Quantcast
Channel: SENEGAL Blackrainbow
Viewing all 2439 articles
Browse latest View live

FEMME A L'HONNEUR

$
0
0

Elle, c'est la patronne des mécaniciens et mécaniciennes du Sénégal

8aec2d455dbfb62bf4e82904d80dcf25d3bb148b.jpg

Elle s’appelle Alima Ndiaye, une femme née le 14 septembre 1972 à Pikine. Elle exerce le dur métier de mécanicienne depuis 2003, un métier « viril », dévolu pendant longtemps aux hommes. Aujourd’hui, elle est la présidente des mécaniciens et mécaniciennes du Sénégal.
Alima n’est pas la première femme, dans sa famille, à exercer ce métier. Sa tante était mécanicienne d’avion et son père mécanicien automobile. Ce sont eux qui l’ont inspiré pour qu’elle embrasse ce métier.
Les débuts étaient difficiles. Mais, armée de sa volonté et de son abnégation, elle subit avec panache une formation de 3 ans dans une école de formation en mécanique automobile. Nous sommes dans les années 1984-1986.
Sachant, comme le dit l’adage, que « la théorie sans pratique est aveugle et la pratique sans la théorie est sourde », Alima roule sa bosse dans plusieurs entreprises comme l’Asecna, la Sotrac et Sénégal pêche au mole 10. Petit à petit, les ateliers de mécanique ne sont plus un secret pour elle. Forte de sa formation et de son expérience, elle décide d’ouvrir son propre atelier.
En 1999, elle se marie avec M. Ba. Quelques années plus tard, son mari est amputé d’une jambe. Loin d’abdiquer, elle tient bon et poursuit son travail. En 2014, l’État décide de les déloger de leur premier site qui se trouver à Ouakam. Maintenant, elle tient son garage à Bourguiba.
Mme Ba née Alima Ndiaye est mère de 3 enfants, dont un garçon et deux filles.
vidéo: https://youtu.be/eOEj55WApUM
Mamy Niang - Seneweb


COMBAT CONTRE L'INEGALITE SOCIALE

$
0
0

Les bailleurs décidés à accompagner le Sénégal pour combattre l’inégalité sociale

arton150956.jpg

Les Partenaires techniques et financiers (PTF) ont décidé d’accompagner le Sénégal dans sa volonté de combattre l’inégalité sociale à travers des projets dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, a annoncé lundi, à Ogo (Matam), la déléguée générale à la protection et à la solidarité nationale, Dr Anta Sarr Diacko.
‘’Nous sommes aujourd’hui à Ogo pour partager et informer les décisions prises par la Banque mondiale, les Organisations internationales et les partenaires sociaux de nous accompagner pour combattre l’inégalité sociale en nous proposant des projets de développement dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage’’, a-t-elle dit.
Dr. Anta Sarr Diacko a rappelé que le Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) a été initié par le gouvernement sénégalais pour lutter contre la vulnérabilité et l’exclusion sociale des familles à travers une protection sociale intégrée visant à renforcer leurs capacités productives et éducatives.
Elle a précisé que les bénéficiaires des bourses de sécurité familiale d’un montant de 25.000 francs par trimestre doivent cependant respecter certaines conditions comme l’inscription et le maintien des enfants à l’école, l’enregistrement à l’état-civil et le respect du calendrier de vaccination.
MMT/ASB/APS

STATISTIQUES SANTE

$
0
0

Le Sénégal affiche 392 décès pour 100.000 naissances vivantes

bebe.jpg

Quelque 392 décès pour 100.000 naissances vivantes sont enregistrés au Sénégal a révélé, lundi à Thiès, le professeur Mariéme Guèye Bâ, le chef de division de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, au ministère de la santé et de l’action sociale.
Mme Ba, s’exprimait lors du comité régional de développement (CRD) consacré au lancement officiel du Programme de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale (PRESSMN) dans la région de Thiès.
Ce programme appuyé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a été initié par le gouvernement sénégalais pour améliorer la qualité des soins de la santé maternelle et néonatale afin de permettre à la femme d’accoucher dans un confort et un environnement de quiétude et de sécurité, a-t-elle renseigné.
"Des résultats probants ont été notés dans ce programme de soins humanisés, en termes d’amélioration de la qualité de service et de satisfaction des bénéficiaires", a ajouté Pr Mariéme Guèye Bâ.
La représentante la JICA, Inno Yuka, a salué l’engagement et les efforts de la direction de la santé pour dérouler la vulgarisation du programme au niveau national.
La JICA va financer la construction d’un centre d’application pour favoriser le modèle de soins humanisés pour la formation des personnels de santé sur les bonnes pratiques des soins de santé, a-t-elle annoncé.
L’adjoint au gouverneur, chargé des affaires administratives, Mbassa Sène a estimé que le taux de de mortalité infantile de 392 décès sur 100.000 naissances est "alarmant" appelant à faire des efforts supplémentaires pour lutter contre ce phénomène.
BD/ASB/PON/APS

BOMBARDIER: UN TYPE FORMIDABLE

$
0
0

Le roi des arènes se lance dans le social: Bombardier crée l'Association génération humanitaire

de8b8680c8a809c00be1ccc0f5417faf0575302d.jpg

Le chef de file de l'écurie Mbour se lance dans l'humanitaire. C'est ainsi qu'il vient de porter sur les fonds baptismaux l'Association génération humanitaire (AGH).
Serigne Dia dit Bombardier souhaite aller plus loin avec la lutte qu'il exerce depuis des
années. Le Roi des arènes vient de mettre sur pied l'Association génération humanitaire
(AGH), une entité à but non lucratif.
«Bombardier s'est longtemps investi dans le social. Chaque Année, il organise un gala de lutte pour aider ses amis handicapés. C'est ainsi que nous avons pris la décision de mettre sur pied cette association pour mieux faire connaître nos oauvres. Le but est d'aider surtout les plus démunis. Nous avons déjà reçu notre récépissé et commencé les démarches pour chercher des partenaires. L'ambassadeur de la Grande-Bretagne au Sénégal, Robert John Marshall, nous a reçus la semaine dernière. Il a salué l'initiative noble et promis d'apporter son soutien en offrant des dons. Enfin de semaine, l'ambassadeur des Etats-Unis, James Zumwalt, va aussi nous recevoir afin que nous lui parlions de l'association. Nous comptons aussi rendre visite à toutes les autorités du pays pour avoir plus de ressources et pouvoir aider les démunis, surtout les handicapés», précise Pape Dia, frère du lutteur Bombardier.
Pour l'heure, l'association est basée à Mbour mais compte étendre ses tentacules dans tout le pays.
Sunulamb

CIRCULEZ, Y'A RIEN A VOIR!

