerai donc à ce que tous les aspects de la révision constitutionnelle soient conformes à la Décision du Conseil constitutionnel.
Mes chers compatriotes,
A la lumière de ce qui précède je convoquerai le référendum le dimanche 20 mars 2016.
Si j’ai préféré cette voie, en lieu et place de la voie parlementaire, c’est parce que le référendum reste le meilleur gage d’une appropriation populaire de la réforme.
Je considère en effet, que parmi les formes de gouvernance établies entre les hommes, la démocratie veut que le dernier mot revienne toujours au peuple, comme fondement et source de légitimité du pouvoir. Seule donc, en définitive, votre voix compte, parce que seul le peuple est souverain.
En nous rendant au référendum du 20 mars, après ceux de 1963, 1970 et 2001, nous ferons ainsi revivre, pour la quatrième fois depuis notre accession à la souveraineté internationale, une vieille tradition démocratique de notre pays.
Le 20 mars, mes chers compatriotes, chacun de nous aura donc son mot à dire dans la décision que nous prendrons ensemble sur la voie de notre destin commun.
Ce destin nous engage.
Ce destin, je le vois grand, comme est grande l’ambition que nous nourrissons tous pour notre démocratie.
C’est pourquoi je souhaite que nous nous mobilisions tous ensemble pour voter Oui au projet de révision
constitutionnelle.
Oui, pour un Etat de droit renforcé ;
Oui, pour un nouveau souffle démocratique, adapté au rythme de notre temps ;
Oui, enfin, pour des institutions fortes, crédibles et stables.
Voilà, mes chers compatriotes, ce que je vous propose au référendum du 20 mars pour conforter nos idéaux partagés, pour consolider notre démocratie, et pour qu’ensemble nous continuions notre marche ferme et résolue vers notre destin commun.
Vive la République ! »
Senego


TOURISME ET EMERGENCE...

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Tourisme et Emergence au Sénégal