$
0
0

Les contrôleurs sont sympas!

calb13373a_jpg.jpg
Paraphrasant Max Meynier et ses routiers, nous souhaitions juste faire une constatation flagrante vis à vis des forces de l'ordre qui arrêtent les véhicules sur les goudrons sénégalais.
On est loin, très loin du règne d'Abou Diouf où les policiers, les gendarmes et les douanes étaient obligés de verbaliser sénégalaisement afin de se payer leur salaire, non assuré par l'administration...
Du temps du Gorguy Wade, le ressenti était que chaque véhicule arrêté devait, par la force, la ruse, l'intimidation, cracher au bassinet afin de remplir les poches du verbalisant, de son chef, du chef du chef et du cousin du frère du préfet de région...
Les temps semblent révolus. L'évolution sous Macky Sall semble tendre vers une correction bienvenue.
Est-ce du à la rotation des agents, à une directive suivie à la lettre, une nouvelle mentalité? Je n'en sais rien! Si ce n'est que la constatation est flagrante: Les contrôles sont de plus en plus fréquents et d'une correction réellement agréable!
Bien évidemment, les menaces d'attentats dans le monde ont aussi eu leurs répercutions au Sénégal où le renforcement des contrôles, la présence de militaires donne l'impression d'une croissance de contrôles. Et, c'est très bien ainsi!
Mais, la correction et la courtoisie sont désormais de mise. Vraiment!
Politesse, sourire et aide à la remise en circulation sont des constats quasi quotidiens désormais.
Fini le temps où on cherchait la petite bête qui sentait bon les billets de mille, voire de cinq mille.
Papiers en règle et vous avez droit à un merci, un sourire; parfois même "bonne route et à bientôt"!
Constat tant à Dakar, Saly/Mbour qu'ailleurs dans le pays par bon nombre d'usagers de la route.
Petites anecdotes en passant, assez révélatrice de ces changements radicaux: Une jolie petite fliquette, un soir sans lune, me fait signe de me garer sur le côté du goudron. J’obtempère. "Bonsoir Monsieur, puis-je avoir vos papiers?" Ils sont en ordre. La gendarmette me salue en me remerciant et en m'aidant à me replacer dans la circulation. Repassant par la même route quelques 45 minutes plus tard, la préposée aux contrôles me fait signe de me ranger à nouveau. "Alors, déjà de retour?" Bien évidemment, je n'ai pas eu besoin de représenter mes papiers... Elle m'a, à nouveau, souhaité avec un grand sourire "bonne route et soyez prudent".
Un autre contrôle vers Sindia. Gendarme de deux mètres. "Bonsoir Monsieur; vos papiers s'il vous plait". En ordre, il me demande alors s'il peut regarder le contenu de ma malle arrière. Sa lampe de poche s'insinue dans les moindres recoins du coffre, déplace, replace. "Tout est en ordre, vous pouvez repartir, bonne route". Il m'est arrivé le même contrôle sur la corniche de Dakar, vers Terou-Bi. Tout aussi efficace et correct.
Il est loin le temps où on se préparait déjà à la douche froide et chère dès qu'un bras se levait pour vous intimer l'ordre de vous ranger sur le bas côté. Confiscation de document, menace, compromis semblent finis!
Et, c'est tellement bien ainsi!
Soyez en règle de véhicule et de documents, évidemment!
Contrairement aux avis avisés de certains, ce pays change, bouge, se construit sur de nouvelles bases certes fragiles, encore engluées du passé. Mais, il change. En bien, en mieux. L'émergence est encore loin mais elle est en route. Et, que la corruption s'altère déjà au niveau des contrôles routiers est un bon indicateur.

BRB

TOUJOURS PLUS DE PROMESSES DE PETROLE

$
0
0

3ème puits de Sangomar: Une production de 5.200 barils par jour annoncée

8000-barils-jour-le-petrole-senegalais-fait-les-affaires-de-cairn-energy-en-bourse-402350.jpg

C’est l’Etat du Sénégal qui va s’en frotter les mains. Suite aux résultats concluants des tests sur le puits SNE-2 au tout début de l’année avec notamment une production quotidienne de 8.000 barils par jour, une autre bonne nouvelle pour le Sénégal.
Selon le journal « Le Soleil » nous révèle que la société britannique Cairn Energy a annoncé que les tests du puits SNE-3 sont concluants. Ainsi, est-il annoncé une production pouvant aller jusqu’à 5.200 barils par jour. C’est donc là une nouvelle fois un succès des tests de productions dans les eaux sénégalaises.
Amadou L. Mbaye/Senenews

GROGNE A DIASS

$
0
0

Colère des ouvriers de l’Aibd : Après 3 mois sans salaire, leur contrat arrêté le 31 mars

a61240659b5c3d7e6ec7732ec8f477ad2e9b8c65.jpg

Les ouvriers sur le chantier de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) ont entamé un mouvement de grève pour réclamer trois mois d’arriérés de salaires. Un malheur n’arrivant jamais seul, ces ouvriers ont reçu la notification de la fin de leur contrat, pour ce 31 mars prochain. Une situation qui a fini de les révolter.
Pour rappel, l’Etat du Sénégal, en conflit avec les Saoudiens de Saudi Bin Ladin group, a récemment décidé de recourir à l’expertise des turcs pour achever les travaux de l’aéroport Blaise Diagne dont la livraison a connu plusieurs années de retard. Les travailleurs avaient, entre autres revendications, exigé la sauvegarde de leurs emplois
seneweb New