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En vue d’élargir les bases de sa croissance, le Sénégal a décidé de faire du tourisme une priorité dans son processus d’émergence. Ce sous-secteur des services, négligé dans le passé malgré ses avantages comparatifs, a un fort impact sur l’économie. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) ambitionne de régénérer la destination Sénégal en optimisant ses potentialités pour faire du Sénégal un hub touristique. Dans cette perspective, des mesures pertinentes ont été prises, avec de bons résultats déjà, pour que la destination Sénégal puisse enfin profiter au mieux de l’essor du tourisme en Afrique et dans le monde.
Economie du tourisme
Le touriste non résident est le visiteur qui séjourne dans un pays étranger pour une durée inférieure à un an en l’absence de toute activité rétribuée.
Le tourisme est la principale activité au niveau international après le trafic d’armes. Il est un sous-secteur des services même s’il est parfois considéré comme une industrie compte tenu de ses effets d’entraînement.
Effets dans un pays comme le Sénégal: amélioration des termes de l’échange suite à l’augmentation de la demande des biens non échangeables et donc de leurs prix relatifs, avec une élévation du taux de change réel et du bien-être global. Il se produit des effets sur la dépense et les affectations de ressources comparables à ceux du «syndrome hollandais».
Impacts économiques: soutien à la balance des paiements, source de croissance, de devises, de recettes fiscales, d’emplois, de revenus ; facteur de développement local et de lutte contre la pauvreté.
Six étapes du cycle de vie de la destination touristique: exploration (peu de visiteurs, hébergements modestes, ressources naturelles et écosystème préservés) ; décollage avec début de spécialisation ; développement avec croissance touristique significative; consolidation avec approfondissement de l’étape du développement ; stagnation avec perte d’attractivité et de compétitivité; post-stagnation, déclin continu ou régénération.
Etat des lieux du tourisme au Sénégal
Le tourisme, première source de devises au Sénégal, est retracé dans le poste « Voyages » de la balance des paiements. Le solde de ce poste est structurellement excédentaire au Sénégal : 135,8 milliards de FCFA en 2014 contre 134,2 milliards de FCFA en 2012 selon la BCEAO dans sa publication « Balance des paiements et position extérieure globale » du Sénégal en 2014.
Plus grand pourvoyeur d’emplois dans les régions autres que Dakar, il a des activités connexes, transport et restauration. Il représente 6,5% environ du PIB au Sénégal.
Des études économétriques montrent qu’une hausse de 10 % des dépenses de touristes internationaux dans un pays comme le Sénégal se traduit par une augmentation moyenne de 0,6 % du revenu par tête à travers le processus du multiplicateur.
Principaux pays émetteurs: France (46%), Espagne, Italie, Belgique, Etats-Unis, Suisse, Allemagne, pays africains.
Produits: tourisme de loisirs (56%), tourisme culturel et écotourisme (18%), tourisme d’affaires (26%).
Motifs : loisirs, familles, amis, affaires, conférences.
L’évolution du poste « Voyages » de la balance des paiements renseigne une nette prépondérance des voyages à titre personnel (loisirs, familles, amis) comparativement aux voyages à titre professionnel assimilés au tourisme d’affaires.
Illustration en 2014 : 165,4 milliards de FCFA (164,8 en 2012) au crédit des voyages à titre personnel contre 43,6 milliards de FCFA (42,9 en 2012) seulement au crédit des voyages à titre professionnel selon la BCEAO dans sa publication « Balance des paiements et position extérieure globale » du Sénégal en 2014.
Destinations: Dakar-ville, Gorée, Lac Rose, Ngor, Saly, Mbour, Casamance, Saint-Louis, Sine Saloum, Sénégal oriental.
Types d’hébergement : hôtels, habitat privé, auberges, campements.
Principaux acteurs: ministère du tourisme, professionnels à savoir hôteliers et assimilés, agences de voyages.
Atouts: pays accueillant, qualité des établissements hôteliers, qualités humaines des Sénégalais, sites attractifs, climat subtropical ensoleillé, proximité avec le marché touristique européen et américain, bonne cuisine, stabilité politique, démocratie, sécurité, télécommunications adéquates, attractivité culturelle, infrastructures de qualité.
Difficultés : faible diversification de l’offre et des marchés émetteurs, prépondérance du tourisme de loisirs, offre avec déficit d’innovations, déficit de compétitivité et de promotion de la destination Sénégal, disparition de plages, coût du billet d’avion, insuffisance des incitations financières, impôts élevés, manque d’investissements publics, mauvaise gestion, baisse des entrées et des recettes, harcèlement des marchands ambulants et de supposés guides, informalisation, corruption, problèmes d’hygiène, question des talibés, blanchiment d’argent, atteinte aux bonnes mœurs et à l’environnement, sites surexploités, difficultés de circulation à Dakar, indiscipline dans les transports, formation insuffisante du personnel, saisonnalité de la demande, faiblesse relative des dépenses par habitant.
Les politiques touristiques pré-PSE
– Politiques touristiques des années 1970 et 1990 pour augmenter la demande et les parts de marché.
– Assises Nationales du Tourisme en 2002.
– Lettre de politique sectorielle du tourisme en 2005.
– Politique commune du tourisme de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2005.
Ces différentes politiques suivies d’autres initiatives institutionnelles n’ont pas abouti aux résultats escomptés. D’où la stagnation et le déclin du tourisme.
Le tourisme dans le PSE
– Nouveau modèle de développement du Sénégal depuis 2014, le PSE vise l’étape de la régénération, étape ultime du cycle de vie de la destination touristique: nouvelle offre touristique, restauration de l’attractivité, plus de compétitivité, nouveaux clients, nouveaux circuits de distribution permettant de resituer la destination Sénégal dans le tourisme globalisé.
– Développement de 2 à 6 nouveaux pôles intégrés et requalification des sites existants, ciblés autour des filières balnéaires, d’éco-tourisme, de culture, des sites religieux et d’affaires.
– Faire du Sénégal un hub multiservices et un hub aérien de référence au niveau régional.
– Plateformes «Dakar Medical City» et «Dakar Campus d’Excellence» pour contribuer à améliorer l’attractivité et la compétitivité du Sénégal en tirant vers le haut l’offre nationale d’éducation et de soins de santé.
– Offre de «paquets investisseurs» spécifiques aux zones dédiées pour les services et le tourisme : subventions à l’installation, fiscalité et droit du travail adaptés, charges et régime administratif allégés.
– Projets concernant le plan sectoriel pilote artisanat d’art et le plan sectoriel micro-tourisme.
– Accroissement des investissements publics et ceux en partenariat public privé.
– Développement des infrastructures et des services logistiques (portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et routières, commissionnaires de transport).
– Création des conditions juridiques, fiscales et financières favorables à l’investissement privé.
– Diversification et structuration de l’offre touristique diversifiée par zone et par saison.
– Dynamiser la valorisation des écosystèmes côtiers.
– Etablir un agenda d’animation culturelle et artistique riche et variée.
– Relever fortement la qualité des services à travers notamment le niveau de formation et de qualification ainsi que les compétences des acteurs du secteur et privilégier un tourisme durable plus intégré.
Afin d’opérationnaliser les actions prioritaires du plan d’actions quinquennal 2014-2018, 24 projets prioritaires ont été élaborées dont 11 fiches pour le développement de l’offre, 5 fiches pour la promotion touristique et 8 fiches pour la gouvernance du secteur touristique.
– Promotion accrue du tourisme d’affaires et de l’artisanat.
Résultats, autres objectifs et projets du PSE
– Croissance réelle de la contribution totale du tourisme et voyage (transport) au PIB: 5,6% en 2015 ; 6,4% en 2014 ; 4,6% en 2013 contre -1,1% en 2010 et -5,0% en 2009 selon les données de World Travel and Tourism Council Data, 2015. Même source pour les données suivantes:
– Croissance réelle de la contribution totale du tourisme et voyage (transport) à l’emploi : 3,4% en 2015 ; 4,2% en 2014 ; 2,8% en 2013 contre -2,1% en 2010 et -4,4% en 2009.
– Croissance réelle des dépenses en tourisme et voyages intérieurs (transports intérieurs) : 3,5% en 2015 ; 5,1% en 2014 ; 2,5% en 2013 contre 0,0% en 2010 et 4,7% en 2009.
– Nombre d’arrivées de touristes internationaux : 1 063 000 en 2013 ; 962 000 en 2012 contre 900 000 en 2010 et 810 000 en 2009.
– Aménagement des sites et renouvellement des produits permettant de réhabiliter et de requalifier les stations touristiques existantes (Saly, Cap-Skiring, Saint-Louis, Dakar, etc.), de valoriser les potentiels touristiques encore insuffisamment explorés (Pointe Sarène, Joal, Mbodiène, Grande Côte, Pays Bassari, Iles du Saloum, Touba, Tivaouane, Kédougou, etc.).
– Objectif de deux millions de visiteurs par an à l’horizon 2018, avec une cible intermédiaire de 1 500 000 touristes en 2016.
– Création de l’Agence Sénégalaise pour la Promotion du Tourisme en vue de mettre en œuvre une stratégie ambitieuse en matière de communication, marketing et promotion de la destination Sénégal.
– Création du Fonds d’Impulsion des Activités Touristiques.
– Vote de la loi accordant un statut fiscal aux entreprises touristiques installées dans le pôle touristique de la Casamance pour une durée de dix ans.
-Nouvel aéroport à Diass :1,5 à 10 millions de passagers. Train express régional.
– Réduction de 50% de la parafiscalité (redevance passager et taxe de sûreté) sur le billet d’avion pour baisser le prix du billet. 5 milliards de FCFA de soutien au secteur hôtelier.
– Suppression du visa d’entrée. Réduction de la TVA.
Préconisations
– Supprimer le ministère du tourisme et créer un ministère des Affaires étrangères et du développement du tourisme en s’inspirant du modèle de la France, une référence dans le domaine du tourisme.
– Diversifier les pays émetteurs en ciblant les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, les pays du nord de l’Europe, le Brésil, les pays africains. Notons que la polarisation du tourisme sénégalais sur le marché français, 47,5% des entrées au Sénégal, est une source de vulnérabilité et n’est pas viable à moyen et long termes. En effet, les difficultés économiques de la France associées aux risques sécuritaires incitent de plus en plus les Français à privilégier leur propre et belle destination.
– Diversifier l’offre : ressources naturelles et culturelles, infrastructures générales et spécifiques. Mettre davantage l’accent sur les formes de tourisme autres que le tourisme de loisirs peu compétitif, plus particulièrement le tourisme d’affaires, l’écotourisme et le tourisme culturel. Ce qui est cohérent avec les projets du PSE de hub multiservices et de hub aérien de référence au niveau régional.
– Promouvoir l’innovation : adaptation des produits à des cibles de clientèles précises, création d’offres insolites, marketing et commercialisation, applications technologiques liées à internet, gestion des ressources humaines dans l’entreprise.
– Freiner l’érosion côtière et la montée du niveau des mers à Saly-Portudal et à Saint Louis notamment.
– Promouvoir davantage l’écotourisme, source de revenus pour les populations rurales, de lutte contre la pauvreté et vecteur de protection des espaces naturels.
– Privatiser les parcs nationaux et les réserves. Moderniser le parc hôtelier.
– Renforcer la qualité de la formation du personnel et promouvoir les écoles de formation touristique.
– Alléger la fiscalité et mettre en place des dispositifs de financement spécifiques au tourisme.
– Endogèneiser davantage les profits du tourisme. Encourager le tourisme des résidents sénégalais. Améliorer la gouvernance du tourisme. Créer le Compte Satellite du Tourisme.
– Doter le Sénégal d’une compagnie aérienne nationale viable.
– Encourager l’investissement des émigrés dans le tourisme.
– Promouvoir un environnement des affaires plus favorable au tourisme.
Dr Omar NDIAYE Économiste Convergence des Cadres Républicains / CCR-France Coordonnateur Adjoint de la section APR de Tours

GAZ ET CARBURANT BAISSENT ENCORE

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Nouvelle baisse du carburant et du gaz

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Le carburant et le gaz connaîtront une baisse à partir de ce mercredi. Selon Pape Alassane Dème, Secrétaire Permanent Comité des hydrocarbures, l’essence (Super) va baisser de 60 FCFA et le gasoil de 45 F CFA. Quant au gaz butane, il va baisser de 80 à 1300 F CFA, selon la bonbonne.
« Le super carburant qui se vendait à 755 FCFA sera maintenant à 695 FCFA. L’essence pirogue passe de 547 FCFA à 497 FCFA. Le pétrole passe de 470 à 410 F CFA, soit une baisse de 60 F par litre. Le gazole passe de 640 à 595 FCFA, avec une baisse de 45 F par litre », a précisé M. Dème.
« La bouteille de gaz de 6 kg qui coutait 3090 F, revient désormais à 2885 FCFA, soit une baisse de 205F. La bonbonne de 9 kg qui coutait 4595 FCFA sera vendue désormais à Dakar à 4.290 FCFA. La bouteille de 12 kg sera vendue à 6250 F contre 6680 FCFA, soit une baisse de 430 F. La bonbonne de 38 kg sera désormais vendue à 19.000 F au lieu de 20.300 F, soit une baisse de 1300 FCFA », précise M. Dème.
Cette nouvelle baisse des prix des hydrocarbures entre en vigueur ce mercredi 17 février à partir de 18 heures.
Seneweb.com

LE DOMAINE DES CORDIAS A SALY

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Le Domaine des Cordias est un Bed & Breakfast au Sénégal, située à 2km de Saly,et à côté du petit village de Nguerigne.