CROISSANCE SUPERIEURE A 6%

$
0
0

«Pour la première fois depuis 12 ans, le Sénégal à une croissance économique supérieure à 6%», selon le Fmi

1686495_3_fc4d_christine-lagarde-la-directrice-generale-du_2f9768e6c422e2c95373adb8b96a9de7.jpg

L’Etat du Sénégal peut s’estimer heureux de voir cette fois ci le Fmi confirmer ses chiffres sur le taux de croissance 2015. Mieux le gouvernement a enregistré de de «solides» résultats macroéconomiques en 2015. C’est le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) qui l’a révélé.
«Pour la première fois depuis 12 ans, le Sénégal à une croissance économique supérieure à 6%», s’est félicité Aly Mansour soulignant que ces résultats pourraient se traduire par un taux de croissance projeté à 6,5%.
Selon l’économiste cette performance est due à la bonne performance du secteur agricole favorisée par des conditions climatiques favorables.
Ce pendant, M. Mansour demande au gouvernement sénégalais que l’espace économique soit élargi aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux investissements directs étrangers (IDE) pour que la croissance enregistrée en 2015 soit inscrite dans la durée notamment à l’horizon 2035.
«Il faut créer un cadre où ces PME pourront s’épanouir. Ce qui pourra permettre une production nationale accrue», soutient M. Mansour qui conduit une mission du FMI au Sénégal pour la période du 1er au 14 mars 2015 dans le cadre de la 2ème revue de l’Initiative de soutien à la politique économique (ISPE).
Revenant sur la mise en œuvre de l’ISPE, M. Mansour estime que tous les critères quantitatifs et la plupart des objectifs indicatifs pour 2015 ont été atteints y compris le déficit budgétaire.
Toutefois, le chef de mission du FMI, déplore le fait que plusieurs repères structurels en particulier l’amélioration de la gouvernance économique, n’ont pas été atteints.
Amadou L. Mbaye/Senenews


LES SENEGALAIS SOUILLENT DAKAR...ENTRE-AUTRES

$
0
0

Incivisme – nos rues transformées en urinoir… A qui la faute?

gestes-pas-du-tout-citoyen-670x390.jpg

«Interdit d’uriner, défense d’uriner, Amande 3000», ces mises en demeure se lisent dans la plupart des murs de notre capitale. Destinées à décourager ceux qui confondent les lieux publics à des urinoirs, leurs effets ne semblent pas être très dissuasifs. On a même l’impression qu’ils invitent les adeptes de ces actes inciviques à venir davantage. Pourquoi de telles pratiques peinent à disparaître dans notre pays? La faute à qui ? SeneNews.com vous invite à une visite guidée dans les rues de notre capitale…
Un défilé incessant d’hommes venus vider leur vessie …
La scène se déroule sur une ruelle de la Cité Keur Gorgui (Dakar). Plus exactement, celle allant du village d’enfants Sos à la mosquée du quartier. Nous sommes en face du mur de clôture qui se trouve à moins de 4 mètres. Sur place, la scène est assez insolite. Un homme débarque. Sans gène, il ouvre sa braguette et vide sa vessie. Son besoin satisfait, il referme tranquillement sa braguette et s’en va. Avant même de quitter, un autre lui succède et procède par le même ‘’modus operandi’’.
Autre lieu, autre décors, nous constatons la même scène. Cette fois-ci, direction, patte d’oie bulders à la hauteur de l’autoroute. Nous n’attendrons pas très longtemps pour voir un gars qui étayera nos propos. Un jeune homme de la trentaine visiblement très pressé s’accroupit nos loin de la route qui lui servira volontier d’urinoir. Le défilé incessant continua de plus belle sans aucun problème. C’est cette triste scène que nous constaterons sur de nombreux lieux publics que nous avons visités.
A qui la faute?
Sauf à décider de fermer les yeux, il est impossible de nier être une tombé sur une scène similaire. Cet acte d’incivisme suscitant moult interrogation, repose avec acuité, notre rapport avec le bien public. Pourtant, certaines personnes rencontrées sur les lieux tentent de justifier leur acte. A notre question de savoir le pourquoi de son agissement, un jeune homme qui finissait juste de vider sa vessie au bord de l’autoroute nous réponds. «Je ne vais pas pisser dans mon pantalon, c’est un besoin urgent. J’ai pas le choix«. Cette même rengaine nous sera servie par un autre monsieur qui lui interpelle les autorités qui doivent mettre en place des toilettes publiques.
Qui de la responsabilité de l’Etat?
Ces murs qui servent d’urinoir ne semblent pas inquiéter nos autorités qui n’en font pas une priorité. Pourtant la récente «bataille de l’Indépendance» qui opposait le maire de Dakar, Khalifa Sall, à Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain, se justifiait par «l’intérêt» que chacun des protagonistes porte à l’amélioration du cadre de vie de Dakar. N’ont-ils pas connaissance de ces actes d’incivisme qui dégradent notre cadre de vie? La question garde tout son pesant d’or eu égard à la pusillanimité de nos autorités sur les questions de civisme. Ces dernières sont inséparables à toute perspective de développement. Vivement des mesures fermes pour plus de civisme car il ne peut y avoir de Sénégal émergent sans un civisme émergeant !
Abdoulaye Fall/Senenews