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Ouvert depuis début Janvier 2015 par Didier et Martine, deux amoureux du Sénégal depuis plus de 20ans, ce domaine a été crée pour proposer à ses clients de passer un séjour dépaysant et relaxant, disposant de toutes les commodités nécessaires. faire découvrir ce superbe pays ensoleillé.
Le Domaine des Cordias est situé entre mer et brousse à 2km de la plus belle plage de Saly. Disposant de 2 bungalows de 60m2 chacun ainsi que de 2 chambres de 30m2, le tout sur un espace de 4500m2 clos et rempli de verdure.
Chacun des bungalows, d’une superficie de 60m2, dispose d’une chambre de 30m2 équipé d’une literie de qualité en 180cm, climatisée et ventilée, un double dressing, une douche à l’italienne et un coin salon.
Ils sont également équipés de moustiquaires, d’un coffre-fort, d’un sèche-cheveux et d’un mini bar.
Chaque bungalow possède sa propre terrasse privative.
Le domane dispose d’un grand salon ouvert sur la piscine de 18x6m, avec un coin détente et lecture, la Wifi étant fournie. Il y a également un espace bien-être où ppeuvent être organisées des séances de massage, pédicure, manucure et soins du visage.
Louer un véhicule pour votre séjour est également possible.
Les activités sont nombreuses et très variées.
Pêche à la palangrotte : demi journée.
Pêche au gros : journée entière.
Golf : possibilité de stages de perfectionnement avec un professionnel diplômé.
Balades à cheval, vers la lagune de la Somone.
Balades en quad ou buggy, traversant des paysages inoubliables.
Le chauffeur-guide attitré depuis 15 ans, peut conduire les clients, les emmener à Dakar visiter l’île de Gorée, le Lac Rose, la Réserve de Bandia, le Siné Saloum ou encore le désert de Lompoul.
Le transfert aéroport – maison peut se faire également par ce chauffeur pour 45 euros.
Le domaine des Cordias peut également s'occuper de la location d’un véhicule, voiture ou quad. Si vous n’êtes pas motorisé, le chauffeur attitré peut vous conduire à la découverte des nombreux restaurants de Saly.
Pour aller à la plage qui se trouve à 2km de la maison, une navette est prévue à cet effet.
Chaque client peut tout aussi bien s'accorder des journées de détente et profiter de la piscine, du jardin et du soleil!
infos: http://domainedescordias.com

MODERNISATION DU PORT DE DAKAR

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Huit innovations majeures apportées

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Le Port autonome de Dakar est engagé, depuis 2012, dans un processus de modernisation de ses installations et de sa politique managériale. Hier, les différents acteurs se sont retrouvés pour en dresser le bilan d’étape. Il ressort de ce diagnostic que le Port de Dakar a réalisé de réelles performances mais qu’il persiste encore quelques faiblesses.
Hier, la direction générale du Port a convié concessionnaires, armateurs, transporteurs, commerçants, en présence du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, à un exercice d’évaluation, à mi-parcours, du processus de modernisation dans lequel le Port autonome de Dakar s’est engagé depuis 2012. A l’issue de cette séance, il ressort que beaucoup de réalisations ont été faites à travers l’installation d’infrastructures modernes qui sont en train de changer le visage du Port mais qu’il reste encore des étapes à franchir pour en faire « le port le plus compétitif de la côte ouest africaine avec les trois dimensions que sont la performance, l’efficience et la sécurité ». Dans son exposé introductif, le directeur général Cheikh Kanté est revenu sur la situation dans laquelle il a trouvé cette plateforme quand il a été nommé à la tête, en 2012. Et à revoir les photos qu’il a fait défiler sur un écran géant, cette situation était loin d’être reluisante.
C’est sur la base de ce constat, souligne-t-il, que la vision du programme « Port 2023 » a été élaboré. Il vise à réduire le temps de passage des navires, des marchandises, le coût de passage des marchandises, à augmenter le trafic domestique, de transit et de transbordement, à assurer une gestion optimale du domaine et des terre-pleins portuaires, à assurer l’adaptation du cadre réglementaire, à maîtriser les charges de fonctionnement, à respecter les normes et conventions sécuritaires et environnementales nationales et internationales, à redynamiser la culture de l’entreprise etc. « Nous avons apporté huit innovations majeures dans l’ensemble des domaines d’activités stratégiques qui font que le port de Dakar est souvent labellisé comme le port le plus innovateur de la côte ouest africaine. Aujourd’hui, dans cette zone, nous avons les terminaux les plus productifs, nous avons le plus beau terminal roro, le plus beau terminal vraquier avec un rendement de 24.000 tonnes par jour, le plus beau terminal pétrolier qui est passé de 250 tonnes heure à 2.000 tonnes heure », a déclaré Cheikh Kanté.
Quelques difficultés
Les différents concessionnaires qui s’activent à l’intérieur du Port de Dakar sont revenus, chacun en ce qui le concerne, sur ses réalisations, ses investissements, ses performances. Bref, sa contribution à la réalisation de l’ambition des autorités portuaires. Certes, ces performances sont palpables, mais certains problèmes persistent encore. Et ils ont été soulevés par les transporteurs, les commerçants, les armateurs.
Il s’agit notamment de l’état de la voirie à certains endroits à l’intérieur et aux alentours du port qui ralentit le temps de rotation des camions ; l’insalubrité et l’exiguïté du port de pêche qui peuvent influer négativement sur le respect des conditions d’agréments exigées par des pays comme la Chine, l’Union européenne. Le temps de déchargement des navires est jugé encore long par le Secrétaire permanent de l’Unacois, etc.
OUMAR GUÈYE SE FÉLICITE DES PERFORMANCES DU PAD
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a salué les grands pas posés par le Port autonome de Dakar dans le processus de modernisation de ses installations. Il a noté, avec satisfaction, que beaucoup de choses ont été faites. Oumar Guèye a cité le terminal à conteneurs de Dubai Port World, le terminal roulier, le wharf pétrolier et le terminal vraquier. Toutes choses qui sont en train de contribuer, à ses yeux, à l’amélioration des interventions, des rotations des camions, des chargements et déchargements. Seulement, Omar Guèye estime qu’il y a encore des efforts à faire pour réduire le temps de circulation des camions à l’intérieur et à l’extérieur du port. D’où la nécessité d’un investissement lourd pour régler ce problème.
Concernant la sécurité, le ministre pense que lorsque tous les équipements en cours d’installation seront opérationnels (vidéo surveillance, portiques, détecteurs de métaux, etc.), le port de Dakar confirmera encore son statut de l’un des ports les plus sûrs d’Afrique. Quant à la salubrité et du plan d’eau du port de pêche, Oumar Guèye estime que cette question mérite une attention particulière. « C’est une urgence à régler », a-t-il dit, soulignant que cela peut impacter négativement les exportations. « Le secteur de la pêche, fait-il savoir, est le premier secteur d’exportation du Sénégal avec plus 193 milliards de FCfa au 31 décembre 2015 ».
LA GESTION DU PORT DE DAKHONGA-FOUNDIOUGNE CONFIÉE AU PAD
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a annoncé que la gestion du nouveau port de Dakhonga-Foundiougne dans la région de Fatick sera confiée au Port autonome de Dakar. Omar Guèye soutient, en effet, que le Port de Dakar dispose de l’expertise nécessaire pour piloter cette nouvelle infrastructure. « Nous comptons sur le Port de Dakar. Nous avons quasiment terminé les travaux de dragage du bras du Sine-Saloum. Si ce port est opérationnel, il peut être une alternative pour les camionneurs.
Par ailleurs, à partir de ce port, les bateaux Aguene et Diambogne peuvent transporter directement des camions à Ziguinchor », a-t-il dit.
Le ministre a émis aussi l’idée d’explorer les possibilités de transport fluvio-maritime parce que, a-t-il rappelé, le Sénégal dispose de 718 km de côte et de plus de 3.500 km de linéaire de fleuve.
Elhadji Ibrahima THIAM/lesoleil