CA ROULE POUR LA VDN

$
0
0

Poursuite des travaux de la Vdn : L’Etat fait rêver les Layennes

ee7bfcb83d7051d7ea5e018e4f342aa796341f18.jpg

Après le lancement des travaux de la troisième section de la Vdn, en cours de réalisation, entre le Golf de Guédiawaye et Tivaouane Peulh, ceux de la deuxième section entre Cices et Golf Club de Guédiawaye ont aussi démarré sur un linéaire de 09 km. Le Premier ministre Mahammad Boun Abdalla Dionne, en compagnie de Mansour Elimane Kane ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, a effectué, hier, vendredi 11 mars, une visite de chantier sur les lieux.
Des explications des techniciens de l’Agence des routes du Sénégal (Ageroute), il ressort que, concernant la Vdn 3, les travaux sont en cours d’achèvement. Et le taux d’exécution global est de 96 %. La date de la fin des travaux est fixée en mars 2016.
Quant à la Vdn 2, notamment l’axe Cices-Golf club de Guédiawaye, les travaux ont démarré. Et selon toujours les techniciens de l’Ageroute, les études d’exécution sont en cours. Les travaux comprennent notamment des installations chantiers, des travaux préparatoires et des terrassements généraux des chaussées de 2x2 voies et accotements. La fin des travaux est prévue, selon Le Populaire de ce samedi 12 mars 2016, en avril 2017.
« C’est un projet d’un montant global de 69,172 milliards de F CFA avec au moins 2 000 emplois de jeunes, qui va durer 24 mois. On aura ici d’abord, un viatique (...), juste à la sortie du Cices et on aura un pont au niveau du mausolée du khalife des Layennes. Et l’état d’avancement des travaux est très satisfaisant », a confié le ministre des Infrastructures, au terme de la visite.
Ce dernier, selon ledit quotidien, a par ailleurs, souligné qu’aussi bien une bande de filaos qu’un mur de soutènement et des gravions de rocher seront érigés pour contenir l’agressivité de la mer. « On a déjà payé 140 millions de F CFA pour replanter la bande de filaos, en question. Donc il n’y a pas d’inquiétude à ce niveau. La bande sera entièrement replantée » , a promis Mansour Elimane Kane.
Seneweb

LE TAPALAPA SENEGALAIS

$
0
0

Le tapalapa, le pain traditionnel

tapala-9b2a9.jpg
Le mburu de chez nous
Le tapalapa est le pain traditionnel cuit au feu de bois dans un four en banco. Il a tendance à disparaître depuis l’interdiction de ce mode de cuisson dans les villes de plus de 10 000 habitants, mais c’est bien le meilleur.
Le tapalapa est le pain qui s’impose au petit déjeuner pour ceux qui veulent éviter la faim durant toute la matinée. Tapalapa parce que consistant ; tapalapa parce que son mode de préparation est artisanal.
Pour le boulanger qui veut s’aventurer dans sa préparation, il doit tout d’abord mélanger dans un grand récipient de la farine de blé, de l’eau, du sel, et très peu de levure. Une pâte qu’il faudra bien malaxer pendant deux heures de temps. Ensuite, on la découpe en petites baguettes pour les laisser reposer sur un tissu blanc tout en les couvrant pour les mettre à l’abri de l’air et des microbes.
Sa cuisson s’effectue dans un four artisanal appelé « diamoulaye » qui chauffe à très haute température à l’aide de bois servant de combustible. Ce four construit en terre est constitué d’une élévation d’un mètre de hauteur dans laquelle se trouve un trou d’un mètre de profondeur rempli entièrement de cailloux. Sur cette élévation repose une coupole, pour faciliter et maintenir le chauffage. Cinq minutes suffisent largement pour la cuisson du tapalapa.
Le tapalapa coûte 100 francs CFA. Un prix à la portée de tous qui explique sans doute son succès. Mais il est aussi apprécié parce qu’il est plus lourd et consistant que la baguette que l’on trouve en ville.
Les ingrédients et les proportions
Proportion en % de la farine
Farine de blé: 100 %
Farine de mil (ou amélioré de maïs 15%)
Levure: 1 %
Eau: 62 %
Sel: 2 %
Amédine Faye/au-senegal.com

EXPO D'UN PEINTRE TOUBAB A DAKAR

$
0
0

Les polychromies d'Yves Gusella dépeignent le quotidien sénégalais

les-polychromies-d-yves-gusella-depeignent-le-quotidien-senegalais-447266.jpg

Le peintre d'origine franco-italienne, Yves Gusella, présente les scènes de l'activité quotidienne sénégalaise à travers des polychromies – des toiles riches en couleurs – qu'il expose jusqu'au 9 avril à la Galerie Arte à Dakar.
"Ce qui m'inspire, c'est cette ambiance locale qui est extraordinaire. L'ambiance de l'Afrique et puis ces couleurs dans le quotidien, dans tout ce qui nous entoure", a expliqué Yves Gusella à l'APS.
Cette exposition, dont le vernissage est prévu samedi, est sa façon à lui de rendre l'amour qu'il porte pour le Sénégal où il vit depuis dix ans. "Je pense que s'il n'y avait pas ce ressenti je ne peindrai pas ici et je ne m'y serai peut-être pas installé", a-t-il confié.
Le quotidien sénégalais ressort des murs de la Galerie Arte, ornés des polychromies d'Yves Gusella, qui renouvellent le regard que l'on porte sur notre routine quotidienne, sur nos activités habituelles, sur notre société, tant les peintures sont vraies et réalistes.
Dans ses polychromies, Yves Gusella présente des scènes de lutte traditionnelle sénégalaise où les muscles des lutteurs sont perceptibles et donnent l'impression de pouvoir être touchés.
Il montre aussi des scènes de Sabar – à la fois une danse sensuelle et une fête traditionnelle et populaire – où des femmes coiffées de foulards dansent dans de grandes robes. Ou encore, des Signares – jeunes femmes métisses issues du mariage entre colons portugais et des femmes wolofs ou peules – que le peintre a royalement gravées sur une toile.
On voit également, un homme et une femme portant des caisses de poissons, synonyme du retour des pêcheurs accostant leurs grandes pirogues et des femmes se ruant vers eux pour s'approvisionner, l'océan et un coucher de soleil reproduits aux limites de la perfection.
Tout ceci à travers les couleurs, bleu (couleur dominante), rouge, jaune, orange, mauve, rose, qui ont été bien agencées et bien ajustées, harmonisées afin que chaque tableau replonge les esprits dans la réalité quotidienne. Les polychromies du peintre franco-italien portent bien leur nom et c'est presque toute la symbolique du Sénégal qui y est traduite.
"Les pirogues, le retour des pêcheurs, ça fait partie de toute l'activité de là où j'habite à Mbour. Là -bas, on ressent effectivement toute l'énergie du pays et aussi on retrouve effectivement toutes les couleurs", a expliqué l'artiste.
"Les femmes sénégalaises, même les plus modestes, sont magnifiquement habillées, tout le monde aime le beau et c'est ce que j'ai tenté de traduire", a ajouté Yves Gusella, professeur d'arts plastiques à l'école publique Avenir Plus à Mbour.
Selon lui, "le plaisir doit être le moteur" de l'apprentissage de la peinture.
"Je dis aux élèves qui veulent apprendre la peinture : est-ce que vous avez vraiment envie ? En attendant, on essaye de leur donner du plaisir et s'il y a quelqu'un qui veut aller plus loin que ça, ça me ferait plaisir", glisse-t-il.
Sen360