UN ETUDIANT = UN ORDINATEUR

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Le Sénégal a prévu 1,5 milliard Fcfa cette année pour le programme « Un étudiant -un ordinateur »1702-35970-le-senegal-a-prevu-1-5-milliard-fcfa-cette-annee-pour-le-programme-un-etudiant-un-ordinateur_L.jpg

Cette année, le gouvernement du Sénégal a prévu une enveloppe d’1,5 milliard Fcfa pour fournir 20 000 ordinateurs à des étudiants, a indiqué SeneNews. C’est dans le cadre de la 4ème édition du programme « Un ordinateur-un étudiant ». Le montant a été dévoilé par Aboubacry Niane, le directeur du financement des établissements d'enseignement supérieur et coordonnateur national dudit programme, le 15 février 2016 à Dakar, lors de la cérémonie de lancement de l’édition 2016.
C’est DBM Maroc, usine de fabrication d'ordinateurs au Maroc, qui a une fois de plus été retenue par le gouvernement pour la fourniture des appareils informatiques. En effet, durant la cérémonie de lancement de l’édition 2016 du programme « Un ordinateur-un étudiant », la société marocaine a signé avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, la convention de renouvellement de son contrat. Selon SeneNews, DBM Maroc propose des tablettes et ordinateurs à des prix allant de 30.000 à un peu plus de 180.000 Fcfa. Des prix rendus possibles grâce a une subvention de l’Etat de l’ordre de 67 000 Fcfa et une politique d'exonération sur chaque ordinateur, a ajouté Aboubacry Niane.
Avec les 20 000 nouveaux ordinateurs qui seront fournis cette année aux étudiants, le nombre d’appareils qui aura été octroyé par le programme s’élèvera à 46 000. « De 2013, l'année de démarrage du programme à 2015, un total de 26.000 étudiants ont bénéficié de ces ordinateurs », a expliqué Aboubacry Niane.
Le programme « Un étudiant-un ordinateur » a été lancé pour faciliter l’appropriation de l'outil informatique et de l’Internet par les étudiants. Le programme cible aussi bien les étudiants des universités publiques que ceux des universités privées.
Ecofin

ORANGE DANS LE JUS...

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Orange accusée de léser le fisc sénégalais

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La presse sénégalaise accuse le groupe français Orange d’avoir délibérément sous-déclaré, de plusieurs centaines de millions d’euros chaque année, les profits qu’il réalise dans le pays. Un manque-à-gagner important pour le fisc sénégalais, révélé au moment où Orange cherche à obtenir une réduction du prix des futures licences 4G au Sénégal.
L’ex France Télécom détient 42,33% des parts et assure le contrôle opérationnel de la Sonatel, l’opérateur historique des télécommunications du Sénégal, dont l’État ne possède plus que 27%. Le Quotidien fait état, dans son édition du 1er février dernier, des résultats d’un rapport d’audit commandé par le gouvernement sénégalais, et qui conclue que les recettes annuelles déclarées par Orange au Sénégal entre 2011 à 2013 seraient inférieures de 400 milliards de francs CFA (610 millions d’euros) à la réalité.
Les documents que les journalistes sénégalais déclarent avoir consulté indiquent des profits annuels de 365 milliards de francs CFA pour le prépayé et de 370-380 milliards pour la téléphonie mobile sur abonnement - alors qu’Orange ne déclarerait des recettes annuelles pour le mobile que de l’ordre de 270 milliards. Un manque-à-gagner potentiellement important pour le fisc sénégalais, qui pourrait s’expliquer en partie par la convention fiscale entre la France et la Sénégal, laquelle vise à prévenir les doubles impositions, mais dans des conditions défavorables pour l’État africain.
La Sonatel, qui devrait annoncer dans quelques jours des bénéfices record de l’ordre de 900 milliards de francs CFA, a promis d’apporter une réponse détaillée à l’État sénégalais sur les disparités constatées par les experts. Dans un communiqué, elle dénonce des « accusations dénuées de tout fondement » et indique « se réserve[r] le droit de porter l’affaire devant la justice ». Quant à la maison mère Orange, elle déclare en réponse à nos sollicitations « soutenir totalement Sonatel dans sa démarche contre les allégations mensongères parues dans la presse sénégalaise à propos de ses revenus ».
Relations compliquées entre Orange et le Sénégal
À l’arrière-plan de ce litige, il y a aussi un bras de fer autour de l’attribution des licences 4G au Sénégal. Le gouvernement souhaite en obtenir 30 milliards de francs CFA, un tarif jugé excessif par Orange-Sonatel, qui a rallié à sa cause les deux autres opérateurs téléphoniques du pays, Tigo et Expresso. Ce qui a provoqué l’ire des dirigeants sénégalais, qui dénoncent une « entente illicite ». Orange doit également renégocier sa concession pour les 42,33% de la Sonatel que le groupe français détient, qui arrive à expiration en 2017.
Commentaires d’Orange : « La 4G est une technologie importante qui permettra au Sénégal de bénéficier d’une nouvelle accélération de son développement numérique ; Orange souhaite qu’une solution équilibrée soit trouvée pour l’acquisition de licences pour Sonatel à un prix qui garantisse par la suite une bonne dynamique des investissements et des prix accessibles pour les sénégalais. »
Le groupe français s’est attiré les foudres de ses employés sénégalais en annonçant un projet d’externalisation de certaines activités de la Sonatel dans d’autres pays africains, avec à la clé des suppressions d’emplois. De nombreuses voix se sont élevées au Sénégal pour que l’État reprenne totalement le contrôle de la Sonatel.
Outre le Sénégal, celle-ci a développé sous la houlette de France Télécom/Orange des activités de téléphonie en Guinée et au Mali. Elle est régulièrement présentée par les dirigeants du groupe français comme une filiale stratégique, lui donnant accès à des marchés « dynamiques » en Afrique de l’Ouest.
Olivier Petitjean/Observatoire des multinationales

AIDE A LA PËCHE

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1 million de dollars pour un projet sous-régional de pêche