GAMBIE-SENEGAL: CHIEN ET CHAT...

$
0
0

Reportage à la frontière Sénégal-Gambie fermée pour les marchandises

000_Par8063780_0.jpg

La fermeture de la frontière entre les deux pays fait suite à une augmentation par le président gambien des taxes de passage.
Les relations entre le Sénégal et la Gambie ne sont pas au beau fixe. Raison principale de ce froid diplomatique : la fermeture des frontières entre les deux pays suite à la décision du président gambien Yahya Jammeh d'augmenter les taxes de passage. Depuis un mois, seuls les piétons peuvent traverser, aucune marchandise ne transite aux différents points de contrôles, notamment à celui de Keur Ayip. Reportage.
Avec notre envoyé spécial au poste frontière de Keur Ayip, Guillaume Thibault
La fatigue, l'attente, le soleil ardent, la nourriture qui manque... C'est le quotidien de Modou Diaye, routier depuis 25 ans qui démarre son vieux camion pour ne pas qu'il s'encrasse. « Il faut qu'ils règlent le problème parce que c'est dur, ça fait 25 jours que l'on est là ».
Devant le poste frontière, l'ambiance est morose. A l'origine de cette fermeture, la décision de Yaya Jammeh d'augmenter très fortement le droit de passage pour les véhicules étrangers. « Le président Jammeh a dit que le camion qui passera doit payer 400 000 francs CFA, explique un jeune homme. C'est ce qui a amené le problème. Avant c'était 4000. »
En réaction, le Sénégal a décidé d'interdire le passage des voitures comme des camions. Et cette information n'est pas vraiment diffusée. Salimata, venue en voiture depuis Dakar avec ses deux enfants ne peut pas rejoindre la Gambie. « C'est fatigant, c'est très dur. On est fatigués, vraiment », se plaint-elle.
« Pour le Sénégal et la Gambie c'est la même chose »
Habituellement très animée, la frontière ne vit plus. L'activité est au ralenti, explique Mamadou, tenancier de maquis, et son voisin Lamine, couturier. « C'est triste. C'est pas bon. Pour le Sénégal et la Gambie c'est la même chose. »
Khalifa, monnayeur, n'a plus d'autre choix que de vivre à crédit, « parce que nous ne travaillons pas et que nous vivons. Nous sommes couverts de dettes actuellement », déplore-t-il.
Après un mois de blocage, Mbaye appelle les présidents Sall et Yammeh a trouver une solution. « Il faut qu'ils négocient. Il faut vraiment trouver un terrain d'entente quand même. C'est ce qui est le mieux pour nous. »
RFI

REFERENDUM AU SENEGAL

$
0
0

Début de la campagne pour le référendum du 20 mars sur la réduction du mandat présidentiel

9073345-14425462.jpg

La campagne pour le référendum sur la révision constitutionnelle au Sénégal, qui prévoit notamment une réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans, a débuté samedi pour une semaine, une brièveté soulignée par l'ensemble des médias, plusieurs journaux titrant sur sept jours chrono.
Le référendum sur ce projet de révision en quinze points est prévu le 20 mars, mais quelque 20.000 militaires étaient appelés à voter par anticipation samedi et dimanche à travers le pays.
Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le 16 février la convocation de cette consultation, indiquant qu'après avis du Conseil constitutionnel, la disposition portant sur l'application immédiate du quinquennat au mandat en cours ne figurerait pas dans le projet, et qu'il irait donc jusqu'au bout de son septennat, en 2019.
Des mouvements citoyens font campagne pour le non, accusant le chef de l'Etat d'être revenu sur un engagement pris lors de sa campagne présidentielle en 2012, au cours de laquelle il l'avait emporté sur le sortant Abdoulaye Wade (2000-2012).
Il y a beaucoup de points sur ces 15 points qu'on ne nous a pas bien expliqués, a déclaré à l'AFP Lamine Mbodj, militant de l'opposition, déplorant qu'il n'y ait pas beaucoup de temps pour essayer de faire comprendre aux Sénégalais quel est exactement l'objectif de ce référendum.
Un cadre de la formation d'opposition Grand parti, Mamadou Goumbala, a accusé le chef de l'Etat d'avoir utilisé un subterfuge, un alibi pour dire que le Conseil constitutionnel lui a interdit cette réduction immédiate de son mandat.
Selon un client du grand marché de Médina à Dakar, Ibrahima Guye, partisan du oui, s'ils veulent sanctionner Macky Sall, c'est pendant les élections présidentielle ou législatives, c'est là qu'ils doivent sanctionner Macky Sall. Mais pas avec le référendum.
Parce que les 15 points, ça nous arrange, c'est pas pour Macky Sall. C'est pour nous et pour les générations futures, donc on a besoin de ces 15 points, a-t-il ajouté.
M. Sall a affirmé avoir obligation de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, citant l'article 92 de la Constitution selon lequel les décisions de cette juridiction s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Mais ses détracteurs affirment qu'il aurait pu organiser directement un référendum sans demander l'avis du Conseil constitutionnel ou démissionner au bout de cinq ans pour provoquer un nouveau scrutin présidentiel.
La question de la durée du mandat a pratiquement occulté les autres volets de la réforme, portant également sur les règles électorales, l'élargissement des pouvoirs de l'Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel.
AFP