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L’organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) vient de lancer un projet sous- régional sur le secteur de la pêche, pour un coût global d’environ 1 million de dollars.
Ce programme aura pour mission de relancer la filière de la pêche en Mauritanie, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Guinée. C’était lors d’un atelier de deux jours qui a démarré ce mardi 16 février à Dakar.
Cette rencontre sous le thème : « Assistance technique sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et la chaîne de valeur pour faciliter l’accès des produits ouest –africains de la pêche artisanale aux marchés internationaux » a enregistré la présence du représentant de l’ONUDI au Sénégal, Victor Diwandja Djemba, du conseiller technique du ministre sénégalais de la pêche , du directeur des industries de transformation de la pêche du Sénégal, Diène Faye ainsi que de nombreuses autres personnalités venues des 4 pays.
A cette occasion, Victor Diwandja Djemba a indiqué que les pays de l’Afrique de l’ouest doivent faire du secteur de la pêche un véritable levier de croissance économique pour la lutte contre le chômage et l’insécurité alimentaire.
Elle a rajouté que 10% de la population active ouest- africaine est employée dans le secteur de la pêche et le sous secteur de la pêche artisanale. De ce fait de nouvelles initiatives s’imposent pour une meilleure intégration de ce secteur de la pêche, à la chaîne de valeur mondiale.
Quand- à Diène Faye, il a soutenu : « cette initiative fait suite à la requête formulée par les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire ».
Seneweb


LE PRESIDENT VEUT DES ROUTES SÛRES ET DES CONDUCTEURS RESPONSABLES

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Macky Sall déplore "la recrudescence inadmissible" des accidents de la route

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Le chef de l'Etat a déploré mercredi en Conseil des ministres "la recrudescence inadmissible des accidents de la route, liés au comportement des conducteurs, au non-respect du Code de la route".
Abordant la sécurité routière, Macky Sall a déploré ces accidents qui "occasionnent d'énormes pertes en vie humaine", rapporte le communiqué du Conseil des ministres reçu à l'APS.
Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement de procéder à l'actualisation des plans de circulation de la capitale pour "remédier définitivement à cette situation".
Macky Sall a également demandé "la réorganisation et la modernisation de l'administration publique des transports et du secteur, afin de faire de la sécurité routière, l'axe fondamental d'une politique dynamique des transports".
A cet effet, ajoute le communiqué, il a invité le gouvernement à "veiller à un contrôle routier rigoureux, à l'effectivité des visites techniques, à une meilleure implantation des sites dédiés, et à la sensibilisation des professionnels et usagers de la route sur la sécurité routière".
APS

ERADIQUER LE PALU

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Le paludisme peut être éliminé au Sénégal d'ici 5 ans

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Le Sénégal peut bien éliminer le paludisme d’ici 5 ans au plus en se dotant de l’"illumigene®Malaria, un test moléculaire qui a aidé à régler les problèmes de sensibilité qui étaient décelés avec les tests antérieurs, a soutenu, jeudi à Dakar, son inventeur le professeur Daouda Ndiaye, spécialiste en Parasitologie et en Mycologie.
"Avec l’acquisition de ce nouvel outil de diagnostic, nous sommes persuadés que si nous avons l’accompagnement du gouvernement et de ses partenaires nous pouvons aller vers l’élimination du paludisme au nord avant d’aller régler les problèmes du sud", a souligné le directeur du Centre africain d’Exellence sur la Génomique des maladies infectieuses basé à l’Université Chaikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Invité de la rédaction de l’APS, le chef de l’unité de Parasitologie-Mycologie du CHU de l’hôpital Aristide Le Dantec, a relevé que ’’certaines zones de pré élimination, comme le nord, peuvent, d’ici l’année prochaine ne plus connaître de paludisme’’.
"Je pense qu’on peut faire une élimination sectorielle avant de faire une élimination nationale, notamment dans certaines zones au nord du pays où le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a fait un excellent travail", a estimé Professeur Ndiaye, ancien interne des hôpitaux.
A ce propos, le chercheur associé à Harvard School de la santé publique, département d’immunologie et des maladies infectieuses a fait comprendre que le PNLP a promis de convaincre ses partenaires à l’aider à disposer de cet outil afin d’accompagner les stratégies permettant au Sénégal d’aller vers l’élimination du paludisme.
"Le chemin est cours, mais bien tracé. Et, ce n’est qu’un problème de timing, parce que si le test est disponible maintenant au Sénégal, comme dans certains pays européens et asiatiques qui se le sont appropriés, d’ici 5 ans on peut ne plus parler de paludisme au Sénégal", a ajouté le parasitologue.
Selon lui, "illumigene Malaria"est un test facile à réaliser parce que ne requérant pas une expertise technique de haut niveau du fait de la méthode innovante d’amplification moléculaire (LAMP) qui permet de disposer des résultats du test en moins d’une heure.
"illumigene Malaria" a été conçu par le professeur Ndiaye en collaboration avec Meridian Bioscience, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC Atlanta) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dakaractu

BLOCUS TRANSGAMBIEN

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les transporteurs bloquent l’entrée au Sénégal de tout véhicule gambien

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Les transporteurs de la gare routière de la commune de Karang frontalière à la République de Gambie ont décidé de bloquer jusqu’à nouvel ordre l’entrée au Sénégal de tout véhicule gambien pour protester contre la mesure unilatérale des autorités de ce pays d’augmenter la taxe douanière prélevée sur les camions sénégalais, a appris mercredi l’APS.
’’Ce blocus imposé non loin de la frontière entre les deux pays au niveau du poste de Karang est entré en vigueur depuis le lundi passé à 8 heures et se poursuivra jusqu’ à nouvel ordre, a indiqué, Pape Seydou Dianko, président de la gare routière de Karang, dans un entretien accordé à l’antenne régionale de la radio publique RTS 5 de Kaolack.
Selon des informations relayées par des responsables de regroupements de chauffeurs dans des médias sénégalais, la Gambie aurait unilatéralement décidé depuis mercredi dernier de porter de 4.000 francs CFA la taxe douanière versée par tonne de marchandises par les camions en transit sur son territoire à 400.000 francs CFA quel que soit le tonnage.
Une mesure qui, selon M. Dianko, « est déjà effective du côté des gambiens parce que au niveau du poste frontalier de Karang, il y a beaucoup de camions de marchandises sénégalais qui y sont présentement bloqués à cause de leur refus de payer cette taxe hors de portée ».
« En riposte à cette mesure, nous (transporteurs) avons décidé depuis lundi passé de bloquer le passage en territoire sénégalais des camions gambiens et même bien au-delà de leur mesure nous bloquons l’entrée de tout véhicule gambien », a déclaré M. Dianko, par ailleurs maire de la commune de Toubacouta (Fatick).
D’ailleurs, a-t-il signalé, « du côté du poste frontalier de Keur Ayib et Sénoba les transporteurs ont pris également la mesure de ne laisser entrer en territoire sénégalais aucun véhicule gambien ».
Très remonté contre ce qu’il a qualifié de « faits coutumiers » de la part des autorités gambiennes, Pape Seydou Dianko a appelé les autorités sénégalaises à accompagner les transporteurs dans cette lutte en réduisant davantage le prix du carburant pour permettre aux camions sénégalais de contourner la Gambie pour rallier le sud du pays, la Casamance.
Initiateur du mouvement d’humeur des transporteurs du poste de Karang, le maire de Toubacouta a invité l’Etat du Sénégal « à ne pas céder » à ce qu’il a assimilé à « un chantage » par l’ouverture de négociations avec la république de Gambie sur cette question.
Joint au téléphone par l’APS, le gouverneur de Fatick, Souleymane Cissé a confirmé le blocage au poste frontalier de Karang depuis lundi dernier par les transporteurs.
Aliou FAMA/senego

L'ARTISANAT CASAMANCAIS EN VALEUR

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Panneaux signalétiques pour les villages artisanaux

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8 panneaux signalétiques ont été élaborés et implantés pour les villages artisanaux de la région.
Après les campements villageois de la région, ce sont désormais les villages artisanaux d’Abéné, Kafountine, Ziguinchor et Cap-Skiring qui bénéficient ainsi de chacun 2 panneaux signalétiques.
Cette action a été déroulée dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Région Alsace, l’IRCOD et la région de Ziguinchor, partenariat qui bénéficie du soutien financier du Ministère français des affaires étrangères.
Venez visiter les artisans de la région !
www.casamance-tourisme.sn

LA SAGE LOGIQUE D'HAÏDAR

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Mandat Présidentiel : Haïdar El Ali soutient la décision du Président Macky Sall

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L’ancien ministre de l’Environnement, Haïdar El Ali qui est à la tête de la Fédération démocratique des écologistes du Sénégal (FEDES) pense que le Président de la République ne pouvait pas voir son mandat réduit.
«Depuis le début, je pense que mon avis n’a pas changé. Et je suis persuadé que les raisons qui font qu’un président de la République, qui qu’il soit, ne peut pas augmenter son mandat ; il ne peut pas décider de passer de 5 ans à 7 ans, font aussi qu’il ne peut pas décider d’augmenter son mandat de 7 ans à 10 ans, parce que cela est interdit par la Constitution. Les raisons qui font qu’un président ne peut pas augmenter son mandat sont les mêmes raisons qui font qu’un président ne peut pas diminuer son mandat «, a-t-il soutenu.
L’ancien ministre termine ses propos en expliquant : «c’est que c’était une promesse mais, moi, vous, les Sénégalais, chaque jour, on fait des promesses qu’on ne peut pas tenir. Parce que à l’impossible nul n’est tenu».
El Bachir Mbacké Ndiaye/Senenews

DAKAR MANQUE DE LOGEMENTS

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Situation de l'habitat au Sénégal : Un déficit de 3 mille logements à Dakar

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La population urbaine du Sénégal connaît une hausse importante. Elle est estimée à 43% et devrait atteindre d'ici 2030, 52,5%, selon un communiqué du ministère du Renou­veau urbain, de l'habitat et du cadre de vie du Sénégal. «Par conséquent, la demande en logement est supérieure à l'offre avec un déficit de 3 mille logements à Dakar en 2013», lit-on dans la correspondance.
La même source informe que le renouveau de la politique du logement social du Sénégal, à travers le Plan Sénégal émergent (Pse), a pour objectif de lancer la construction de logements sociaux. Ceci dans le but de répondre à la demande estimée entre 10 mille et 15 mille unités par an et la structuration d'une filière de production de matériaux de construction. Selon le document, la situation de déficit de logement au Sénégal et le développement accéléré de l'habitat social sont un moteur de développement économique pour le pays. Ce, grâce au fort potentiel de création de richesse et d'emplois directs et indirects et à l'émergence d'un écosystème de fabrication pour le marché régional des composants du bâtiment.
C'est dans ce contexte que va se dérouler le salon de l'habitat qui se tiendra du 3 au 5 mars prochain à Dakar. Cette première édition de formation, conférence, exposition sera organisée par le ministère du Renouveau urbain, de l'habitat et du cadre de vie du Sénégal en association avec la compagnie Ame Trade Ltdn. Ce salon sera un événement exclusif de toutes les filières de l'habitat, de la construction et de la décoration d'intérieur au Sénégal et en Afrique de l'Ouest avec un accent particulier sur la production locale des composantes du bâtiment et des nouvelles technologies de construction. L'événement est placé sous le thème : «La construction du plan Sénégal émergent à l'accès au logement.»
Deux approches (notre habitat et mon habitat) seront examinées lors du salon avec une exposition commerciale, des ateliers, des conférences et des discussions portant sur divers sujets, qui réuniront des intervenants des secteurs publics et privé ainsi que du grand public.
Lequotidien

LE TELEPHONE FIXE CHUTE

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Le téléphone fixe continue sa courbe descendante

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L’autorité de régulation des Télécoms du Sénégal vient de publier les derniers chiffres du marché de la téléphonie du pays.
Selon le rapport, le parc global des lignes de téléphonie fixe aurait enregistré une baisse de 1,1% au quatrième trimestre 2015, en comparaison au trimestre précédent: « Le parc global de lignes de téléphonie fixe continue de baisser et s’élève à 300.219 lignes, à la fin du dernier trimestre 2015, soit une baisse de 1,1% par rapport au trimestre précédent« .
« Cette baisse du parc s’explique par le recul de 1,3% du parc de lignes résidentielles et de 0,53% du parc des lignes professionnelles« , résultant en une baisse de 0,03 point du taux de pénétration, qui « s’élève à 2,22% au cours de ce trimestre« , ajoute le rapport.
Il est mentionné dans le document que « dans le même temps, le volume de trafic sortant des réseaux de téléphonie fixe est en baisse« , à 20,69 millions de minutes par mois, contre 21,51 millions de minutes au trimestre précédent.
« L’usage moyen mensuel par ligne suit la tendance du trafic » en enregistrant un recul qui le cantonne « à 67 minutes au mois de décembre, en baisse de 3 minutes par rapport à octobre« .
www.afriqueitnews.com


LE PRIX DE LA DEMOCRATIE...

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Les 3,2 milliards du budget du référendum disponibles

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De l’argent frais, c’est ce dont le ministère de l’Intérieur a besoin dare-dare pour organiser le référendum. Le chef de l’Etat autorise le gouvernement à recourir à la caisse d’avance pour décaisser 3,2 milliards de francs Cfa.
Ça parle référendum au ministre de l’Economie, des finances et du plan, car l’organiser exige de la liquidité. Outre le 1,5 milliard de francs Cfa qui était budgétisé par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique et justifié comme des «crédits destinés aux dépenses d’élections», il faudra trouver des ressources additionnelles, non budgétisées au préalable, pour financer tout le processus de l’organisation du scrutin référendaire du 20 mars prochain. Par quel mécanisme ?
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a décidé de puiser dans sa caisse d’avance pour mettre à la disposition du ministère de l’Intérieur 3,2 milliards de francs Cfa. Au lendemain de l’adoption du budget de ce ministère, Le Quotidien avait attiré l’attention sur le fait qu’un montant de 3,2 milliards de francs Cfa, précédemment retenu en Conseil des ministres pour les besoins de l’organisation du référendum, avait été ignoré dans la détermination des dépenses de fonctionnement autorisées à Abdoulaye Daouda Diallo pour l’exercice 2016 (Voir l’édition du 9 décembre 2015). Une omission qui avait accentué le doute sur la volonté réelle du chef de l’Etat d’organiser ce scrutin référendaire. Mais le ministre de l’Intérieur et de sécurité publique avait rassuré les parlementaires que ses services étaient prêts à lancer le processus à tout moment. Il n’attendait que le signal soit donné par le président de la République.
Une fois que l’avance est effective, les promoteurs de la bonne gouvernance publique devront patienter jusqu’à l’examen de la prochaine Loi de finances rectificative pour la voire inscrite dans le budget du ministère de l’Intérieur. Quoi qu’il en soit, l’urgence que constitue la tenue du référendum pourrait justifier des marchés de gré à gré pour la confection des bulletins de vote, la commande de matériel électoral, etc. Par ailleurs, aux dernières élections locales, la Com­mission électorale nationale autonome avait déployé 7 000 superviseurs épaulés par 13 mille contrôleurs. Chaque bu­reau de vote est composé de trois membres. Et ils étaient 12 mille 378 en 2014. Autant de vacataires qui vont émarger, quels que soient les résultats du vote.
Birame FAYE - Lequotidien

POLITIQUE AU SENEGAL

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Trop-plein de politique au Sénégal ?