TENSIONS A LA FRONTIERE SENEGALO GAMBIENNE

$
0
0

Reportage à la frontière Sénégal-Gambie où les habitants sont inquiets

148521316_0.jpg

A la frontière sénégalo-gambienne, seuls les piétons peuvent traverser, aucune marchandise ne transite aux différents points de contrôles.
© Getty Images/Ariadne Van Zandbergen
Les relations entre le Sénégal et la Gambie ne sont pas au beau fixe. En cause, la fermeture des frontières entre les deux pays suite à la décision du président gambien, Yahya Jammeh, d'augmenter les taxes de passage. Depuis un mois, seuls les piétons peuvent traverser, aucune marchandise ne transite aux différents points de contrôles. Ces tensions diplomatiques inquiètent les habitants de cette région frontalière, car depuis toujours, les liens économiques et sociaux sont fondamentaux. Reportage.
Assis devant le poste frontière de Keur Ayip, Mamadou, l’un des gardiens, prépare son thé. Le sucre qu’il utilise pour diminuer l'amertume vient de Gambie, car il est moins cher. « Le kilo de sucre nous vient de Gambie, et il nous coute 350 francs CFA à 400 maximum. Celui du Sénégal nous coûte entre 600 et 700 », commente Mamadou.
Sucre et huile vers le Sénégal, pâtes et produits frais vers la Gambie. Ce sont bien deux Etats, mais dans cette zone, il s’agit de la même unité économique.
Pour les commerçants, cette fermeture des frontières est une catastrophe. « Il n’y a pas d’argent, ça va coûter des problèmes ici. Si tu touches à la Gambie tu vas toucher au Sénégal, si tu touches au Sénégal, tu touches à la Gambie », a déclaré l’un deux.
« Ils sont durs »
Les tensions entre les deux Etats ne sont pas nouvelles, mais au poste frontière, certains font attention à ce qu'ils disent. « On est sur la ligne médiane, je ne peux pas donner mon nom. Ils sont durs, tout le monde le sait, je ne peux pas dire autre chose, je m’en vais », témoigne un passant.
Les monnayeurs, ceux qui changent l’argent, sont les plus fâchés contre Yahya Jammeh. Il y a un an, le président gambien a en effet obligé les véhicules sénégalais à payer en francs CFA. « Ils refusent de prendre leur propre monnaie, tu es obligé de payer en francs CFA. Nous, nous sommes des monnayeurs, c’est Jammeh qui nous à enlever notre boulot. »
Malgré ces différents conflits, pour les locaux la seule solution est la négociation entre les chefs d'Etat : « Ce sont les mêmes peuples qui sont là, donc ils doivent négocier. »
RFI


OU EST LA MUSIQUE SENEGALAISE?

$
0
0

Crise du secteur musical et manque de créativité des artistes sénégalais …

tam.jpg

La musique sénégalaise n’est plus ce qu’elle était dans les années 80, c’est-à-dire une musique capable de conscientiser les sénégalais des maux de la société, d’éduquer, mais surtout d’exporter la culture sénégalaise.
Ainsi pour comprendre les causes de ce changement radical, nous avons interrogé quelques fans de la musique sénégalaise à savoir le Mbalax, le Rap ou même l’acoustique.
Il est 11h du matin, nous sommes dans le complexe Douta Seck. Il fait un peu frais et les gens sont en train de vaquer à leurs occupations. Devant l’entrée principale du complexe, nous avons aperçu un homme habillé avec un pantalon et une veste en cuir avec des « rasta » et une cigarette à la main. Interrogé sur les problèmes que connait la musique sénégalaise, M. Diallo répond en disant « Vous savez les artistes d’aujourd’hui sont en panne d’inspiration sans doute à cause de la dureté de la vie. Quand on est un père de famille, certes la musique nourrissait son homme mais ce n’est plus le cas donc on est obligé de chercher du boulot pour pouvoir s’en sortir », a-t-il déclaré.
Toujours selon M. Diallo, « la musique sénégalaise manque aujourd’hui de thèmes sensés en plus du manque de repère », dit-il. D’après lui, les artistes sénégalais devraient se baser sur nos réalités sociales au lieu de celles des occidentaux qui sont complètement différentes des nôtres.
En effet, les artistes occidentaux ont tendance à s’habiller sexy, à insulter dans leurs chansons ou à montrer des images dans leurs clips qui sont à la limite censurables.
C’est dans cette logique même qu’une jeune rapeuse du nom de Tifa, teint claire, cheveux coiffés ainsi que de grosses lunettes nous parle de perte de valeurs. La jeune rapeuse nous explique en ces termes : « Je suis rapeuse et pourtant j’ai jamais essayé de ressembler à Beyonce ou Rihanna au contraire j’essaye de créer mon propre style et dans mes chansons je m’efforce de dénoncer les maux de la société sénégalaise », fustige-t-elle.
Tifa n’a pas manqué de souligner la tendance chez les artistes « Mbalaxmen » à faire du copier-coller au moment où les thèmes ne manquent pas avec les inondations, les coupures de courant, la cherté de la vie, l’accès aux soins médicaux entre autres.
Ainsi, selon Tifa « c’est le Mbalax qui est en panne et non le rap car dit-elle, le rap galsen n’a jamais trahie sa vocation qui est d’être la voix des sans voix ». Pour elle, certains musiciens comme Ouzin Keita devraient plutôt aller faire de la comédie car, la musique nécessite beaucoup plus de sérieux et de recherches.
Toutefois, il y en a d’autres qui pensent que la responsabilité est partagée entre l’artiste, les autorités chargées de la culture et les consommateurs. Samba Diop, un mélomane qui ne consomme que la musique sénégalaise déclare : « Moi, j’aime la musique et je l’écoute tout le temps, mais il est vrai que les anciennes chansons étaient beaucoup plus agréables à écouter que celles de maintenant. Les sénégalais ne s’intéressent plus aux messages dont l’artiste veut véhiculer mais plutôt le rythme donc plus c’est rythmé plus ils adorent ».
Il est vrai que les musiciens d’aujourd’hui misent plus sur le rythme que sur la pertinence des paroles de la chanson. C’est parce qu’ils chantent pour que les fans dansent et non pas pour que ces derniers puissent en tirer des leçons.
En fin, il y a un certain M. Ndiaye qui est professeur de musique dans un lycée de la place. Pour sa part, il pense que les musiciens se soucient maintenant davantage sur comment faire un produit qui peut leur rapporter de l’argent qu’un produit riche en en terme leçons de morale. Il conclut en ces termes, « la piraterie est l’une des principales causes de cette crise musicale car, non seulement elle appauvrie les artistes, mais elle les pousse à se décourager », largue-t-il tout en invitant l’Etat à subventionner les artistes.
Certes, la piraterie est un handicap pour le développement de la musique sénégalaise, mais le vrai problème reste et demeure le manque d’inspiration des artistes qui ont un rôle important à jouer dans cette société.
El Bachir Mbacké Ndiaye/Senenews

MACKY SALL VEUT ETRE AU COURANT!

$
0
0

«Je veux que les coupures d’électricité soient une exception au Sénégal»

1897812b6c482ad00f2eb7b3d55088d3b586e3f2.jpg

Le président de la République, Macky Sall a procédé hier, à l’inauguration de la centrale électrique de Taïba Power. Selon lui, cette centrale entre dans le cadre de la réalisation de sa promesse de faire des coupures d’électricité au Sénégal «une exception».
«Je veux que les coupures d’électricité soient une exception au Sénégal» : Macky Sall
Le président de la République se dit déterminé à faire des coupures d’électricité un mauvais souvenir. C’est dans ce sens qu’il a inauguré hier, une centrale électrique d’une puissance de 70 MW extensible à 105 MW. Selon lui, il est va faire tout ce qui est en son pouvoir «pour arriver à une situation où une coupure d’électricité sera une exception dans ce pays».
Cette ambition, le chef de l’Etat compte la matérialiser car, annonce-t-il : «l’année 2016 constitue un tournant important dans notre engagement à trouver une solution définitive aux problèmes récurrents de l’électricité au Sénégal».
Et pour arriver à ce stade, il compte développer des stratégies incluant certains pays limitrophes : «des capacités additionnelles d’une puissance globale de 250 MW seront mises en service durant cette année avec les centrales de Taïba Ndiaye (105 MW), Cap des Biches (85 MW), Méouane (20 MW), Bokhole à Dagana (20 MW) et l’importation à partir de la Mauritanie (40 MW supplémentaires).
Il convient de souligner que pour la première fois dans l’histoire du Sénégal une puissance totale de 250 MW sera mise en service dans la même année».
Et de poursuivre : «En 2017, autant de puissance sera également mise en service avec la centrale de Sendou, la centrale éolienne de Taïba Ndiaye ainsi que les centrales solaires de Malicounda et de Diass financées par la coopération allemande et une autre centrale d’une capacité de 200 MW dont l’appel d’offres est en cours. Globalement, d’ici 2020, une puissance supplémentaire d’environ 1 000 Méga Watt sera injectée dans le réseau électrique du Sénégal».
Pressafrik

TERMINUS POUR TRANSRAIL

$
0
0

Chemins de fer: Dakar Bamako ferroviaire remplace Transrail

Transrail-592x296-1448548735.jpg

Désormais, il n’y a plus de Transrail mais plutôt Dakar Bamako Ferroviaire, une nouvelle société en charge de la gestion des chemins de fer en vue de relancer le transport ferroviaire est née.
Son nouvel administrateur général, Joseph Gabriel Sambou, a été installé mardi. Il remplace donc Abass Jaber du groupe Advens. Les États malien et sénégalais ont donc mis en place cette nouvelle société. Bien accueilli, le nouvel administrateur a été exhorté par les travailleurs «à se consacrer au redressement de l’entreprise », selon un correspondant de la Rfm.
Au cours de son installation dans la capitale du rail (Thiès), Joseph Gabriel Sambou a déclaré : «je vous demande d’oublier le passé, de dépasser les querelles. Je demande à tous les syndicats de travailler ensemble pour une réussite de l’entreprise».
El Bachir Mbacké Ndiaye/Senenews

LE RÔLE MALSAIN DES MEDIAS

$
0
0

Voici le genre d'article qui, sous couvert d'informer, voire rassurer n'est rien d'autre que du sensationnalisme rentable et manipulateur dont la finalité est la peur et le buzz.

La peur de mourir ne doit jamais empêcher de vivre!