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Si le Sénégal n’est pas le pays le plus politique d’Afrique francophone, il n’en est certainement pas loin. Dans ce territoire encore jeune, il y a une grande et permanente activité politique depuis la fin du 19ème siècle. Cela explique en partie l’appétit politique des Sénégalais. La politique au Sénégal a une dimension gargantuesque, pantagruélique, autour du festin politique populaire et du grand plat national. La politique est de l’ordre de l’alimentation et du ventre, jusque dans le vocabulaire.
Dans une grande démocratie comme les Etats-Unis, beaucoup de citoyens sont atteints d’apathie politique par sentiment de lassitude. Mais aussi parce qu’il y a de grandes choses qui se passent dans d’autres sphères, qui peuvent les attirer et les valoriser. Un grand écrivain comme William Faulkner n’a eu que faire de serrer la main de Kennedy, parce que l’écriture est suffisamment valorisée au point qu’il peut se permettre de refuser une invitation à la maison blanche.
Au Sénégal, la seule sphère qui vaille est la politique. Les autres sphères, scientifique, cultuelle, sportive et artistique sont subalternes, elles ne sont pas suffisamment valorisées et dépendent toujours de la politique. C’est la raison pour laquelle, un universitaire bardé de diplômes ne se contente jamais de jouir du plaisir que lui confère son savoir. Il peut facilement se mettre au pas d’un politicien analphabète. La politique telle qu’elle est étalée sur l’espace publique est tellement valorisée qu’elle attire de façon envoutante des éléments de la Société civile réelle, des universitaires, opérateurs économiques, religieux etc. Aujourd’hui l’espace médiatique est dominé, envahi et même parasité essentiellement par deux castes d’intellectuel : les juristes et les sociologues. Les historiens parlent peu. On entend rarement les voix de Boubacar Barry, Ibrahima Thioub ou Mamadou Diouf. Même parmi les sociologues, les maîtres ne parlent pas, ce sont les disciples de seconde main qui s’expriment. En sciences politiques, on ne voit jamais Mame Penda Ba ou Antoine Tine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Quant aux juristes, il n’est pas encore loin le jour où on ne les écoutera plus. Cette discipline noble est en train d’être déshonorée par des juristes à la solde. Il n’y a pas plus dangereux que l’onanisme intellectuel. La philosophie qui est la mère des sciences a été discréditée par ses propres enfants, parce qu’ils se sentaient «forts» et brillants. Le Droit est en train de l’être, ici en notre pays. Les circonvolutions, rodomontades et tournures alambiquées qui ressemblent plus à du galimatias ou de la logomachie entendues ces derniers jours autour de la révision de la Constitution, m’ont fait beaucoup rire, d’autant plus qu’ils viennent de personnes instruites. Le Peuple veille au grain. Il est temps aussi que la communauté scientifique universitaire sorte de son mutisme. Je n’ai pas vu ces vingt dernieres années, je peux me tromper, les universitaires, signer des appels historiques, de grandes pétitions ou des manifestes importants autour de questions d’ordre public. Leur responsabilité n’est qu’académique. Notre université manque de sens historique.
Au reste, si l’on remonte très loin selon une méthode braudéléenne, on risque de se fourvoyer. Le Sénégal est un pays historiquement émergent, un Etat de création récente, une unité territoriale qui est toujours en cours. Le Sénégal tel qu’on l’envisage aujourd’hui ne date que de la fin du 19ème siècle. Le territoire ne s’est stabilisé qu’au début du 20ème. Nous avons un pays jeune, très jeune à tout point de vue, notamment en politique. Ceux qui à partir de Saint-Louis, étaient partis présenter leur cahier de doléances à la révolution de 1789, l’ont fait pour rétablir le servage dans ce pays ; ce n’était nullement une démarche d’émancipation. Cet événement qui est aujourd’hui présenté comme un acte fondateur, n’est en vérité qu’une démarche de révision du Code civil de l’époque. Je me demande pourquoi ce fait historique est cité en référence ; on se dit tout simplement qu’il y avait des hommes qui, venant du territoire sénégalais, se sont présentés à la cérémonie de présentation de cahiers de doléances en 1789. Allez savoir qui étaient ces gens. Au Sénégal, l’habitude de fêter une défaite est tolérée et même pratiquée jusqu’au jour d’aujourd’hui. Embellir, édulcorer, «s’en sortir» pour éviter la gêne, l’honorable sentiment de gêne devant l’ignominie et la défaite. Les guerriers Ceddo Meïssa Bouri Déguène Dieng et Tieyacine sont vraiment loin de nous ! Au moment où «des habitants de Saint-Louis» rédigeaient un cahier de doléances contre la Compagnie du Sénégal lors de la révolution française de 1789, la révolution islamique du Fouta s’étendait au Cayor (1790). Au Sénégal, les divergences de préoccupations politiques ne datent pas d’aujourd’hui. Le Sénégal politique et territorial est une coproduction coloniale et autochtone. Faidherbe est une grande figure de la politique en ce territoire au même titre que Lat Dior l’illustre Cayorien. On ne le dit jamais assez !
Le phénomène politique tel qu’il est vécu actuellement est de vie récente, elle a tendance à s’accumuler par une simple loi de la croissance. La culture politique, à ne pas confondre avec l’histoire politique, est de fraîche date. C’est elle davantage qui commande certains réflexes d’accaparement et de jouissance du pouvoir. Les choses sont tellement neuves et récentes que l’histoire par ses lois qui sont plus implacables, mais lentes, n’a pas encore agi pour contredire ou consolider certaines pratiques qui peuplent notre imagination politique.
Khalifa TOURE.Lequotidien

RAPIDO EN RADE

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Dysfonctionnement dans les postes de péage: Les détenteurs de « Rapido » ruent dans les brancards

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Les cartes «rapido» qui ne sont pas souvent détectées par les terminaux au niveau des postes de péages commencent à faire râler. L'avocat Me Khassim Touré, qui emprunte souvent cette voix express, fait partie de ceux qui en ont ras-le-bol de cette situation.
«La carte Rapido bien que créditée ne fonctionne pas parfois devant les portiques à péage. Et face à une barrière qui ne s'ouvre pas, nous tournoyons sans issue et sans assistance. On ne voit aucun agent de la Senac venir nous guider. Il est regrettable de le dire, mais les sans «Rapido» sont paradoxalement plus rapides que les détenteurs de «Rapido».
Il faut que Senac respecte les usagers et les citoyens, c'est déplorable ! », peste l'avocat dans les colonnes du journal «Le Témoin». Si les désagréments persistent, l'avocat promet de mettre en place une association des usagers de l'autoroute à péage pour pousser la Senac à améliorer la qualité de son service.
seneweb news

SOS VILLAGES D'ENFANTS

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40 ans de présence au Sénégal au service de l’enfance et de la famille