Terrorisme - Sénégal : Dakar retient son souffle

3309106lpw-3310242-article-jpg_3433407_660x281.jpg

Patrouilles militaires renforcées à l'aéroport Léopold-Sédar-Senghor, contrôles des bagages et hommes armés à l'entrée de la plupart des grands hôtels de Dakar... Deux jours après l'attentat de Grand-Bassam (Côte d'Ivoire) au cours duquel dix-huit personnes, dont quatre Français, ont perdu la vie, la capitale sénégalaise est en alerte. Les autorités locales redoutent, en effet, une attaque sur leur sol.
Depuis les attentats à Bamako (Mali) en mars et en novembre 2015 et à Ouagadougou (Burkina Faso) le 15 janvier dernier, le gouvernement sénégalais a fortement musclé les dispositifs de sécurité aux abords des sites touristiques. Abdoulaye Daouda Diallo, ministre sénégalais de l'Intérieur, « prend la menace terroriste très au sérieux », selon son entourage. D'autant plus « au sérieux » que les services de renseignements français ont transmis à leurs homologues dakarois des éléments qui accréditent l'idée que la capitale sénégalaise figure parmi les cibles potentielles des djihadistes.
Sécurité renforcée
« Tous les effectifs de police et la gendarmerie ont été mobilisés pour sécuriser les sites vulnérables du pays. Ils sont appuyés par de nombreuses sociétés privées de sécurité », indique une source diplomatique. Le gouvernement a, de fait, demandé aux groupes hôteliers accueillant des touristes étrangers de renforcer leur sécurité, sous peine de se voir retirer leur permis d'exploitation. Il faut désormais passer des portiques et faire scanner ses bagages avant d'entrer dans la plupart des palaces dakarois.
Depuis trois mois, le président Macky Sall a appelé à plusieurs reprises à « une plus grande vigilance » pour contrer la menace qui pèse sur le Sénégal. Plusieurs prédicateurs ont, en effet, appelé à frapper le Sénégal, dont 500 militaires sont actuellement déployés au Mali au sein de la Minusma.
Une « cellule interministérielle de coordination des opérations contre les actes terroristes » (CICO) a été mise en place en février dernier. Cette structure permanente mobilisable vingt-quatre heures sur vingt-quatre regroupe des représentants de la présidence, du ministère de l'Intérieur, des forces armées et des services de santé. Elle a vocation à être mobilisée à tout moment si une attaque se produit.
Coups de filet
Entre novembre 2015 et mars 2016, police et gendarmerie ont conduit de vastes opérations de « contrôle » au sein des mosquées « radicales » à travers le pays. Plus de 1 700 personnes ont été convoquées par la police pour interrogatoire et, parfois, perquisitionnées pour déterminer si elles constituaient une menace. L'ampleur de ce coup de filet rappelle les opérations intervenues en 2012 et en 2013 dans le nord et l'est du pays.
Les services de sécurité continuent de craindre que la porosité de la frontière avec la Mauritanie mais aussi et surtout le Mali ne permette à des éléments en lien avec le groupe djihadiste Mujao de pénétrer sur le territoire sénégalais. De Guédiawaye à Rufisque, en passant par Kaolack, Kolda et Rosso, des dizaines d'arrestations ont de nouveau eu lieu, début 2016. Plus de 25 personnes ont été écrouées pour leurs relations avec des réseaux djihadistes.
Le Sénégal est composé à 90 % de musulmans qui pratiquent un islam modéré, porté par plusieurs confréries. Les plus connues constituent la Tidjaniya, dont le fondateur est cheikh Ahmed Tidiane Chérif (1150-1230 de l'Hégire) mais aussi le Mouvement des mourides, fondé par le cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). Placées dans le giron du soufisme, ces confréries sont présentées par la plupart des islamologues comme totalement « quiétistes ». Cela n'est pas le cas des prédicateurs salafistes présents dans le nord et l'est du pays mais aussi, parfois, en banlieue dakaroise. Le 6 janvier dernier, le djihadiste cheikh Ould Saleck, condamné pour tentative d'assassinat sur le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, aurait ainsi été repéré à Saint-Louis.
Surveillance accrue
La surveillance des milieux radicaux a été intensifiée, mais aucune communication officielle ne permet, pour le moment, de chiffrer précisément le nombre de personnes ciblées. Ni même de préciser le nombre de condamnations pour « apologie du terrorisme » qui ont été prononcées depuis novembre. Tout juste évoque-t-on le démantèlement, en janvier, d'un réseau lié à l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest (ex-Boko Haram), au Niger et au Nigeria, et qui préparait, selon des sources judiciaires, une action terroriste au Sénégal. Ce « réseau » mettrait en cause une demi-douzaine d'imams influents dans le pays. L'arrêt des travaux de construction de la mosquée de l'aéroport serait lié à cette affaire.
Baudouin Eschapasse/Lepoint

TOUJOURS PLUS DE PETROLE

$
0
0

Cairn Energy augmente de 20% l'estimation de ses ressources au Sénégal

9125144-14525042.jpg

La société pétroliere britannique Cairn Energy a augmenté de près de 20 % son estimation des ressources récupérables sur le champ pétrolier SNE, situé sur le bloc Sangomar Offshore profond, à une centaine de kilomètres des côtes du Sénégal, annonce en anglais son site.
‘’ Nous sommes ravis des résultats obtenus à ce jour de notre programme d’évaluation multi-puits au large des côtes du Sénégal, qui a confirmé l’ampleur et l’étendue de la base de ressources significatives de cet actif de classe mondiale’’, a déclaré Simon Thomson, chef de la direction Cairn Energy
Selon le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le groupe britannique a porté à 385 millions de barils son estimation des ressources pétrolières récupérables sur le champ SNE.
Il poursuit que la mise à jour opérée par Cairn Energy fait suite à des tests positifs réalisés sur le puits d’évaluation SNE-2.
Le groupe britannique a découvert du pétrole en 2014 sur le puits d’exploration FAN-1 du bloc Sangomar offshore profond.
La société pétrolière avait annoncé en octobre 2014 la découverte de pétrole à 1.427 mètres de profondeur, au large de Foundiougne, dans le centre-ouest du Sénégal.
Elle avait estimé les réserves entre 250 millions et 2,5 milliards de barils. En novembre 2014, Cairn Energy avait ensuite annoncé la découverte d’un deuxième gisement de pétrole, au Sénégal.
Cairn energy exploite trois blocs d’exploration pétrolière au Sénégal (Sangomar profond, Sangomar et Rufisque), dont il détient 40% aux côtés de l’Américain Conoco Philips (3%), de l’australien FAR (15%) et de la compagnie nationale pétrolière sénégalaise Petrosen (10%)’’.
Dakaractu

Viewing all 2439 articles
Browse latest View live