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Voilà 40 ans que procédait à la pose de la première pierre du Village d’Enfants Sos du Sénégal, Elisabeth Diouf, épouse du Premier ministre Abdou Diouf. Devenu, président de la République quelques années plus tard.
Ce dimanche, ils étaient nombreux. Jeunes, adultes et anciens pour fêter cet événement. Dans la cour du Centre, l’ambiance est indescriptible. De la sonorité de la musique distillée par les hauts parleurs aux cris stridents d’enfants surexcités, on semble se trouver dans une foire.
Habillés de tee-shirts de couleur blanche avec les écriteaux «40 ans du Village Sos», tout ce beau monde s’embarque d’abord, pour une randonnée pédestre de tous les âges, coordonnée par le Comité national de promotion de la randonnée pédestre (Cnp).
L’itinéraire est des plus complexes, prenant départ au Village Sos, les randonneurs ont sillonné tour à tour l’Avenue Bourguiba, la Caserne des Sapeurs-pompiers, la Mairie de Baobab, la Vdn…avant de revenir sur leurs pas.
Tamoro Touré: “nous demandons plus de moyens au Gouvernement et aux bonnes volontés”
Pour la présidente du Conseil d’administration des Villages d’enfants Sos du Sénégal, Tamaro Touré, cet événement marque les 40 ans de Sos Sénégal au service de l’enfance et de la famille. «C’est pour nous une sorte de bilan. Depuis 40 ans, nous sommes au service des enfants et de la famille. Sos village reçoit tous les enfants en situation difficile. Nous les gardons jusqu’au moment où nous nous rendions comptes qu’ils sont en sécurité au sein de leur famille biologique», a-t-elle déclaré.
Toutefois, renchérit la Directrice Salimata Gaye Diagne, un Comité de suivie est mis en place pour encadrer ceux qui regagnent leurs parents biologiques à suivre leur cursus scolaire jusqu’à l’obtention d’un travail.
«Nous pouvons dire sans risque de se tromper que nous avons un taux d’employabilité supérieure à la moyenne nationale», s’est-elle réjouie. Avant de poursuivre, «peut-être que ceux qui quittent le village Sos savent leurs conditions d’enfance qu’ils sont performants à l’école», s’est interrogée Salimata Gaye Diagne.
«Jusqu’à l’Université, Sos village continue à assurer la bourse de l’enfant. On ne le lâche. Sa santé et ses frais de scolarités sont à la charge du village d’enfants pour épauler les parents et mettre l’enfant dans les conditions d’études et de travail», a déclaré Tamaro Touré, qui demande plus de moyens au Gouvernement et aux bonnes volontés pour la réussite de leurs missions.
Gaston MANSALY/Actusen.com

LA BANQUE ISLAMIQUE DEBOURSE 132,2 MILLIARDS

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Le Sénégal décroche un financement 132,2 milliards pour deux projets majeurs

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Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Monsieur Amadou BA en compagnie de ses collègues en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement, des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, de l’Elevage et des Productions Animales a effectué une visite de travail à la Banque Islamique de Développement (BID), à Djeddah au Royaume d’Arabie Saoudite.
Banque Islamique de Développement : Le Sénégal décroche un financement 132,2 milliards pour deux projets majeurs
Signature de deux conventions
Cette visite de travail a été une occasion de procéder à la signature, avec le Président du Groupe de la BID, Dr Mohamed Ali, de la convention de financement du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakar (Keur Momar Sarr 3) pour un montant de 87,2 milliards de FCFA. Ce projet, inscrit dans le Plan d’Actions Prioritaires (PAP) du Plan Sénégal Emergent (PSE), vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakar jusqu’à l’horizon 2035 et l’extension du réseau de distribution autour des nouveaux pôles économiques de Dakar, Thiès et des localités traversées par la conduite du Lac de Guiers.
Une deuxième convention de financement a été conclue avec la Société Islamique pour le financement du Commerce International (ITFC) au titre du financement de la campagne de collecte –commercialisation de l’arachide 2015-2016, pour un montant de 45 milliards de FCFA. Ce financement permettra de collecter 195 000 tonnes de graines d’arachide.
Au total, avec ces accords de financement qui viennent d’être approuvés pour un montant de 132,2 milliards de FCFA, les financements accordés par le Groupe de la BID au Sénégal depuis la tenue les 24 et 25 février 2014 du Groupe Consultatif pour le financement du PSE ont atteint 477,1 milliards de FCFA, ce qui représente un taux de concrétisation des engagements financiers de cette institution à 86,7% à deux (2) ans du terme du PAP du PSE (2014-2018).
Projets et programmes ciblés
BID-MEFP
Donnant une suite favorable aux différentes requêtes de financement soumises par la Partie sénégalaise, le Groupe de la BID s’est engagé à contribuer financièrement douze (12) nouveaux projets d’un coût de 888,2 milliards de FCFA dans le cadre de son nouveau Document de Stratégie de Partenariat–Pays couvrant la période 2016-2020 en appui au Plan Sénégal Emergent (PSE). Il s’agit des projets suivants :
– Projet de Train Express Régional Dakar-Diamniadio-AIBD (TER), d’un coût global de quatre cent quinze (415) milliards de FCFA ;
-Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), d’un coût global de deux cent quatre-vingt-quatre (284) milliards de FCFA,
-Programme d’amélioration des routes en milieu rural-Projet pilote avec les produits Probase d’un coût de 15 milliards de FCFA. Il s’agit de la construction de 200 km de routes de désenclavement avec les produits probase incluant une phase test limitée à 100 km de routes.
– Programme d’emploi des jeunes par la promotion des domaines agricoles communautaires – Programme de Domaines Agricoles communautaires (PRODAC) (filières agropastorale, avicole et aquacole). Pour la mise en œuvre de ce projet, un financement de 36 milliards FCFA est attendu de la BID ;
– Projet de remise à niveau et d’optimisation des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les régions de Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine, pour un coût de 6,4 milliards de Francs CFA ;
– Programme spécial d’alimentation en eau potable des zones déficitaires-Sénégal d’un coût de 37,4 milliards de FCFA. Ce projet devra permettre la réalisation de forages et d’unités de potabilisation, l’alimentation en eau de la localité de Kidira, l’alimentation en eau de la région de Ziguinchor et l’alimentation en eau potable de la Zone du Ferlo ;
– Mise en place d’un programme de réservoirs stratégiques pour la sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar ;
– Projet Malaria d’un coût de 19,2 milliards de FCFA en co-financement avec le Fonds Global de la Santé et la Fondation Bill Gates ;
– Programme National d’Autosuffisance en moutons d’un coût de 34 milliards de FCFA. Ledit programme vise à accroître l’offre nationale de moutons, notamment de tabaski et contribuer à la création d’emplois générateurs de revenus ;
– Projet d’Appui au développement de la filière lait (PRODELAIT) d’un coût de 19,2 milliards de FCFA, dont l’objectif est d’améliorer de manière durable la production laitière par une intensification et une modernisation des systèmes de production ;
– Programme d’alphabétisation et d’apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM), Phase II d’un cout de 12 milliards de FCFA ;
– Projet d’amélioration de la qualité du riz sénégalais d’un coût de 10 milliards de FCFA, qui vise à améliorer les conditions de transformation de 500 000 tonnes de riz paddy par an et la qualité du riz blanc sénégalais partout.
Financement Sukkuk ; 100 milliards décrochés
La visite de travail a également porté sur la coopération avec Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID) avec qui le Sénégal a mené avec succès en 2014 l’emprunt SUKKUK de 100 milliards de FCFA, les premières obligations islamiques émises par un Etat de l’UEMOA. Le Gouvernement du Sénégal a sollicité une offre de la SID pour le lancement d’un deuxième SUKUK en vue du financement de projets structurants du Plan Sénégal Emergent (PSE), dans le cadre du bouclage des opérations financières de l’Etat au titre de l’année 2016.
Le Président de la BID tout en lui renouvelant son soutien à Monsieur le Président de la République Macky SALL dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent a salué sa vision et son leadership dans notre sous-région, et dans la OUMMA islamique.
Leral.net

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